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Les sans-papiers rue Baudelique Paris XVIII
Publie le vendredi 17 juillet 2009 par Open-Publishing1 commentaire
Depuis la fin de l’après-midi, ce vendredi 17, des sans-papiers et leurs soutiens occupent un bâtiment désaffecté, rue Baudelique, dans le XVIIIe arrdt de Paris (M° Jules Joffrin, Simplon ou Marcadet).
Les flics empêchent d’entrer dans l’immeuble.
Ce bâtiment ou plus exactement groupe de bâtiments abritait la CPAM (sécu).
Au moins une arrestation a eu lieu.
Une cinquanntaine de soutiens sont dans la rue.
Messages
1. Les sans-papiers rue Baudelique Paris XVIII, 23 juillet 2009, 22:57, par mikag
Je suis d’accord pour que les sans papiers puissent avoir une tribune ou un lieu d’expression qui permette un relai médiatique. Toutefois il me semble que le choix du lieu n’est pas le plus pertinent. La CPAM de Paris est fortement engagée dans le traitement social de toutes les demandes des personnes en grande précarité. Elle réalise notamment l’accueil des réfugiés France Terre d’Asile en leur permettant un accès aux droits et une première reconnaissance, par le biais de la CMU, de la part de l’état français.
La sécurité sociale a de plus mis en place 5 centres sur Paris qui traitent spécifiquement les situations des personnes sans papiers.
Il y a tellement d’entreprises qui pratiquent la casse sociale, dont les locaux sont vides à Paris et dont l’occupation serait beaucoup plus "utile". Je souhaite sincèrement que ces sans papiers puissent obtenir une reconnaissance à la hauteur de ce qu’ils apportent à l’économie de notre pays et à sa diversité. Il est dommage de céder à une occupation aussi "facile". Certains élus de la mairie de Paris, en encourageant cette occupation d’un lieu appartenant à une entreprise ayant une forte mission de service public semblent également plus guidés par un souci d’exposition que par la recherche de solutions pérennes pour ces personnes qui connaissent de véritables drames. La solution passe aussi par la réquisition d’immeubles qui sont du devoir de la sphère politique. Il est plus facile d’être en représentation que de proposer un véritable programme d’intégration.
Cette récupération est surtout symbolique du vide idéologique sidéral dans lequel nous sommes et du manque de courage de nos représentants.
Reveillons-nous, remettons tout à plat, engageons-nous mais dans des combats qui ne sont pas seulement des effets d’annonces.