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Les mauvais jours finiront (Film pour les 40 ans du Syndicat de la magistrature)

Publie le lundi 8 décembre 2008 par Open-Publishing
2 commentaires

40 ans de Justice en France aux côtés du Syndicat de la Magistrature
Réalisé par Thomas Lacoste

Au moment où déferle sur notre pays une vague liberticide sans précédent, où les orientations populistes sécuritaires ne cessent de se durcir, où le droit des affaires se voit dépénalisé, où l’idée d’une justice à deux vitesses en faveur des puissants semble entendue, alors même que nous sommes pris en otage par une crise financière d’une rare violence et que le dialogue social semble inexistant, Thomas Lacoste choisit de se saisir du quarantième anniversaire du Syndicat de la magistrature pour revenir sur l’enjeu majeur que représente la justice et sur le lien étroit qui lie l’histoire politique, sociale et judiciaire française.

Ce film-frontières entre entretiens réflexifs, fictions, littératures, oeuvres picturales et créations sonores s’articule autour de onze chapitres (1968 une société en débat, 1970 les prisons de la misère, 1975 repenser le droit du travail, 1981 abolition de la peine de mort, 1990 lutter contre la délinquance politico-financière, 2001 un tournant sécuritaire, 2003 l’immigration choisie, 2008 bilan et perspectives, etc.).

Pour mettre en perspective ce film choral, le projet se décline sur dix-neuf autres films-entretiens réunis dans un coffret (20 DVD).
Nous vous invitons à faire connaître, circuler et projeter le film "Les mauvais jours finiront". Merci de nous tenir informés de vos initiatives publiques afin que nous les relayons depuis notre site. Ce film peut être aussi publié sur des sites internet. Nous vous demandons cependant une seule mention obligatoire :

Pour soutenir cette initiative vous pouvez acheter le DVD 12€ ou le coffret 20 DVD (frais de port inclus) par paiement en ligne,

http://www.labandepassante.org/mauvais-jours-finiront.php#ch0

http://internationalnews.over-blog.com/article-25567752.html

Messages

  • La semaine sanglante
    1871 Paroles de Jean-Baptiste CLEMENT, sur l’air du Chant des Paysans de Pierre Dupont.

    Chanson composée durant la Commune de Paris. La Semaine Sanglante, c’est la semaine du 21 au 28 mai 1871. Après avoir signé un traité de paix très défavorable avec l’Allemagne, le gouvernement d’Adolphe THIERS entre dans Paris le 21 mai, avec le Maréchal MAc-MAHON. Le 28 mai, la Commune est vaincue. Les massacres et la répression féroce qui a suivi ont fait 100000 morts.

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    La semaine sanglanteArrangement original par la Chorale des Sans Nom
    Sauf des mouchards et des gendarmes,
    On ne voit plus par les chemins,
    Que des vieillards tristes en larmes,
    Des veuves et des orphelins.
    Paris suinte la misère,
    Les heureux mêmes sont tremblant.
    La mode est aux conseils de guerre,
    Et les pavés sont tous sanglants.

    Oui mais !
    Ça branle dans le manche,
    Les mauvais jours finiront.
    Et gare ! à la revanche,
    Quand tous les pauvres s’y mettront.
    Quand tous les pauvres s’y mettront.

    Les journaux de l’ex-préfecture,
    Les flibustiers, les gens tarés,
    Les parvenus par l’aventure,
    Les complaisants, les décorés
    Gens de Bourse et de coin de rues,
    Amants de filles au rebut,
    Grouillent comme un tas de verrues,
    Sur les cadavres des vaincus.

    Oui mais !
    Ça branle dans le manche,
    Les mauvais jours finiront.
    Et gare ! à la revanche,
    Quand tous les pauvres s’y mettront.
    Quand tous les pauvres s’y mettront.

    On traque, on enchaîne, on fusille
    Tout ceux qu’on ramasse au hasard.
    La mère à côté de sa fille,
    L’enfant dans les bras du vieillard.
    Les châtiments du drapeau rouge
    Sont remplacés par la terreur
    De tous les chenapans de bouges,
    Valets de rois et d’empereurs.

    Oui mais !
    Ça branle dans le manche,
    Les mauvais jours finiront.
    Et gare ! à la revanche,
    Quand tous les pauvres s’y mettront.
    Quand tous les pauvres s’y mettront.

    Nous voilà rendus aux jésuites
    Aux Mac-Mahon, aux Dupanloup.
    Il va pleuvoir des eaux bénites,
    Les troncs vont faire un argent fou.
    Dès demain, en réjouissance
    Et Saint Eustache et l’Opéra
    Vont se refaire concurrence,
    Et le bagne se peuplera.

    Oui mais !
    Ça branle dans le manche,
    Les mauvais jours finiront.
    Et gare ! à la revanche,
    Quand tous les pauvres s’y mettront.
    Quand tous les pauvres s’y mettront.

    Demain les manons, les lorettes
    Et les dames des beaux faubourgs
    Porteront sur leurs collerettes
    Des chassepots et des tampbours
    On mettra tout au tricolore,
    Les plats du jour et les rubans,
    Pendant que le héros Pandore
    Fera fusiller nos enfants.

    Oui mais !
    Ça branle dans le manche,
    Les mauvais jours finiront.
    Et gare ! à la revanche,
    Quand tous les pauvres s’y mettront.
    Quand tous les pauvres s’y mettront.

    Demain les gens de la police
    Refleuriront sur le trottoir,
    Fiers de leurs états de service,
    Et le pistolet en sautoir.
    Sans pain, sans travail et sans armes,
    Nous allons être gouvernés
    Par des mouchards et des gendarmes,
    Des sabre-peuple et des curés.

    Oui mais !
    Ça branle dans le manche,
    Les mauvais jours finiront.
    Et gare ! à la revanche,
    Quand tous les pauvres s’y mettront.
    Quand tous les pauvres s’y mettront.

    Le peuple au collier de misère
    Sera-t-il donc toujours rivé ?
    Jusques à quand les gens de guerre
    Tiendront-ils le haut du pavé ?
    Jusques à quand la Sainte Clique
    Nous croira-t-elle un vil bétail ?
    À quand enfin la République
    De la Justice et du Travail ?