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EDF devrait rejoindre le consortium nucléaire français en lice aux Emirats arabes Unis
[ 26/05/09 - 07H22 - Reuters ]
Charles Platiau
ABOU DHABI (Reuters) -
EDF va rejoindre le consortium français candidat à la réalisation du programme nucléaire civil des Emirats arabes Unis pour renforcer ses chances de réussite, apprend-on de source proche du président français Nicolas Sarkozy.
"EDF sera dans le consortium" composé jusqu’ici de son concurrent hexagonal GDF Suez, d’Areva et de Total, a indiqué cette source, en précisant que l’offre française porterait sur plus que les deux centrales initialement envisagées.
"Ce sera une proposition qui est globale puisque les Emiratis veulent faire le choix du nucléaire dans toutes ses composantes", a-t-elle ajouté.
Les Emirats arabes unis, qui envisagent la construction d’un nombre de centrales nucléaires compris entre 12 et 16, doivent accorder cette année un premier contrat également convoité par les américains GE et Westinghouse Electric Co, ce dernier étant filiale du japonais Toshiba Corp, ainsi que le coréen Korea Electric Power Corporation (KEPCO).
L’ensemble du programme représente un potentiel de 40 milliards de dollars.
Toujours de source proche de Nicolas Sarkozy, on a mis en avant le bon déroulement des travaux du chantier de la première centrale nucléaire française de nouvelle génération (EPR), à Flamanville, dont EDF est le maître d’oeuvre, pour justifier la candidature de l’électricien public à un contrat qui fait l’objet d’une "négociation d’Etats à Etats".
A l’inverse, on souligne que les problèmes rencontrés par le spécialiste du nucléaire Areva sur le chantier de la centrale EPR finlandaise d’Olkiluoto, qui accumule les retards, montrent qu’"il n’y a pas eu là le travail nécessaire de rassemblement des compétences" françaises.
"Celui qui sait construire le coeur de la centrale n’est pas forcément celui qui sait l’assembler, qui n’est pas forcément celui qui sait construire la centrale", dit-on.
"A partir du moment où on peut avoir besoin de la technique d’une partie des équipes d’EDF, on les met dans le consortium", a-t-on encore déclaré de même source.
Nicolas Sarkozy est arrivé lundi soir à Abou Dhabi pour une courte visite marquée notamment par l’inauguration d’une base militaire française, la première de la France hors de ses frontières depuis 50 ans.
Yann Le Guernigou, édité par Nicole Dupont
Wiki nous dit : Politique E.A.U
Khalifa ben Zayed an-Nahyan, actuel président des Émirats arabes unis
Le Conseil suprême, constitué des sept émirs, est le plus haut organisme de l’État. Il élit pour cinq ans le président et le vice-président.
Officieusement, la présidence est héréditaire au clan Al Nahyan d’Abou Dabi et la vice-présidence au clan Al-Maktoum de Dubaï. Le président actuel de la Fédération est le cheikh Khalifa bin Zayid Al Nahyan. Il a succédé à son père le cheikh Zayid bin Sultan Al Nahyan à la mort de ce dernier, le 2 novembre 2004.
Le Conseil suprême élit également le Conseil des ministres.
Les lois sont soumises au Conseil national fédéral constitué de quarante membres venant de chaque émirat. La législation est basée sur la charia pour les cours fédérales de justice civile, criminelle et la Haute Cour.
Les Émirats arabes unis appliquent mais de façon rarissime la peine de mort ou la bastonnade. Sont sévèrement réprimés le trafic de drogue2 et l’ivresse publique (les résidents non-musulmans ont droit selon les Émirats à un permis d’achat d’alcool).
En 1996, le caractère provisoire de la constitution disparaît lors de son adoption.
Démographie [modifier]
Article détaillé : Démographie des Émirats arabes unis.
Les Émirats arabes unis comptaient 2 563 212 habitants en 2006 mais 73,9 % de cette population n’était pas émirati. La moitié de la population des émirats est originaire du sous-continent Indien (Pakistan, Inde, Maldives, etc) le reste provenant des autres pays arabes, d’Iran et d’Asie du Sud-Est (Malaisie, Indonésie, etc). Selon d’autres estimations (fin 2006), la population des Émirats arabes unis s’élève à 5,6 millions d’habitants dont 84 % d’immigrés3.
En 2007, on recensait près de 700 000 travailleurs immigrés à Dubaï4.
Selon les estimations officielles, 96% de la population serait musulmane (80% de sunnites et 16% de chiites, les 4% restants seraient chrétiens, hindous ou bouddhistes5.
Le Vatican estime à 1 million le nombre de chrétiens, essentiellement catholiques, travaillant aux Émirats arabes unis (chiffre donné lors de l’établissement de relations diplomatiques entre le Vatican et les Émirats arabes unis le jeudi 31 mai 2007).
L’arabe est la langue officielle du pays mais, pour des raisons économiques et commerciales, l’anglais occupe une place importante, notamment dans le monde des affaires et du tourisme. L’hindî, l’ourdou, le farsi sont aussi très parlés du fait de la population immigrée.
En deux mots :
Le titre qu’aurait mérité cet article, ce papier aux prévisions économiques d’investissements délirants.
« Les rêves nucléaires du VRP Résident »
16 réacteurs nucléaires de 1600 MW ! Pour environ 5.6 millions d’habitants ! Au grand maxi. Une puissance nucléaire à l’égal de ce qui existe en Grande Bretagne (ou pas très loin) !
A-t-on vraiment besoin de toute cette énergie, et ce pour éclairer entre autres, les bâtiments de la future filiale du Louvre à Abou Dabi ? Pour dessaler l’eau de mer des piscines paradisiaques ou encore maintenir en température hivernales les patinoires ou pour produire de la neige artificielle dans ce désert ?
A-t-on réellement besoin de toute cette énergie nucléaire dans un pays inondé de soleil à longueur d’année ? Dans un pays qui plus est, souhaite recevoir sur son territoire le siège d’un organisme international pour la promotion des énergies renouvelables. (il sera probablement installé en Allemagne d’après les derniers échos)
En comparaison, même si ce n’est pas raison ; les 58 réacteurs français pour 65 millions d’habitants feront désormais pale figure et proportionnellement bien sur, face à l’investissement envisagé par les chefs de clans de ce pays qui n’ont à priori aucun sens de la démesure ; par contre pour la torture, là ils y connaissent un sacré rayon (voir l’article de bakchich- info et également publié sur le Télégramme de Brest).
Ou alors, ces 16 réacteurs annoncés dans ce papier de Reuters, ne seraient-ils pas plutôt et tout simplement la retranscription des rêves d’un omniprésident et VRP du nucléaire français, des anticipations de vente à profusion et qui auraient été reportées dans ce papier de propagande nucléaire, sans que les journalistes ne se soient inquiétés ni vérifiés de la réalité et de la faisabilité de ce type de projet.
Surtout à la lumière des difficultés que rencontre AREVA sur le chantier Finlandais, un chantier sans cesse arrêté par l’autorité de sureté nucléaire de ce pays. A propos, elle en est ou l’ASN des E.A.U ? Les responsables de ce futur « gendarme du nucléaire » arabe, seront-ils eux aussi choisi par affiliation clanique ?
Ici, il est question d’un potentiel de 40 milliards de dollars d’investissement pour ces 12 ou 16 réacteurs, alors que la construction de ce type de machine atteint des sommets de dépense quasi inatteignables par ces temps de crise financière , sachant que l’unique exemplaire en phase de « finition reportée » ce chiffre actuellement à environ 5.5 milliards d’euros ( pour 3,5 milliards à l’origine) .
Que : Il n’y a pas si longtemps, la presse clamait haut et fort lors de l’annonce du lancement du deuxième EPR de Penly, que ce type de chantier EPR pouvait dégager un potentiel de 2000 emplois sur cinq ans. Soit au grand maximum 500 millions d’euros de masse salariale pour la réalisation du dit chantier, ou encore à peine plus de 10 % de l’investissement d’un réacteur pour rémunérer les salariés !
Comment dans ce cas les journalistes peuvent ils expliquer ce chiffre de 40 milliards de dollar pour autant de réacteurs. Car même si il est évident que les salariés qui triment dans ce « pays à la charia » des E.A.U n’ont pas l’avantage d’être au niveau de rémunération des ouvriers du nucléaire européen !
Il apparait clairement que l’incidence financière de ces bas salaires et sur ce très petit pourcentage de 10 % de l’investissement que représenterait la masse salariale, ne peut en aucun cas faire baisser la facture dans de telles proportions !
– 5 milliards + 500 millions de MS = 5.5 milliards pour un EPR européen
– 5 milliards + « 0 » millions de salaires pour les esclaves asiatiques, indiens, afghans, ….. pour l’E.A.U
Et sauf erreur, ça fait encore 80 milliards d’euros pour 16 machines ( au taux de change cela ferait en réalité 112 milliards de dollars) , pour 12 réacteurs ça fait encore 60 milliards d’euros au minimum, et encore il restera a financer après tout cela, les infrastructures en réseau de lignes adéquat pour distribuer toute cette surproduction d’électricité d’origine nucléaire.
La Corée du Nord qui vient encore de démontrer de la dangerosité du nucléaire, n’a pas l’air d’avoir de l’incidence sur la politique nucléaire sarkozienne….