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Les fonctionnaires français font grève pour protester (reportage photo)

Publie le jeudi 15 mai 2008 par Open-Publishing
9 commentaires

Les fonctionnaires français font grève pour protester contre un plan de licenciements

Les fonctionnaires français en grève Des milliers de fonctionnaires français, notamment des professeurs, ont fait grève jeudi pour protester contre la suppression de milliers d’emplois.

De son côté, le gouvernement affirme qu’il ne reviendra pas sur ces mesures.

Entre 50’000 et 60’000 manifestants ont défilé à Paris, selon les syndicats (18’000 selon la police).

Dans le reste du pays, entre 100’000 et 200’000 fonctionnaires se sont mobilisés.

Le gouvernement, confronté à un important déficit public, a prévu 22’900 suppressions de postes au budget 2008, dont 11’200 dans l’éducation.

Quelque 35’000 sont déjà annoncées pour 2009. (SWISS TXT)

Messages

  • DARCOS a traité les professeurs "d’égoïstes" ! Et Sarkozy ne l’est sûrement pas avec son auto-augmentation scandaleuse de 206 %, alors qu’il savait que les caisses étaient mal en point !!!!

    Ensuite ce même DARCOS a dit que le problème n’était pas au niveau des moyens, car il y en a beaucoup de concentré à l’Education Nationale, et comme il y a 1,9 millions de profs, eh bien c’est pas quelques milliers de suppressions de postes qui changeront quelque chose.

    Je vous laisse apprécier les réflexions de ce ministre.

    Et la dernière c’est Sarkozy, qui en bon père fouettard, pour punir les vilains profs qui ont fait grève, va pondre une loi pour leur imposer qu’ils se déclarent en grève 48 h avant, et une obligation à toutes les mairies d’assurer le service minimum d’accueil, assurant que les frais de garde reviendront à l’Etat .

    Alors, j’espère une chose, c’est que tous les parents qui seront en grève la semaine prochaine, amèneront leurs enfants à la grande manif. Il faut assurer la pérennité, c’est le moment de le faire !

    Que les parents arrêtent de brailler, comment font-ils quand leurs enfants sont malades ? Dans le cas présent, c’est l’école qui est malade de Sarkozy-Darcos !

    • LES FONCTIONNAIRES SONT AUSSI DES PARENTS !

      Ils ont aussi des enfants d’âge scolaire. Même les instit’s, et les profs, figurez-vous !

      ... mais comment empêcher les espèces de soi-disant "micro-trottoir" (la copine fait très bien l’afffaire, en fausse Maman éplorée) qui nous présentent la France de Droite toujours prête à se plaindre des grèves ? Pareil pour les transports ?

    • Comme d’habitude la réponse du petit chaque fois que se manifeste la plus petite contestation de sa politique de brute est d’en remettre une couche. Et qu’est ce qu’on répond à ça (je ne parle pas uniquement de l’éducation nationale) ? RIEN. Demain on rentre chez soi et on s’écrase. Et bien nous n’aurons RIEN. C’est pas nouveau, ça dure en fait depuis 6 ans ; la seule exception aura été le retrait du CPE, mais il s’agissait en fait d’une victoire des Sarkozystes qui cherchaient avant tout à discréditer le beau Galouzeau.

      Faut se mettre dans la tête que faire reculer la bande de sauvages de l’UMP ça coutera forcément trés cher.

    • Tout à fait d’accord,

      Souvenez vous de la belle est grande manif de la fonction publique en début d’année. Cela n’a rien donné. Cette manif c’est pareil, c’est plus une promenade de santé qu’un mouvement de grève. Cela ne sert strictement à rien, tout comme la prochaine pour les retraites. Perso ça ne me donnerai pas envie de faire grève et de perdre une journée de salaire pour ça.

      D’autant plus qu’en ce qui concerne les profs de l’éducation nationale, il y avait un fort mouvement lycéen qu’ils n’ont pas rejoint. La manif du 15 mai aurait dû se passer pendant le mouvement lycéen. Les profs ont donc contribué à faire capoter le mouvement lycéen.

      Et pour les retraites c’est pareil à quoi une petite manif alors que le combat c’était au moment de la grève des cheminots.

      Je commence à en avoir ras le cul des centrales syndicales qui brisent dans bien des cas le combat des militants syndicaux de terrain. On se demande pourquoi les capitalistes gagnent autant de terrain ? C’est simple on ne riposte pas à la mesure de l’offense.

      Bref j’espère que la lutte des sans papiers aboutira, mais là encore cela dépend pour beaucoup du bon vouloir de certains cadres de la CGT. Nous le savons tous la seule solution, hélas, pour qu’il est des régulations massives, c’est de durcir le mouvement.

      Bon courage à tous ceux qui se battent.

    • Perso ça ne me donnerai pas envie de faire grève

      arf le conditionnel !

      démasqué :)

      TROLLBUSTER

    • Cher Trollbuster

      Désolé pour les fautes j’ai rédigé à la va vite. Pour enlever toute ambiguïté ridicule, je tiens à préciser :

      Que j’ai participé à la manifestation et que je participerai à la prochaine.

      Que j’ai agit aux côtés des lycéens, aux côtés des cheminots, des fonctionnaires et des sans papiers.

      Qu’en effet même si je n’ai pas beaucoup d’expérience, une dizaine d’année d’années seulement, je sais que les cadres, au Parti ou au syndicat, ont une influence très importante dans le déroulement des luttes.

      Que l’on ne peut pas demander à des travailleurs de se sacrifier, comme cela a été le cas pour les cheminots qui ont économisé depuis le mois de juin en prévisions du mouvement de grève ou pour les profs en 2003, et de les lâcher en plein mouvement.

      Qu’en effet que cela soit pour le mouvement de la LRU ou le mouvement lycéen, le corps enseignant dans sa grande majorité n’a pas joué son rôle et a laissé s’épuiser les étudiants et les lycéens.

      Pour finir cher Trollbuster tu es venu par le chemin de l’ironie je t’attends maintenant sur le fond.

      Cordialement.

    • Cher Trollbuster,

      Je ne peux résister à l’envie de citer ce petit passage de Marx

      "Les syndicats agissent utilement en tant que centres de résistance aux empiètements du capital. Ils manquent en partie leur but dès qu’ils font un emploi peu judicieux de leur puissance. Ils manquent entièrement leur but dès qu’ils se bornent à une guerre d’escarmouches contre les effets du régime existant, au lieu de travailler en même temps à sa transformation et de se servir de leur force organisée comme d’un levier pour l’émancipation définitive de la classe travailleuse, c’est-à-dire pour l’abolition définitive du salariat."

    • "une guerre d’escarmouches contre les effets du régime existant"... c’est exactement ça !

      Et il n’y a pas que les syndicats, malheureusement, qui s’épuisent à cette guerre... Lorsqu’il manque d’"escarmouches" pour épuiser l’énergie des combattants, le pouvoir les crée ! Fastoche !

    • le corps enseignant dans sa grande majorité n’a pas joué son rôle et a laissé s’épuiser les étudiants et les lycéens

      Je ne suis pas d’accord avec cette affirmation. Je pense que le problème vient des fédérations syndicales :
       la FSU, "syndicat majoritaire", a déclenché, comme chaque année, trois ou quatre gré-grèves histoire de se donner bonne conscience. La FSU est un syndicat d’accompagnement, qui mène en bateau les enseignants. Cette fédération est la principale responsable, car -alors qu’elle est la plus puissante de l’Education Nationale- elle ne fait que gesticuler depuis 1997 en déclenchant des mouvements sans leur donner de suites et en laissant les établissements se débrouiller seuls (cf la notion d’ "expression des établissements", laquelle est totalement inéfficace) ; je ne parle pas des autres fédérations telles que le SE-UNSA et le SGEN, qui n’ont plus aucun caractère "syndical" ;
       plus généralement, les problèmes rencontrés par le corps enseignants sont les mêmes que ceux rencontrés par l’ensemble des salariés : ils victime de la traîtrise des syndicats. Quelques exemples : il n’y a aucune volonté d’union syndicale pour mener un mouvement global, ni de la part de la CGT, ni de la part des autres fédérations (ainsi : pourquoi les syndicats des transports n’ont-ils pas participé à la grève du 15 mai ?) ; FO a signé cette année un accord sur la "flexisécurité" qui est un véritable coup de couteau dans le dos du monde du travail ; en 2003, en plein mouvement contre la réforme des retraites, B. Thibault s’est rendu à un meeting du PS alors que celui-ci était en grande partie favorable à cette réforme...

      On peut toutefois reprocher au corps enseignant d’être naïf, qui croit pouvoir être défendu par des pseudo-syndicats inféodés au pouvoir.