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Lettre au Président de l’Union des Comores
Publie le vendredi 10 juillet 2009 par Open-Publishing5 commentaires
Abdoulatuf Bacar
Étudiant à Paris
2 place Alfred de Musset
93120 LACOURNEUVE
abdoulatufb@yahoo.fr
06 23 54 62 88
Paris le 9 juillet 2009.
PRESIDENT DE L’UNION DES COMORES
Palais Beit Salam, MORONI COMORES
L’HEURE DE L’INTROSPECTION
Monsieur le President,
La nuit du 29 au 30 juin 2009, le vol IY 626 de l’Airbus A310 Yémenia Air transportant plus de 150 personnes s’est abîmé dans la mer peu avant son atterrissage à l’Aéroport Prince Saïd Ibrahim aux Comores. Embarqués à Roissy dans un Airbus A 330-200, les passagers ont changé d’appareil comme ils en ont l’habitude pour embarquer dans un Air bus A 310 lors d’une escale à Sanaa au Yémen.
Les Comoriens de tout horizon sont attristés et n’ont cessé depuis, d’exprimer leur vives douleurs et manifester leur colère face à ce drame qu’on aurait peut être pu empêcher ou en limiter les dégâts. Empêcher, par ce que la diaspora comorienne en France s’est beaucoup exprimée là dessus attirant l’attention des autorités de Yémenia, principale Agence assurant le trafic quotidien entre l’Europe, l’Orient, l’Afrique et les Comores. Limiter les dégâts puisque si les autorités comoriennes avaient, n’en serait que le minimum des moyens logistiques, le bilan ne serait pas aussi si lourd.
Ainsi et au delà du deuil national, qu’envisage-t-on pour aider les familles des victimes afin que toute lumière soient faite et justice leur soit rendue ? Quelles sont les vraies questions que nous devons se poser à l’heure actuelle ? Quels sont les vrais débats fertiles que nous devrons imposer à l’espace public comorien devant impliquer tout le monde dans la lutte à venir ? Le drame de L’A 310 n’est-il pas l’occasion de procéder à une réflexion introspective sur un État comorien ? Serait-il toujours un tabou, le fait de faire notre propre critique introspective ?
L’heure a sonné ! le coq a chanté ! réveillons-nous, il est temps ! On ne va certes pas attendre couler une seconde, quand il s’agit de conscientiser le peuple comorien sur le drame qui vient de se produire en particulier et sur la situation précaire de l’État comorien en matière de sécurité de tout bord. Après la catastrophe maritime du bateau Samson qui a lieu en 2003 dans lequel beaucoup de Comoriens ont péri. Quelques mois encore après l’incendie sauvage qui a mis en cendres un bateau au bord du port de Moroni, on assiste encore une fois au drame le plus horrible que le pays n’a jamais connu dans son Histoire. La fréquence de tels évènements mortels dans le pays nous renvoie à des interrogations légitimes sur la sécurité nationale.
Qu’est-ce que la sécurité nationale ? Que désigne-t-on par « sécurité » nationale ? Relèvent-elles de la sécurité nationale, seules les actions relatives à l’armée nationales ? Mais en fait, quelles actions ? S’agit-il de quelles actions de l’armée ? Des arrestations lors des grèves et manifestations contestataires ? Est-ce pour de telles interventions occasionnelles que nous devrons toujours compter sur les autorités nationales garantes de la sécurité globale du pays ?
– Non et non ! Ce n’est pas du tout cela. Les moyens, nous ne les avons certes pas comme en disposent d’autres pays, surtout les plus riches. Mais a-t-on pensé un jour à l’idée d’équiper l’armée nationale d’autres engins que des fusils et des grenades lacrymogènes ? Ma démarche consiste à appeler toutes les forces comoriennes, qu’elles soient politiques, sociales, civiles et autres pour se poser les vraies questions aujourd’hui. Les questions qui puissent nous ramener un peu plus loin et devant nous propulser vers l’au delà des simples constants que nous avons l’habitude de faire.
Monsieur le président, je suis loin de vous porter toute leçon vous évinçant, ce ne seraient pas du tout mes motivations, mais être intellectuel aujourd’hui, je pense, c’est assumer des gros risques qui, pourtant ont pour objet et fruits la quête d’une justice pour tout le monde. Telle est d’ailleurs ma démarche Monsieur le Président.
Je vous écris comme je le fais pour les hautes instances nationales sensibles à la question de la sécurité nationale afin de vous prévenir que l’heure de passer à l’introspection a sonné. Vous devrez et c’est l’évidence, pour apaiser les esprits populaires traumatisés par le crash du 30 juin 2009 tout oeuvrer dès lors avec audace et conscience sur la question de la sécurité nationale.
Et ceci pour être clair, nous devrons se fixer des primautés définies relatives à la sécurité pour :
– équiper les casernes nationales existantes de matériels de sécurité et d’urgence.
– Procéder à la formation et à la création des jeunes pompiers nationaux
– OEuvrer pour des centres de plongeurs
– Penser à bien équiper l’aviation civile nationale et lui doter de vrais Responsables maîtrisant la
technique et non pas le contraire.
– Et enfin ordonner à ce que des plaques mémorielles soient faites en hommage aux victimes du Samson et du crash de l’A 310 dans les lieux respectifs dont le Port de Moroni et l’Aéroport Prince Saïd Ibrahim.
Par ailleurs, la majorité, si ce n’est pas l’ensemble des Comoriens surtout en France crient haut et fort la victoire d’avoir eu gain de cause auprès des autorités yéménites qui envisagent mettre fin à leur service aérien avec les Comores. Je ne suis pas parmi ceux qui partagent un tel sentiment car notre victoire ne peut pas se limiter juste là. Le gros boulot reste à faire ; en prenant le Yemenia comme principale agence pour les Comores malgré les nombreuses reproches qui lui sont faites, les Comoriens le faisaient puisqu’ils n’avaient plus le choix.
Si les Comoriens s’expriment pour l’arrêt définitif du contrat avec Yémenia Air, comprenez bien, Monsieur le Président que l’objectif ne se résume pas au simple fait de repousser Yémenia. C’est plutôt le désire d’espérer voyager dans des conditions normatives et inciter les organes compétents nationaux et internationaux à saisir de tels gros dossiers sensibles sur la sécurité, qu’elle soit aérienne, terrestre ou maritime nationale et internationale.
Le défi que nous avons à relever est donc plus complexe qu’il incombe, je le sais à tout un chacun et
à tout un monde. Mais sachiez-le Monsieur le Président qu’il serait aussi irrespectueux de faire de
tels sacrés voeux à l’adresse, autre que la vôtre en tant que Premier Gérant et Garant de la Sécurité
de la Nation.
Sur ce, veuillez croire, Monsieur le Président à l’expression des mes salutations les plus dévouées.
Abdoulatuf BACAR, Étudiant à Pris 8 Saint Denis.
Messages
1. Lettre au Président de l’Union des Comores, 10 juillet 2009, 21:32, par zaidou
Je suis ému et trise. Triste car j’ai l’impression que l’on oublie les comoiens qui périssent dans le bras de mer séparant Mayotte d’Anjouan. Des Comoriens qui souhaitent rejoindre leurs proches à Mayotte.
Dans la nuit du 3 au 4 décembre 2007, une collision entre un kwassa et vedette de la PAF a fait plusieurs victimes parmi les passagers du kwassa. La CNDS et plusieurs témoins ont mis en cause lees agents de la PAF. Ils viennent d’être lavés par la justice française
2. Lettre au Président de l’Union des Comores, 10 juillet 2009, 22:23
Bonjour. Il paraît qu’un avion est affrété lundi pour transporter les familles des victimes à Moroni. je n’en entends pas parler dans la presse. J’espère qu’elles sont bien informées...
3. Lettre au Président de l’Union des Comores, 10 juillet 2009, 22:34, par djimmboy
cher frere
je suis un jeune comorien néé au comores mais je suis arivé en france a l’age de 6 ans
je n’ai jamais oublié d’ou je venais je suis fiere d’etre comorien mais la verite il faut me force pour que je retourne la bas
aujourd’hui notre pays est malheureux car les gouvernement qui ce suxcede ne pense qu’ a s’enrichir sur le dos du peuple
aujourd’hui dans notre pays il ya certain village qui n’ont pas de lumiere en 2009 . il n’y pas de route , pas de pompier , des femmes meurt encore en couche par manque de soin .
somment nous aujourd’hui meme un pays du tiers monde car demande pardon c’est une logique que je ne pense pas trop demande hors yemenia a ce jour n’a toujours pas demande pardon au peuple comorien mais c’est contenté de parle de 2 vols gratuit et de 20 000 euro au famille des victimes parce que malheureusement le peuple comorien c’est sa un peuple qui ce fait achete
aucune des vies de ce vols n’a de valeurs 20 000 euro car pour les personne qui sont endeuillee c’etais un oncle un frere un pere une mere un enfant
comment vous peuple pouvais consentir a ce que cette avion que tous avons pris par manque de choix et que tous avons constaté le disfonctionnement evident le manque de respect auquels nous avions droit les problemes que tous avons constate et dont moi meme j’ai ete temoin notemment en 2006 ou l’ail de l’avion etais presque dévisé ou nous avions deja risque la mort comment le gouvernement comorien en trotre le l’homme qui ce dit president et qui na su se magnifeste qu’une semaine apres le drame et pour dire quoi ?COMMENT ce president peu consentir a ce que cette avions ce pose sur nos terre est ce un pays libre ou un pays sous dictatature ou le peuple n’a pas le droit d’exprime ses peures et ses craintes ses 142 victimes avait tous pays 1380euro pour venir gaspille de l’argent economise durement en france et les 2 ou 3 avions qui parte chaque semaine d’ete sont plein de gens qui ont economise et qui partent pour la plupart du temps avec plus de 10 000 euro qu’ils vont gaspillé au pays peut t’on alors dire que le pays est pauvre non mais ou va l’argent de l’etat les comoriens ne se posent meme pas la question 2 banque dans tous le pays pas de tourise car pas d’hotel pour les acceuillir pas meme une vedette pour allez sauvé les victimes les jeunes meurt en traversant la mere pour allez a mayotte pas de gendarme meme pas de policier mais les 2 ou 3 policier s’ achete avec 10euro alors messieur du gouvernement est ce que aujourd’hui notre pays n’est connu que pur le grand mariage et le coup d’etat de bob denard 12 faut t’il aujourd’ui que le peuple s’unisent et quemande la protection de la france et arrete de vote car nos parent vote nos parent esper reve oui mais pour quoi ? pour que vous vous aranchisIais DE QUELQUE DJANA a leur depend est ce que sa votre travaille dans ce pays quand est ce que nous jeunes comorien pouront dire ont a essayé ont essaye car notre fierte c’est notre pays
4. Lettre au Président de l’Union des Comores, 12 juillet 2009, 10:22
le plus souvent on a le sentiment que ceux qui s’expriment bottent toujours en touche. Aussi pertinente que parait cette lettre mais nous donnons à chaque à chaque oocasion l’image de personnes non conséquentes : nous voudrons ici dire qu’aux Comores les gens ont besoin d’être gouverné, d’être géré. De tous les gouvernements qui se sont succédés, aucun n’a laissé l’image d’une gouvernance. Ce sont les bons de caisse, les pots de vin et plus grave aucun citoyen ne veut voir la loi s’appliquer. Qui paie l’impôt ? de gâce les donneurs de leçon doivent se remettre e cause.
1. Lettre au Président de l’Union des Comores, 13 juillet 2009, 10:41, par A.B
Bonjour,
Qui paie les impôts ?
Payer les impôts est un devoir qui relève d’un circuit décisif populaire bien sûr mais certes orienté par l’Etat en tant qu’organe structuré et rassurant.
Croyez-vous que les Comoriens vont eux mêmes pouvoir s’ammasser devant le trésor public pour imposer à l’Etat qu’ils paient des impôts ? Et d’ailleurs quels impôts ? Mais les payer pour gagner quoi en contre partie ?
Je ne suis pas économistes, et pas du tout mais je connais mon pays. J’ai toujours constaté que les familles, les villages et aujourd’hui les régions peinent à construire les routes ménant chez eux, à éléctrifier leurs villes et villages, à construire leurs propres écoles. Et quant aux familles, elles assurent elles-mêmes la scolarité de leurs enfants de lamatenelle à la fac depuis les années 90.
Ne me dites pas que vous n’en êtes pas au courant de tout ça vous qui parlez d’impôts, vous qui parlez des "donneurs de leçon". Car ignorer ce que je dis suppose que vous vivriez dans une autre planète que "Terre" si vous êtes Comorien.
Les impôts émanent donc d’une politique initiée et établie par l’Etat qui, au retour est capable de compenser ce qu’on lui donne. Qu’est-ce qu’il donne l’Etat en ce sens ? Et qu’est-ce qu’il obtiendra en conséquence ?
Je suis désolé mon cher car vos propos me semblent ne pas tenir compe d’une réalité évidente de quelqu’un qui connait les Comores.
Je peux être d’accord sur une chose que vous n’avez pas dite mais que se laisse sous entendre ta réflexion : quel rôle peut jouer le peuple comorien pour contribuer à la marche au développement économique du pays ?
- Quand on parle du rôle des Comoriens pour le développement national, je pense directement à la diaspora nationale surtout en France. Celle ci est mieu placée pour impulser le pays vers le sommet. Car, on le sait très bien, les Comoriens en France vivent la conscience tranquille du fait qu’ils soient dans un pays libre et donc développé. Voyager même fait changer l’individus.
Je trouve que l’assistanat dont la diaspora comorienne fait toujours preuve à l’Etat comorien via nos divers projets villageois de développement incite l’Etat à sa passivité. Et là il y à dire encore car en contruisant une école et non pas une mosquée, en bitument les routes nationales et non pas les ruelles, la diaspora paie indirectement des impôts si lourds à l’Etat. Oui, des impôts on les paie quotidiennement. Je ne vais pas être encore si long, j’attends votre avis pour que je puisse évoluer si celà me sera nécessaire.
A plus.
Abdoulatuf Bacar