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Les pétroleuses - ces femmes de la commune
Publie le vendredi 13 juin 2008 par Open-Publishing3 commentaires

Versailles, décembre 1871, le Président du 6ème Conseil de Guerre interroge :
Le Président : Accusée Louise Michel, avez-vous quelque chose à dire pour votre défense ?
Louise Michel : Ce que je réclame de vous, qui êtes des militaires et qui jugez à la face de tous, c’est le champ (d’exécution) de Satory où sont déjà tombés nos frères ! Il faut me retrancher de la société. On vous dit de le faire. Eh bien, le Commissaire de la République a raison. Puisqu’il semble que tout cœur qui bat pour la liberté n’a droit qu’à un peu de plomb, j’en réclame une part, moi ! Si vous me laissez vivre, je ne cesserai de crier vengeance ...
Le Président : Je ne puis vous laisser la parole si vous continuez sur ce ton !
Louise Michel : J’ai fini ! Si vous n’êtes pas des lâches, tuez-moi !”
...
Messages
1. Les pétroleuses - ces femmes de la commune, 13 juin 2008, 18:17, par momo11
Quelle femme,respect.momo11
2. Les pétroleuses - ces femmes de la commune, 15 juin 2008, 08:06, par Olympe
Déjà Louise Michel essayait de faire COMPRENDRE que "rien de ce qui est humain ne lui était étranger"...(les problèmes "sociétaux" ,même si on veut les éliminer en les dénommant ainsi,sont indissociables de ceux appelés"sociaux"...d’ailleurs ce sont les MEMES !le "genre Humain" !
La Commune a plus de 130 ans... et alors que Louise Michel voulait porter le pantalon ,actuellement,c’est l a jupe que les filles sont obligées de revendiquer(voir l’émission de France3 :"la case de l’oncle doc" !et si "vous" acceptiez la Liberté Individuelle..?Un individu=un Etre Humain.
3. Les pétroleuses - ces femmes de la commune, 18 juin 2008, 13:41, par Charles Thibieroz
Il y aurait tant à dire sur not’Louise. Des valeurs sociales qu’elle avait conservées d’une enfance catholique à sa conviction que c’était par l’alphabétisation que les hommes accèdent à la lecture et peuvent se forger une conscience politique libre (ce qui l’apparente à Che Guevara, dans ses premières luttes, merci pour l’illustration).
Juste une toute petite anecdote : pendant que l’on fusillait, sans jugement et sur simple dénonciation, les supposés communards, à la plaine de Satory, elle continuait de terminer tous ses courriers, y compris ceux destinés au préfêt, par la même formule :
VIVE LA COMMUNE !!!
Chapeau bas, camarade