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Lettre ouverte à tous ceux qui soutiennent les inculpés du 11 novembre
Publie le jeudi 8 janvier 2009 par Open-Publishing9 commentaires

par Benjamin
(Date de rédaction antérieure : 7 janvier 2009)
Salut à tous,
C’est après trois semaines de décompression et un temps de réflexion, de lecture intensive de tout ce qui s’est dit sur cette affaire pendant que nous étions au trou, que j’entame l’écriture de cette lettre.
Je suis sorti de Fresnes voilà un peu plus de trois semaines maintenant, un peu déboussolé. Je ne m’attendais plus à être libéré aussi vite devant ce qui semblait être un traquenard si bien orchestré. Retrouver l’air du dehors et l’horizon du monde ont bien sûr été un grand soulagement, on s’habitue si vite à voir son existence bornée par des murs et des grilles, qu’il semble que ça fait des siècles quand bien même ça ne fait au fond que 2 ou 3 semaines. Je remercie du fond du cœur tous ceux qui se sont démenés pour nous sortir de là. Je suis sûr que malgré tout l’arbitraire qui entoure les décisions de justice, cette pression nourrie par les comités, les parents, amis et tous ceux qui ont senti à raison que cette affaire les concernait au plus près a eu un effet conséquent. J’aurais aimé pouvoir le faire d’une seule voix avec mes camarades co-inculpés mais comme vous le savez il nous est interdit de rentrer en contact d’une quelconque manière sous peine notamment de retourner en prison.
Mais je suis hanté d’une certitude : cette libération relève d’une « chance » inespérée, chance qui remonte à loin, celle d’une part d’être né blanc, d’avoir eu l’opportunité d’être diplômé, d’avoir des parents et des amis issus de cercles « privilégiés » dont la mobilisation a sans nul doute plus de chance d’être entendue que si j’étais né ailleurs et dans un autre milieu.
Je suis hanté bien sûr par le fait que deux de mes amis et camarades soient toujours incarcérés pour des motifs aussi rocambolesques, mais aussi par la pensée que des centaines d’autres personnes croisées notamment au cours de ma courte détention n’ont jamais eu cette « chance » et pour cause. Les prisons françaises ont englouti au cours des dernières années toute une frange de la jeunesse de ce pays, cette frange jugée inassimilable, sans cesse harcelée, toujours « déjà condamnée » et qui refuse toujours de rentrer dans les rangs étouffoirs de cette société. Un fait saute aux yeux quand on fréquente les cours de prison, une très claire majorité de détenus est composée par des jeunes des quartiers populaires, dont certains ont été abonnés aux séjours en prison. On remarque aussi le nombre effarant de personnes détenues, pour des périodes souvent très longues, sous le régime de la détention provisoire, régime dit « exceptionnel ». 6 mois, 9 mois, 1 an, 2 ans, 3 ans, sans procès et bien souvent sans preuve tangible. C’est qu’il est sans doute plus compliqué d’avoir des ‘témoignages de moralité’, des garanties de représentation recevables quant on vient de Villiers-le-Bel, Aubervilliers ou Bagneux, quand vos parents sont considérés comme étrangers, qu’ils ne maîtrisent pas la langue des magistrats et des media ou quand ils ne justifient pas d’une activité professionnelle stable et surtout reconnue.
Pas de misérabilisme toutefois, la solidarité se forge aussi derrière les murs des prisons, la politique pénale de ce gouvernement est en train de fabriquer une bombe à retardement. Plus on bourrera jusqu’à la gueule les geôles de ce pays, plus des destins vont s’y croiser et dresser des ponts entre tous ces milieux si savamment séparés à l’extérieur.
Le rapprochement entre les traitements politiques, policiers et médiatiques (cette triade tend à devenir une expression consacrée, peut être faudrait-il penser à les fusionner officiellement !), de l’affaire de Tarnac et celle de Villiers-Le-Bel l’année dernière est pertinente à plus d’un titre…
Novembre 2005 (Clichy sous Bois), CPE, élection présidentielle, Villiers-le-Bel, LRU, … deux parties de la jeunesse que tout a priori oppose, nourrissent conjointement la paranoïa du pouvoir.
La réponse ne se fait pas attendre et prend les même traits. D’un côté « lutte contre le règne des bandes » pour justifier la répression dans les quartiers après les émeutes, de l’autre, fabrication de toutes pièces d’une « mouvance anarcho-autonome », de « groupuscules d’ultra-gauche », comme repoussoirs à la révolte diffuse qui essaime au fil des mouvements de la jeunesse étudiante ou « précaire ». Dans les deux cas, une politique de communication de longue haleine pour dessiner les contours de « l’ennemi intérieur », qui débouche bruyamment sur des opérations coup de poing sur-médiatisées. Démonstrations de force démesurées, curées médiatiques, embastillements purs et simples. Faut-il le rappeler, outre les inculpés et incarcérés multiples de novembre 2005, cinq personnes sont toujours incarcérées après le coup de filet de Villiers-le-Bel et attendent un procès qui ne vient pas, faute de preuves. Aujourd’hui c’est notre tour, mais la chasse aux dits « anarcho-autonomes » est ouverte depuis plus d’un an, six personnes au moins ont déjà été interpellées et entendues devant les juridictions anti-terroristes depuis décembre 2007 pour des faits ou des suspicions qui n’avaient jamais relevé d’un tel régime juridique jusque là. L’étau se resserre et tous les coups semblent désormais permis.
Il a déjà été développé largement dans les communiqués des comités de soutien à quel point le recours aux outils de l’anti-terrorisme représente un glissement significatif des procédés de gouvernement et de la « gestion » de la contestation. Des scénarii déjà vus dans plusieurs pays au cours des dernières années (USA, Royaume-Uni, Allemagne, Italie…) débarquent avec fracas en France et signent l’entrée dans un régime où l’exception devient la règle. Ces procédures n’ont la plupart du temps rien à voir avec le « terrorisme » et ce quelle que soit la définition qu’on en donne, elle répondent à la logique millénaire de « en réprimer un pour en apeurer cent ». En d’autres temps on en aurait pendu « quelques-uns » à l’entrée de la ville, pour l’exemple.
Dans notre cas, il est très vite apparu que « l’affaire des sabotages de la SNCF » n’était qu’un prétexte opportun pour déployer au grand jour une opération de communication et de « neutralisation préventive » prévue de longue date (depuis l’arrivée de MAM au ministère de l’intérieur). La rapidité de la mise en branle de « l’opération Taïga » et l’absence quasi totale d’éléments matériels au dossier, même après les perquisitions et les interrogatoires croisés, dévoile très vite à qui n’est pas occupé à hurler avec les loups, la grossièreté du montage policier. Il aura pourtant été fait de sévères efforts d’assaisonnement de cette histoire un peu fadasse, un « groupuscule en rupture de ban et s’adonnant à la clandestinité », un « chef incontesté », son « bras droit », ses « lieutenants », des « relations amicales » ménagées dans le village par « pure stratégie ». Mais rien n’y fait les gens croient définitivement et heureusement plus « à ce qu’ils vivent qu’à ce qu’ils voient à la télé ».
Une fois répondu pour chacun à la question de sa participation ou non aux « actes de dégradation » sur les caténaires de la SNCF, reste cet immense gloubi-boulga qu’est l’accusation de « association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste ». C’est d’ailleurs le seul chef d’accusation qui pèse sur la plupart des inculpés dont moi-même.
Ce chef d’inculpation repose sur un faisceau d’informations et d’hypothèses disparates, réunies par les services de renseignement, mais que seule une prose policière pour le moins imaginative permet d’articuler entre elles d’une manière aussi unilatérale. Les liens d’amitié, politiques chacun à leur manière, deviennent sans l’ombre d’un doute des affiliations organisationnelles voire hiérarchiques. On fait d’une série de rencontres, de la participation de quelques uns à des manifestations, de la présence de certains autres relevée au cours des mouvements sociaux qui ont émaillé les dernières années, les présages de la raison d’être strictement ‘politique’ (au sens le plus classique et plat du terme) d’un « groupe » identifiable et isolable comme « cellule » (cancéreuse ?). Cela est une contre vérité absolue et détermine un certain nombre de contre-sens vis à vis de ce dont nous avons été diversement porteurs au fil des années.
Le délit « d’association » permet d’englober d’un seul coup l’entièreté de l’existence des personnes visées et tout peut y devenir un élément à charge : lectures, langues parlées, savoir-faire, relations à l’étranger, mobilité, absence de téléphone portable, rupture avec son ‘plan de carrière’ où avec son extraction sociale, vie amoureuse et j’en passe.
L’utilisation de ces outils « antiterroristes » n’est finalement rien d’autre que l’indice de l’agressivité propre à tout pouvoir qui se sait de toutes parts menacé. Il ne s’agit pas tant de s’en indigner. Il s’agit en tout cas de ne pas, ou plus, être dupe de cette opération de police politique. Elle n’est que la tentative, des tenants du pouvoir, de communiquer au « corps social » leur propre paranoïa, qui, elle, n’est peut être pas totalement sans fondement.
On parle beaucoup autour de cette affaire de l’essai intitulé « L’insurrection qui vient » et tout le monde y va de son hypothèse pour dire QUI est derrière cette signature qu’est le « comité invisible ». Cette question n’est intéressante que d’un point de vue strictement policier. Le choix éditorial d’anonymat qui a été fait doit être entendu, à mon avis, non comme une particulière paranoïa des auteurs (même si elle se trouverait aujourd’hui cent fois justifiée) mais par l’attachement à une parole essentiellement collective. Non pas la parole d’un collectif d’auteurs qu’on pourrait dénombrer, mais une parole qui s’est forgée dans les aléas d’un mouvement où la pensée ne saurait plus être attribuée à tel ou tel en tant qu’auteur.
Ce livre suscite beaucoup de désaccords, voire de réprobation y compris parmi nous qui avons pourtant fait l’effort de le lire et le comprendre. Il me semble que c’est l’objet même de l’écriture politique : mettre ce qui demande a être débattu sans délai au centre, le rendre incontournable, quitte à être cru et sans nuance.
Tous ceux qui, par ailleurs, prétendent savoir QUI est l’auteur de ce livre mentent purement et simplement ou prennent leur hypothèse pour la réalité.
Les « lectures » récentes de ce livre, notamment celle de la police et de quelques criminologues de salon posent à beaucoup la question de la « radicalité ». Cette « radicalité » nous est renvoyée à nous comme trait d’identité, voir comme chef d’inculpation qui ne dit pas son nom. Je ne me sens pas particulièrement radical, au sens d’être prêt à accorder les constats, les pensées et les actes (ce que plus personne ne fait malheureusement et depuis longtemps). Par contre la situation est radicale et l’est de plus en plus. Elle détermine des mouvements de radicalisation diffus, qui ne doivent rien à quelque groupuscule que ce soit. Chaque jour dans mon activité d’épicier notamment ou quand je sers au bistrot, ou bien encore quand j’étais en prison, je discute, j’écoute ce qui se dit, se pense, se ressent, et je me sens parfois bien modéré face à la colère qui monte un peu partout. Ce gouvernement a sans doute raison d’avoir peur que la situation sociale lui échappe, mais nous ne servirons pas sa campagne de terreur préventive, car le vent tourne déjà. Il vient de Méditerranée.
Il y aurait encore beaucoup de choses à dire, de doutes à lever, de manipulations à déjouer, mais tout ça ne fait que commencer. Ainsi ma position est en phase avec celle des comités de soutien qui fleurissent un peu partout : abandon des charges de « entreprise terroriste » et « d’association de malfaiteurs », libération immédiate de Julien et Yldune et de tous ceux et celles qui sont incarcérés à ce titre, pour commencer…
Viendra le moment où on devra bien nous rendre des comptes pour le préjudice énorme qu’on nous a fait subir, à nous, à Tarnac, mais aussi pour ce qui n’est qu’une provocation supplémentaire à l’encontre de tout ce qui ne se résigne pas au désastre en cours.
Messages
1. Lettre ouverte à tous ceux qui soutiennent les inculpés du 11 novembre , 9 janvier 2009, 00:18
C’est une lettre extrêmement forte, intelligente, bien sentie.
Je trouve aussi Benjamin (désolée j’ignore son nom) particulièrement courageux de l’avoir écrite, connaissant son "régime".
Je lui renouvelle modestement à lui et à tous les inculpés de Tarnac, et précisément à Julien Coupat Et Yldune Lévy, toujours en prison, tous mes voeux les meilleurs pour l’avenir, et mes encouragements sincères, ce combat est aussi le nôtre.
La Louve
2. Lettre ouverte à tous ceux qui soutiennent les inculpés du 11 novembre , 9 janvier 2009, 02:18, par Orphée
Merci de nous avoir adressé ce beau texte qui constitue aussi pour nous une analyse et une information importantes. Maintenant il y a cette m... de guerre de Gaza qui vient différer sinon compliquer la situation en France. Nous pensons beaucoup à Yldune Lévy et à Julien Coupat malgré toutes les horreurs à l’étranger et nous savons la machine folle dont ils sont l’objet et que pas une seule occasion de se justifier pour ne pas sombrer dans le ridicule est l’objet des ministres qui se sont trompés, ou qui ont si peu d’auto critique qu’ils prennent leurs thèses pour des réalités collectives (et c’est peut-êrte là qu’est l’erreur à propos du jugement des autres, de croire que’ils sont comme elle).
Vous avez fait les frais d’un pouvoir menacé dans sa propre sphère. Ce n’est pas explicable autrement. Chez Elias Canetti le dictateur(e) n’est pas l’empereur(e) mais le-la survivant(e). L’autorité assurée de son pouvoir devient magnanime.
Il faut se dire que tout se détendra de toutes façons au plus tard avec l’installation d’Obama aux Etats-Unis, même s’il n’est pas la mane céleste. Il a déjà pris une personnalité civile pour diriger la CIA c’est important pur le monde. Et les libertés étant mises au premier plan de sa cérémonie d’investiture, on ne voit pas très probable la prolongation du patriot act par les sénateurs majoritairement démocrates avec un président démocrate, à court terme.
Si le gouvernement français ne veut pas avoir l’air d’une féodalité régressive par rapport à son modèle atlantique il faudra bien que la parano se reativise et se relativise, ça se fera soudain et en douceur, le pouvoir n’a rien à y perdre en période de crise, au contraire..
En attendant il ne faut pas craquer quant à tes amis toujours incarcérés, s’ils sont fréquemment visités, ils tiendront or je ne doute pas qu’ils le soient ; et il faut que chacun de vous qui avez réussi à sortir se protège.
je te souhaite une très bonne année 2009 — y a pas de raison qu’elle ne soit pas belle. Julien et Yldune sortiront bientôt.... on y croit sans pour autant se déconcentrer de penser à eux. Tout a l’air très difficile, et soudain deveint simple et s’ouvre.
O.
3. Lettre ouverte à tous ceux qui soutiennent les inculpés du 11 novembre , 9 janvier 2009, 02:51
Chapeau bas !
Cette lettre témoigne de la force et de l’intelligence qui permettent non seulement de résister aux mauvais traitements et à l’injustice, mais de s’enrichir de ces expériences afin d’être plus fort encore.
Merci de faire la démonstration qu’il y a, parmi les pacifistes Résistants, des personnes de cette trempe. Merci, car ça donne de l’espoir !
4. Lettre ouverte à tous ceux qui soutiennent les inculpés du 11 novembre , 9 janvier 2009, 08:56, par Baron Rouge
Un grand merci pour ce long témoignage.
De ce qu’est le système carcéral français dont on nous dit rien.
De ce qu’est cette histoire rocambolesque" de boucs émissaires sortis du chapeau de MAM.
Et de ce vent de révolte qui gronde face à cet état de plus en plus bouché et répressif !
J’espère que notre ami épicier ne baissera pas les bras et continuera à entendre et écouter ses proches !!!
A nous tous de rester debout et serein face à cette vague noire de répression pour que Julien et Yldune sortent de ces geôles dans lesquelles ils sont détenus sans preuve.
Comme un Guantanamo à la française ?
Quand Barrack parle de fermer le sien, Nicolas en crée sans cesse de nouveaux.
Que votre Bibliothèque soit aussi riche que leurs Dividendes.
5. Lettre ouverte à tous ceux qui soutiennent les inculpés du 11 novembre , 9 janvier 2009, 09:51, par Goret
État des lieux pendant le déménagement : http://juralibertaire.over-blog.com/article-25394076.html
6. Lettre ouverte à tous ceux qui soutiennent les inculpés du 11 novembre , 9 janvier 2009, 12:27
Yldune Lévy et Julien Coupat seront libérés prochainement, il y va je crois de la crédibilité d’un "pouvoir qui se prétend démocratique" ...
Il est vrai que la justice - au sens noble du mot - est de plus en plus fragilisée par le système politico-policier mis en place depuis de nombreuses années ...justice qui devient appareil du pouvoir d’Etat...
Le terrorisme d’Etat existe on a encore le souvenir de l’affaire GreenPeace, là où un homme avait trouvé la mort.
Les surveillances vont bon train, ce n’est pas la sécurité des citoyens qui est protégée mais les intérêts politiques d’une sorte de caste mafieuse internationale dont les effets chaque jour se font ressentir à tous les niveaux de notre société, inutile de s’étendre sur ce sujet, les jours qui passent ajoutent encore un peu plus de misères pour certains et de profits pour d’autres...
On ferme des hôpitaux, des écoles, mais l’on construit des prisons !
On vend des biens publics, on privatise sans même se préoccuper de l’intérêt général !
On joue avec les fonds publics à la Bourse, on subventionne, on "aide" les banques (mais pas les hôpitaux publics etc) déplaçant ainsi l’argent public vers des capitaux privés etc etc il y a tant à écrire sur ces actions indignes d’hommes politiques qui représentent le Peuple !
Alors Yldune Lévy et Julien Coupat devront être libérés car même si ce sont de "présumés terroristes" ils n’ont à ce jour pas la responsabilité qu’ont certains dirigeants de faire sauter le système social dans lequel nous vivons, et là les dégats sont réels et très graves pour le présent (vécu de chaque jour) et l’avenir.
Effectivement, viendra le moment où il faudra que tous ces "responsables politiques" paient la note, pour le moment ce sont des privilégiés, demain ils pourraient très bien se retrouver ...face au Peuple...!!!
Et, ce ne sont pas les manoeuvres et moyens de surveillances mis en place qui empêcheront les citoyens de vivre comme ils l’entendent et non de tenter de survivre, exploités par des spéculateurs, des groupes d’actionnaires etc
En ce moment ils puisent dans les fonds publics et font n’importe quoi !
Ceci démontre une fragilité du pouvoir actuel qui ne l’oublions pas est au service d’une gouvernance mondiale d’où viennent toutes les dérives actuelles.
L’Ultra-droite libéraliste est égale aujourd’hui (sans exagérer hélas) à une sorte de fascisme qui se met lentement en place, lentement certes, mais il est temps d’en prendre conscience pour mettre un terme à ces traitres, les mots ne sont pas assez forts, car ils plongent notre société non seulement dans une sorte de dictature mais encore dans une sorte d’esclavagisme qui ne saurait exister durablement en toute conscience !
D’où les pressions actuelles à tous les niveaux...
Pour conclure ce texte est très intéressant, il nous conforte dans notre ressenti, toutes nos félicitations et notre soutien.
LA LIBERTE NE S’ACHETE PAS, ELLE EST COMME L’AIR, ELLE N’A PAS DE PRIX !
1. Lettre ouverte à tous ceux qui soutiennent les inculpés du 11 novembre , 9 janvier 2009, 14:14, par Brutus
A moins que ce ne soit Benjamin (chapeau pour son courage) qui retourne au trou sur intervention du Parquet (lire de la police politique).
7. Lettre ouverte à tous ceux qui soutiennent les inculpés du 11 novembre , 9 janvier 2009, 14:29
De belles paroles mais aussi du beau cinéma. On a le droit d’y croire.
1. Lettre ouverte à tous ceux qui soutiennent les inculpés du 11 novembre , 9 janvier 2009, 15:04, par Orphée
Perso je ne crois en rien mais au moins faut-il avoir confiance en soi-même pour ne pas se désespérer. Entre ne pas croire et être désespéré ou résigné il n’y a pas une très grande distance. Perso ce que je sais sans doute à cause de mon âge qui m’a permis d’observer des cycles : celui-ci ne durera pas tant qu’on le croit — justement. mais il n’a déjà duré que trop, c’est certain.
Et puis, j’ai vu un jeune enfant regarder intensément des acrobates de cirque et au retour à la maison exercer spontanément un saut périlleux réussi qu’il n’avait jamais été entraîné à faire. A s’intéresser et à s’ouvrir on apprend à se surprendre.