Accueil > « Les ouvriers n’ont plus de jeunesse »
« Les ouvriers n’ont plus de jeunesse »
Publie le mardi 22 juin 2010 par Open-Publishing1 commentaire
Le texte ci-dessous sera distribué, sous forme de tract, lors de la manifestation du 24 juin 2010, à 14 heures, place de la République, à Die, dans la Drôme.
RETRAITE A 60 ANS, C’EST DEJA TROP TARD !
Trop tard pour les suicidés d’Orange et France-Télécom, trop tard pour les mutilés du bâtiment public, trop tard pour les travailleurs du nucléaire...
Combien sommes-nous, chaque jour, à nous suicider au boulot, à accepter les humiliations des petits chefs et le stress, inhérent à un système qui privilégie le profit, la machine, à la relation humaine ?
Combien sommes-nous exclus de la production, accusés d’être des fainéants et des incapables ?
Combien sommes-nous à nous blesser nous-mêmes parce que notre « profil professionnel » ne correspond plus au desiderata d’une bande de gangsters ?
Le système capitaliste n’en finit pas, dans sa cruelle agonie, à massacrer nos vies et à nous leurrer.
Combien de temps encore, allons-nous supporter le fardeau de ces banques et banquiers qui font de l’argent avec nos souffrances ?
Jamais une Révolution communiste n’a été aussi urgente.
Accepter quarante-deux années de labeur plein (chose que font sans vergogne certains syndicats), c’est vouer les générations suivantes à une dette sans fin.
Reculer l’âge de la retraite, pour l’État, c’est supprimer la liberté et créer les bases d’une société d’esclaves, soumise aux seuls intérêts du Capital.
Face à un système qui planifie la fatalité, aujourd’hui, nous devons nous organiser et combattre.
Créons-nous même, dés à présent, les principes et conditions d’une autre vie.
Comité de chômeurs et travailleurs précaires du Diois.
Contact :
himalove@yahoo.com
Messages
1. « Les ouvriers n’ont plus de jeunesse » , 22 juin 2010, 20:26, par jean 1
Entièrement d’accord pour une révolution communiste mais libertaire en bannissant le pouvoir source de tous nos maux.Que vivent la révolution sociale et libertaire et l’anarchie.