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Les syndicats appellent à une nouvelle journée de mobilisation le 19 mars

Publie le lundi 9 février 2009 par Open-Publishing
27 commentaires

Les représentants des syndicats CGT, CFDT, FO, CGC, CFTC, UNSA, FSU et Solidaires n’ont pas été convaincus par l’intervention radiotélévisée de Nicolas Sarkozy le 5 février dernier.

Les syndicats réunis lundi 9 février à Paris ont décidé d’appeler à une nouvelle journée de mobilisation le 19 mars prochain pour la défense du pouvoir d’achat, de l’emploi et des services publics, a-t-on appris de sources syndicales concordantes.

Les représentants des syndicats CGT, CFDT, FO, CGC, CFTC, UNSA, FSU et Solidaires se sont réunis lundi à Paris pour décider des suites à donner à la mobilisation du 29 janvier. Entamée à 17h30, la réunion au siège de SNES-FSU, dans le XIIIe arrondissement de Paris, se poursuivaient peu avant 20h.

Les syndicats doivent être reçus le 18 février par Nicolas Sarkozy à Paris, mais aucun n’a été convaincu par l’intervention radiotélévisée du chef de l’Etat le 5 février dernier.

Des syndicats ne seront pas reçus

En outre, le gouvernement ne prévoit finalement aucun rendez-vous avec la FSU, l’Unsa ou Sud, selon un calendrier transmis lundi par le ministère de l’Economie.

Seuls les numéros un des cinq confédérations dites représentatives seront reçus, ainsi que deux représentants du patronat (Medef et CGPME).

Ni la FSU, ni l’Unsa, ni Sud, ne sont conviés, alors que ces derniers sont dans l’intersyndicale ayant organisé les manifestations du 29 janvier pour l’emploi, le pouvoir d’achat et la défense des services publics.

Lagarde, Woerth, Hortefeux et Hirsh

Toutes les rencontres se tiendront au ministère du Travail, rue de Grenelle, en présence de trois ministres : Christine Lagarde (Economie, Finances, Emploi), Eric Woerth (Budget, Fonction publique), Brice Hortefeux (Travail, Relations sociales, Famille, Solidarité, Ville), du Haut commissaire à la Jeunesse, Martin Hirsch, et du secrétaire d’Etat à l’Emploi, Laurent Wauquiez.

François Chérèque (CFDT) doit être reçu mardi à 16h00 et Jacques Voisin (CFTC) en principe le même jour à 18h30. Mercredi, Jacques Roubaud (CGPME) sera reçu à 08h30, Laurence Parisot (Medef) à 11h00 puis Bernard Thibault (CGT) à 16h30. Jeudi, ce sera au tour de Jean-Claude Mailly (FO) à 08h30, puis vendredi de Bernard von Crayenest (CFE-CGC) à 09h30.

Aucune date n’a été communiquée pour l’UPA (artisanat) pour l’instant.

Préparer, discuter…

Il s’agit de préparer l’ordre du jour de la rencontre du 18 février, et de discuter des mesures qui pourraient être prises, ou des négociations paritaires qui pourraient être lancées, Nicolas Sarkozy ayant envisagé une durée "de trois mois, six mois" lors de son intervention télévisée jeudi soir.

Parmi la liste des sujets mis sur la table par le président de la République, mais que les syndicats comptent élargir, figurent l’amélioration de l’indemnisation du chômage partiel, l’indemnisation des CDD dont le contrat s’arrête en pleine crise, et celle des jeunes demandeurs d’emploi, n’ayant pas cotisé assez longtemps à l’assurance-chômage pour en bénéficier.

Martin Hirsch avait initialement prévu de recevoir, séparément, chacun des dirigeants syndicaux et patronaux pour la question de la jeunesse. (Avec AP)

http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...

Parmi les réactions :

comment les syndicats peuvent-ils accepter de laisser d’autres syndicats. Si tel est le cas, c’est à désespérer de ces représentants des travailleurs qui excluent certains travailleurs...
Ils ne vont tout de même pas en arriver là !

l’unité syndicale, c’est tous ou PERSONNE !
Messieurs des syndicats "habilités" par le roi faites preuve de courage , boycottez ce roitelet qui se croit décidément tout permis !

Evidemment, sa Majesté fait deux poids, deux mesures.

Elle se sentirait froissée, pire salie, en partageant les "petits fours" du Palais de l’Elysée (que payent tout de même les citoyens) avec certains représentants des salariés au SMIC.

Il n’ont pas les mêmes valeurs !

Certes notre joyeux monarque préfére de beaucoup recevoir en grande pompes (sic), nourrir à nos frais son ami Kadhafi ! C’est tellement mieux...

Pauvre République !

...

Messages

  • Objectif : doubler le nombre de manifestants du 29 janvier ! ALLEZ !!!

  • Les syndicats majoritaires se calent sur l’agenda Sarko ;
    ils acceptent que Sarko organise la division entre eux, selon sa technique ;
    ils refusent l’élan consécutif au 29 janvier ;
    ils ignorent la convergence possible des luttes entre la grève illimitée de toute l’Université, la grève générale en Guadeloupe et le ras-le-bol de toute la population exprimé par la grève et manifestation inédite du 29 janvier.

    Pour moi, c’est clairement casser la possibilité d’imposer un rapport de forces sur l’ensemble du territoire, porté par des luttes massives qui renvoient à la même demande de fond : changer de politique.

    C’est lamentable. Les dirigeants de confédérations cassent le mouvement, cassent l’unité des luttes et l’unité des différentes organisations syndicales.

    Soleil Sombre

    • ils cassent pas grand chose !! je pense que si les grévistes du 29 avaient eu le cran de décider dans chaque entreprise, associations et autres de poursuivre le mouvement aujourd’hui nous serions peut être au même niveau que la guadeloupe !!!

      à la base de bouger ses fesses !!!

    • Et si toutes les bases syndicales se rassemblaient en une vaste coordination, hors des chefs, pour rejoindre le mouvement commencé par les Antilles, les profs, étudiants, infirmières et tous les salariés qui sont déjà en lutte dans leurs entreprises qui sont sur le point de dégraisser le personnel ?

    • mon Dieu : mais si la "base" s’organisait en une vaste coordination, il faudrait des chefs à cette coordination : donc de futurs traitres....et la coordination pourrait même devenir un syndicat, horreur !
      arretez de casser du syndicat ! sans eux, pas d’orga, pas de structures organisées, et quoi qu’on en dise, pas d’action, car à attendre la "base", on risque aussi d’attendre longtemps !
      nono34

  • Les syndicats peuvent estimer qu’ils ne sont pas capables d’une mobilisation dure et longue.
    La seule chose qui les ferait changer d’avis est le débordement par la base et la naissance de coordinations assez larges pour lancer leurs propres mots d’ordre.

    • OUI C’EST VRAI QU’IL FAUT DES SYNDICATS, encore faut il que les ouvriers ouvrent les yeux enfin, et se rendent compte quel est le syndicat qui les défend le mieux,comment se fait il qu’il y ait tellement d’ouvrier à la CFDT ???est ce un syndicat qui défend les ouvriers ??il est encore le seul à avoir signé le dernier accord !!!!les ouvriers aussi devraient faire une plus grosse pression sur leurs secrétaires s’ils ne prennent pas les bonnes décisions,je crois qu’il s’en remettent trop à leurs secrétaires qui eux souvent pensent d’abord à eux. AL de TOULOUSE

  • Mais peut-on réellement parler de "syndicat" ? Pour mémoire, un syndicat est une "organisation chargée de défendre les intérêts des salariés". Est-ce le cas ?

  • qu’ils commencent par refuser de voir le president tant que TOUS les syndicats ne sont pas conviés a la discussion, et le 19 Mars.....Completement demotivée il joue leur jeu et c reparti pour une grosse e****lade generale !!

  • C’est un capitulation des syndicats qui ont "osé" faire une journée d’action le 29 Janvier en espérant bien ne pas être dépassés par la base.

    Aujourd’hui ils reculent la date de la journée d’action qui aurait dû se continuer le 30/01 au 19 mars,espérant bien que d’ici là la base sera calmée par les divisions qu’ils vont organiser et,peut-être même vont-ils retarder encore la date pour approcher le 1er Mai et les vacances !!!

    Et au moment des vacances ils nous promettrons ,tous en coeur, une rentrée chaude !!

    Bande de fumiers,c’est inadmissible !!!

    Il faut vraiment que nous arrivions à démarrer un mouvement à la base sans s’occuper de ces traitres ;seul moyen d’arriver à notre but.

    François (qui a les boules menu !!!)

  • vous feriez quoi sans syndicats ???? rien !!!!

    Je ne sais pas si on ferait rien "sans", mais en tout cas je sais qu’"avec" on fait peut être mais qu’on n’arrête pas de reculer.

    Pour reculer ça peut se faire tout seul, et surtout pour bien moins cher et sans se faire chier et nourrir une armée d’aparatchicks qu s’alignent sur les désirs de Sarko pour faire semblant de mobiliser.

    En 89 y a eu besoin d’un môme et d’un tambour pour mobiliser et prendre la Bastille. Et en 40 si les Communistes avaient attendu l’accord du CC dont les membres étaient soit en prison, soit en exil, pour commencer la Résistance on parlerait tous Allemand, (Ou Américain), en ce moment.

    La question c’est pas quoi faire "sans syndicats". la question c’est quoi faire quand les dirigeants des Syndicats pensent plus à leur avenir propre, ou à leurs intérêts perso, qu’à ceux de leurs syndiqués.

    Si c’est le bordel, c’est pas la faute aux "syndicats", mais celle de ceux qui prétendent les gèrer à leur guise.

    G.L.

  • LAMENTABLE !!!!!!momo11

  • Je pense que l’on se trompe d’adversaire,les syndicats heureusement qu’on les a ! - En ce moment le taux de syndicalisation pourrait remonter combien sommes nous de syndiqués toutes organisations confondues ?- c’est à l’intérieur qu’on change et modifie la donne... la cible, c’est la politique gouvernementale, pas les syndicats - Arrêtons de déconner, syndiquons nous mêlons nous de nos affaires avec des moyens qui sont les nôtres et mobilisons tous azimuts !
    A noter que pour les prudh’omales les seuls a à avoir fait le plein pour aller aux urnes c’est le syndicalisme patronal, ils ont sûrement compris l’efficacité !
    à nous d’en tirer les conclusions et mettre ce qu’il faut en face !
    A noter aussi que les manifs en période de congés scolaires ou les week end font rarement le plein, c’est sûrement une raison pour avoir choisi une date si tardive - A moins qu’un mouvement spontatné... mais je l’’ai rarement vu et j’ai
    68 ans...et je lutte depuis presque 50 ans, les acquis, c’est tous les jours qu’ils sont à défendre, et ce depuis le moment de leur obention.

    • les manifs en période de congés scolaires ou les week end font rarement le plein

      Salut Arlette 33 - ok avec toi quand on es t dans une période de relative prospérité

      là c’est pas le cas, la paupérisation avance à fond, et on est au bord de la catastrophe -

      et même si on n avait pas "fait le plein" (ce qui reste à voir et dont je en suis absolument pas convaincue du tout) on devait continuer de souffler sur les braises.

      Perso, je suis verte de rage (je ne me sens pas trahie car je m’attendais à un coup comme ça). Et je vais le faire savoir à qui de droit. Et faire en sorte aussi avec mes camarades motivés et qui sont dans une optique lutte des classes à nos "modestes niveaux", on inverse cette tendance capitularde et que notre courant reprenne le dessus.

      Mais je ne cache pas qu’o na besoin d’aide extérieure aussi, et que s’il faut entendre la critique, s’il y a des tas de choses à changer etc c’est pas de lire ou d’entendre à longueur de journée qu’o n est tous et toutes des pourris des vendus de la base au sommet qui va nous aider à redresser la barre.

      C’est la solidarité et la fraternité entre travailleurs syndiqués et non syndiqués, la construction collective, dans les boîtes, qui va aussi nous permettre de lutter contre les courants d’aménagement du K....

      LL

    • Je suis d’accord avec toi, la période réclame une riposte d’envergure, mais malheureusement, je ne suis pas persuadée que ceux qui n’ont pas la "culture" de la manif. vont tenir dans la durée et je crois qu’il y a beaucoup de travail de débats et de discussions à avoir pour faire progresser hors et dans l’entreprise le rapport de force conséquent nécessaire - en tout état de cause convaincre de l’efficacité des luttes syndicales, c’est indispensable ce n’est pas à toi que je vais l’apprendre tu me sembles être au fait de la démarche.... je déplore comme toi que nous soyons confrontés en ce moment " aux vacances scolaires " - voyons ce que cela donne avec les jeunes lycéens en de telles périodes ???... multiplions les luttes dans chaque entreprise pour construire ce rapport de forces, nous avons de quoi, je pense !... d’ici la manif du 19 mars trop tardive je suis d’accord, créons les conditions d’une réussite et d’un prolongement immédiat pour le 19mars puisque cela nous est proposé.
      Ce que je crains le plus, ce sont les bilatérales, les syndicats reçus un par un, la CFDT faible dans ses baskets Chereque( souvenons nous de Notat.... qui fait carrière par ex.) mais les salariés ne sont pas des cons et c’est à eux que nous avons à faire c’est sur eux que nous devons compter si la rapport de force y est nous imposerons aux organisations et aux politiques, nos choix !

    • ceux qui n’ont pas la "culture" de la manif

      Quelle "culture de la manif" ???

      C’est pas la culture de la manif qui manque. C’est l’organisation d’un vrai combat de classe. Et vec tout ce qu’on peut mettre en oeuvre comme action pour répondre au niveau de l’agression. Et "la manif" c’est un moyen parmi bien d’autres.

      Et il faut des représentants qui payent de leur personne autrement qu’en gamelant avec le Pouvoir.

      Ca me fait rigoler les mecs qui disent qu’il faut attendre que les gens se syndiquent, AVANT de faire quoi que ça soit.

      L’expérience elle a prouvé que même "syndiqués" les gens ne se mobilisent pas si ceux qui sont en charge de les motiver restent l’arme au pied ou tergiversent.

      Et je signale aussi au passage que même lorsque les syndicats n’ont pas existés ou ont été interdits y a des révolutions qui se sont faites, et même ont abouti.

      Vous croyez quand même pas que le Peuple russe était "syndiqué" et "encarté" au Parti social révolutionnaire à 90% en 1917 ??? Ou les Cubains ???

      Et aux Antilles française, ils sont "tous syndiqués" ? Comme je connais bien là-bas, et que j’y entretiens des relations, je peux vous donner le taux de syndicalisation. C’est pas significatif de la mobilisation.

      Faut faire . N’importe quoi, mais faut faire quelque chose.

      Et surtout le faire AVEC les principaux concernés : Ceux de la base.

      Parce que de toute façon ça va péter. Et si c’est pas DANS le "bon sens" ça risque de l’être dans un sens qu’on risque vous et moi de regretter.

      Parce qu’il y en a qui n’attendent que de récupérer les choses en leur faveur.

      Quand certains de leurs ex-syndiqués déçu viendront leur chauffer les pieds en chemises noires j’espère que certains dirigeants bien collaborationnistes et légalistes se souviendront de la chose.

      Et je suis pas "pessimiste". Ca s’est déjà passé avant,... et plusieurs fois.

      Je vous fait grâce des dates ou des détails.

      G.L.

    • je n’ai jamais dit qu’il fallait se syndiquer pour passer à l’action ! c’est tout de même mieux de représenter une force organisée qui de toutes façons à l’issue sera partie prenante de négociations ( en 1968 les accords de Grenelle ) -
      Bien sûr qu’il faut faire quelquechose et que c’est urgent mais pas n’importe quoi n’importe comment à ce que je saches aux Antilles, ils n’agissent pas sans organisation ! Expliques moi aussi pourquoi les élections professionnelles
      démontrent que les salariés votent massivement CGT par exemple et sont si peu syndiqués c’est bien quelque part qu’ils adhèrent à quelquechose...
      Je suis fille de déporté politique et ma mère était FTP, à la libération c’est bien le programme du Conseil National de la Résistance qui a été l’instigateur de
      nos acquis sociaux la Sécu. les régimes de retraite par répartition les nationlisations de l’énergie, la société nationale des Chemins de fer, le vote des femmmes, les CE etc.etc.... Bref unpeuple sans mémoire, est un peuple sans avenir et j’en arrête là

  • STRATEGIQUEMENT ,LA DATE EST TROP ELOIGNEE !!!!
    IL FAUT RELAYER LES ENSEIGNANT CHERCHEURS ET LA GUADELOUPE

    • OK la date est éloignée ! j’ai donné mon avis, il y a si longtemps que la CGT met tout en oeuvre pour construire l’unité syndicale ( G.Seguy) et le rassemblement le plus large possible - relayer les enseignants chercheurs et la Guadeloupe évidemment, je suis comme toi un autre mai 1968 est-il réalisable ,question ?
      Pour ce qui concerne la non participation de l’ensemble des orgas le 18, je n’entends pas beaucoup de protestations de la part des plus aux responsables de ces orgas. ? Pour ce qui concerne l’UNSA Sarko. aurait ressorti un texte, je ne sais plus lequel pour les écarter de la négociation - L’"UNSA s’exprime en précisant ne pas vouloir tomber dans le panneau d’une division syndicale ( stratégie Sarko. en ne convoquant pas tout le monde ) se mettant à l’abri derrière un texte légal lequel ? ma mémoire me fait défaut ! Pour l’UNSA c’est sans doute une manoeuvre de plus pour diviser Public/Privé - C’EST STRATEGIQUE - l’UNSA a je crois participé à l’intersyndicale et est partie prenante de la plateforme commune adoptée pour cette entrevue - L’important c’est qu’ils soient dans l’action et ne tombent pas dans le panneau, je crois qu’ils l’ont compris. Pour SUD, je ne sais pas, je ne les ai pas entendu !
      En tout état de cause NE TOMBONS PAS DANS LE PANNEAU DE LA DIVISION si savemment orchestrée par SARKO !

  • Communiqué de la CGT du 29 Janvier 2009

    "..Lors de la réunion du 2 février,la CGT proposera de nouvelles initiatives pour consolider le rapport de force et l"unité.

    La CGT appelle l’ensemble des salariés et ses organisations à prendre appui sur la puissance exceptionnelle de la journée d’aujourd’hui (29 ),pour déployer SANS ATTENDRE,de nouvelles mobilisations dans les entreprises et les localités."

    Communiqué de la CGT du 6 février 2009

    "...Ni les propos du président de la république,ni ceux de la présidente du MEDEF,ne répondent aux revendications de la déclaration commune du 5 Janvier,des 8 organisations syndicales.Ils confirment le bien fondé de la mobilisation des salariés,ET LA NECESSITE DE LA POURSUIVRE ET DE L’AMPLIFIER.DANS LES ENTREPRISES,le nouveau rapport de force crée par l’ampleur de la mobilisation DOIT SE TRADUIRE EN ACTIONS POUR LES SALAIRES ET L’ENSEMBLE DES REVENDICATIONS.

    LA PRESSION DE LA MOBILISATION DOIT S’EXERCER SUR LA RENCONTRE DU 18 FEVRIER. "

    OUI la mobilisation du 29 était exceptionnelle,en regard des quelques années que nous venons de passer.

    Mais de là à être celle du "grand soir ",on est loin du compte,sinon nous serions en grève .

    Sur 26 millions de salariés (environ ) 2,5 millions ont manifesté.

    Combien de grévistes ?

    Combien de RTT,combien de congés ? des heures de délégation ?

    Alors quand la CGT dit au soir du 29,qu’il ne faut pas ATTENDRE,et qu’il faut mobiliser dans les entreprises,ce n’est pas pour amplifier le mouvement ?

    Ce n’est pas aussi pour peser sur les réunions intersyndicales ? Ce n’est pas pour éviter cette connerie du 19 Mars ?

    Ce n’est pas pour contrecarrer les défections des OS réformistes ?

    Alors avec mes Cdes de la CGT,nous allons tout faire pour peser en effet,par l’action syndicale,AVANT LE 18 FEVRIER,c’est la priorité.

    Quant à ceux qui passent leur temps à insulter les syndicats,en particulier la CGT,alors que le taux de syndicalisation des salariés est de 7%,continuez à vous tromper de cible ! ( heu...tromper..peut-être pas ).

    LE REBOURSIER

    • Sur 26 millions de salariés (environ ) 2,5 millions ont manifesté.

      Combien de grévistes ?

      Combien de RTT,combien de congés ? des heures de délégation ?

      C’est vrai que beaucoup de personnes ont posé un jour de RTT, de congés pour aller à la manif du 29 janvier, soit par crainte du patron, ou non syndiqué mais favorable à l’expression du ras le bol, soit pour ne pas perdre un jour à cause de leurs salaires de misère.

      Savoir combien de grévistes, c’est facile, ils l’ont signifié à leur patron.

      Par contre les autres, ainsi que les chômeurs et les retraités, les mères de famille aussi, c’est plus confus, mais sûrement très très nombreux, et les chiffres des syndicats compteurs sont sûrement plus près de la vérité que ceux de la police. Ce qui me fait dire qu’on était probablement plus de 2,5 millions dans les rues, et en rangs serrés en plus. En tout cas, je ne me souviens pas d’avoir connu une manif plus imposante que cette dernière dans ma ville.

      Syndiqués ou pas, il ne faut pas en rester là. Mais c’est vrai qu’il serait préférable d’être un max syndiqués, je suis sûre que ça nous changerait la vie, que les patrons ne feraient pas ce qu’ils nous font impunément. Et la CGT de mémoire d’homme a toujours été le syndicat le plus proche de la classe ouvrière, et de loin le plus dur dans ses actions, ses négociations. C’est pas pour rien si le Médef en a une trouille viscérale.

    • Tout à fait d’accord avec toi ,au lieu d’essayer de " discutailler " pour faire comprendre j’aurais mieux fais de balancer directement le communiqué de la CGT avec les arguments qui sont les tiens et les miens, tu l’as fait, cela remettra peut être de mettre quelques idées constructives en place pour
      une réelle action de masse. Merci Camarade

    • Salut Le reboursier mon frère

      Tu mets le doigt là où ça fait mal je pense, en tout cas moi ça me fait mal - on confond manifestation de 3 millions de personnes et blocage , grève, "en masse" comme se plaisent si bien à dire de nbx "va t en guerre".

      Les manifs on peut même en faire des à 5 millions, je pense que tant que le patronat a la thune et le fusil, ils s’en caguent de nos manifs.

      1° si i l n’y a pas une organisation sérieuse et entraînée face aux nervis du pouvoir et que le but du "jeu" est juste d’envoyer au trou et de faire gazer et castagner qques centaines ou même plusieurs milliers de manifestants, on sera bien avancé

      2° si il n’y a pas des grèves qui s’étendent et qui bloquent le patronat s’en branle ça lui fait une belle jambe et je pense qu’à ce prix là on peut lui faire des manifs tous les j ours.

      "Faire masse" c’est bien et je ne veux pas insulter les MANIFESTANTS (qui en sont pas forcément des militants) mais j’ai quand même croisé un paquet de gens dans la manif dont la conscience politique "de base" était proche de zéro et qui en étaient ENCORe à regretter que ce soit pas BAYROU qui soit passé en mai 2007.

      y’en a beaucoup qui disent "on en veut plus de Sarkozy" mais qui seraient prêts à mettre Royal à la place (quand on lit qu’elle appelle à "l’unité nationale" pour empêcher les révoltes et gérer la crise tu flippes un peu...)

      Par contre là où je rejoins certaines critiques c’est qu’on a un problème à la fois de discours, de fondement de classe clair et net, au sein même de nos orgas. Mais aussi un problème de communication - ça n’aide pas pour les luttes.

      Mais fondamentalement, je p ense surtout qu’on a un problème "d’utilisation" de la CGT.

      De mon modeste point de v ue, ce que je vois c’est que dans les taules où ça canarde vraiment dur en ce moment (pas forcément toutes industrielles et pas forcément les p lus médiatiques) , la CGT en particulier, mais le syndicalisme en général , est absent, ce sont des DESERTS SYNDICAUX, et que pour construire le mouvement, il faut impérativement s’appuyer à la fois sur les professions et sur les UL dans ces boîtes là.

      Je vais me répéter pour moi i l y a un problème en haut certes mais également "à la base" et ça j’aimerais bien qu’on se penche sur le problème et qu’on en discute sérieusement. La responsabilité de la base dans une orga comme la CGT ne peut PAS être éludée.

      Si Thibault avait moins de mous du genou sous le coude, entre autre ,n il serait peut être obligé d’agir autrement.

      Enfin je dirais une chose, on piaffe - et c’est normal - les choses ne vont pas comme on voudrait , je suis d’accord, mais attention à ne pas sous analyser la situation, la cartographie prolétarienne de la France, si je puis dire.

      La grosse déflagration de la crise n’est pas encore arrivée dans les boîtes où justement à cause du désert syndical ça va faire très très mal (ambiance ghetto de Varsovie si vous permettez l’image osée).

      Par contre on voit bien qu’elle va rriver à partir de mars je dirais et violemment.

      Donc pour une fois GL je ne suis pas d’accord avec toi (si je t’ai bien compris) sur un point "stratégique" - bien sur que oui, tu as raison, la révolte qui se lèvera fatalement, peut tout à fait aller dans un sens fascisant qu’on regrettera amèrement - mais le seul moyen d’enrayer ça, de mon point de vue, c’est pas de faire monter une manifestation permanente de masse face au premier flic de France, pour au final, quoi ? plébisciter Bayrou...

      Non. c’est de se magner le cul nous dans la CGT, à reconstruire l’interpro au local, à réapprendre à utiliser à fond les ressources de base de la CGT, nos outils de classe, et à créer et fortifier les syndicats et les sections syndicales dans les taules et à former un minimum les nouveaux arrivants.

      On connait toutes et tous des syndicats qui ont des délégués syndicaux qui ne participent jamais ni de près ni de loin à la vie des UL, qui se la jouent ultra corpo et entretiennent des relations un peu "space" avec le patronat de la branche, et bien je suis désolée, mais ces branches basses pourries, là , on est pile dans une époque où il faut commencer par les couper.

      C’est ce que j’arrête pas de dire quand pour plaisanter (pas tant que ça) je dis : camarades cheminots filez un coup de main aux secrétaires et assistantes qui bossent dans les bureaux d’études par exemple ,et qui sont précarisées isolées maltraitées, souvent sans CE, à peine un DP, dans leurs boîtes, pour commencer et puis développer leurs luttes - voilà un premier avis concret, et ça, ça se passe dans les UL et avec l’appui des UD en lien avec les fédés concernées où sont identifiées les plus grosses carences syndicales.

      Notre pire ennemi aujourd’hui je dirais donc deux choses : les déserts syndicaux dans des "forts bassins d’emplois" 1 ° et le délitement du travail collectif en interprofessionel et avec les UL.

      Si on ne redresse pas la barre d’urgence sur ce type de sujets, on pourra se rouler part erre en s’arrachant les cheveux encore longtemps que des directions syndicales qui ne nous conviennent pas, nous trahissent, nous freinent, quel e mouvement ne décolle pas etc....

      La différence entre mai 68 et aujourd’hui de mon point de vue c’est ça, plus une question de composition sociologique et de "culture familiale" qui se surajoute. La secrétaire qui avait 25 en 68, elle vivait avec un ouvrier, ou son père était ouvrier, voire sa mère et souvent les parents étaient syndiqués (puisqu’ils étaient de la génération "faste" qui a vu notamment 1936 .

      Celle qui a 25 ans aujourd’hui elle vit peut être avec un cadre, son niveau de vie, ses "aspirations" se sont embourgeoisées, et si ça se trouve ses parents n’ont jamais été syndiqué de leur vie...alors voilà, oui, y’a du pain sur la planche, camarades , on le sait , faut pas sombrer ni dans la contestation stérile (j’ai pas dit qu’il ne fallait pas critiquer ni pointer du doigt les problèmes et encore moins se fermer la bouche au contraire) , ni dans le mépris, ni dans le désespoir , il faut aussi se faire notre auto critique et avancer.

      Mais bien sur ce "diagnostic" n’engage que moi ..

      Fraternellement

      La Louve

    • Et en plus je dirais qu’il faut rappeler les retraités syndiqués qui ont tenu la dragée haute au patronat lors des grosses grèves dans la métallurgie par exemple dans les années 70/80, avant son démantèlement pour le plus gros.
      Le rappel de ces anciens syndiqués de la CGT pourrait bien regénérer la base qui voudrait bien mais n’ose pas, ou ne sait pas comment faire, vu l’affaiblissement du mouvement syndical (8 % seulement) après le passage de Mittérand au pouvoir en 81.

    • Je pense que tu as raison La Louve, y compris sur le fond, mais tu ne m’as pas compris ou je me suis mal expliqué.

      Je ne dis pas qu’il faut attendre à la base pour expliquer, éduquer, motiver. je dis qu’au sommet il ne faut plus se faire d’illusions sur leur volonté de combativité.

      Et je dis aussi que si au sommet des syndicats ils pensent qu’ils vont s’en tirer indemnes parce qu’ils ont ménagé la chèvre et le chou, ils vont comprendre trop tard que c’est eux les choux. Et qu’en plus au dessus de la chèvre qui va les bouffer il y a le Grand méchant loup. (Pas ton frangin, mais le "vrai" de loup).

      Pour le problème de "se démerder" tout seuls à la base, je pense qu’il y a un moment que ceux qui y sont vraiment ont commencé à le faire. Simple question de survie.

      Mais encore faut-il comprendre qu’il est difficile de maintenir des positions cohérentes alors que ceux dont on se revendique, les "chefs", tiennent une toute autre ligne. Quand ils ne démolissent pas tout simplement ceux qui s’engagent sans eux.

      Il me semble t’avoir entendu parler de St-Nazaire ? Tu vois ce que je veux dire ???

      Des directions qui ne font rien c’est déja des boulets. Mais des directions qui vont à-contrario des intérêts de la base, c’est carrément explosif. Et même si on s’en fout de se faire traiter de "dissident" ou de "gaucho" parce qu’on est en phase avec la base alors que les directions sont en phase avec le Pouvoir, ça n’arrange pas la communication militante.

      G.L.