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Les lycéens soutiennent le mouvement étudiant " yessssssssssssss "

Publie le dimanche 11 novembre 2007 par Open-Publishing
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La Fidl appelle les lycéens à rejoindre le mouvement étudiant

L’organisation lycéenne "appelle au retrait de la loi Pécresse et à rejoindre la mobilisation étudiante". Elle annonce la tenue d’AG dans les lycées lundi 19 novembre.

Les collectifs et organisations étudiantes qui protestent contre la loi d’autonomie des universités ont commencé à se réunir, samedi 10 novembre, à l’université Rennes II pour décider des suites à donner au mouvement qui a touché la moitié des universités cette semaine, a-t-on appris auprès du collectif étudiant contre l’autonomie des universités (CECAU).
"Cette coordination nationale est une forme de structuration démocratique du mouvement, puisqu’elle est composée de représentants élus dans les assemblées générales" qui se sont tenues cette semaine dans une grosse quarantaine d’universités (sur 85), a affirmé lors d’une conférence de presse Aurélien Picot, de Sud-Etudiant et membre du collectif.

Deux jours de débats

Aucun représentant des syndicats étudiants n’a été formellement convié à participer à cette coordination. Pendant deux jours, les délégués devraient débattre de leurs revendications. Ils devraient lancer des appels à manifester pour plusieurs journées de manifestations : le 14 novembre avec les cheminots, le 20 avec les fonctionnaires et probablement aussi le 16, jour du vote par les députés du budget de l’Enseignement supérieur.

Interdit aux journalistes

Rassemblés sur le campus de Rennes II, les délégués de la deuxième coordination étudiante devaient d’abord décider si les journalistes sont invités pendant leur assemblée générale, notamment pour la question de la prise d’images.
Le hall B de l’université, qui abrite les débats, était au départ interdit aux journalistes, devenus apparemment une cible pour certains étudiants. Des étudiants de l’université de Rennes II ont ainsi délimité un espace de quelques mètres carré au sol, entouré de dessins de fils de fer barbelés à la peinture noire, censés représenter l’espace imparti à la presse. Certains étudiants ont menacé physiquement des journalistes.

Contestation des franchises médicales

Les 27 et 28 octobre, une première coordination s’était tenue à Toulouse II-Le Mirail, devant les représentants de 22 universités. Cette réunion avait conduit à des appels à la mobilisation, aux manifestations de jeudi, et à celles de mercredi 14 novembre, aux côtés des cheminots, et du mardi 20 novembre avec les fonctionnaires.
Lors de cette première coordination, les revendications concernaient, outre "l’abrogation inconditionnelle" de la loi sur l’autonomie des universités, la défense des régimes spéciaux de retraite, la contestation des franchises médicales ou bien encore le rétablissement des 22.000 postes de fonctionnaires supprimés dans le budget 2008.

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