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Les victimes du phosphore blanc

Publie le dimanche 25 janvier 2009 par Open-Publishing
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Cairo hospitals treat Gaza’s war-scarred children -25 Jan 09

http://english.aljazeera.net/news/m...

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  • L’emploi de ces armes est réglementé par la Convention sur les armes classiques de 1980, plus spécifiquement par le protocole III "sur l’interdiction ou la limitation des armes incendiaires", entré en vigueur en 1983, et qui prohibe notamment leur utilisation dans les zones peuplées de civils

    En théorie, cette arme explose en l’air et est utilisée pour générer un "écran de fumée" de protection, ou pour marquer des cibles pour l’aviation, explique M. Cobb-Smith. "Il n’y a aucune justification tactique à son emploi à Gaza", estime-t-il. "Je pense que c’est ici une arme de terreur qui vise à effrayer les gens, mais aussi infliger des dommages physiques et détruire des bâtiments.

    Lorsqu’il entre en contact avec la peau, le phosphore blanc brûle le muscle en profondeur jusqu’à l’os, et il continue de brûler les tissus tant qu’il est en présence d’oxygène.

    Des délégués d’Amnesty International ont trouvé dimanche des morceaux de phosphore blanc encore incandescents dispersés dans des zones résidentielles de la ville de Gaza. Ces morceaux restaient dangereux pour les habitants et pour leurs biens ; les rues et les ruelles sont pleines d’enfants qui jouent, qui sont attirés par les débris de la guerre et n’ont souvent pas conscience du danger.

    amnesty.