Libération : grève de la faim d’une journaliste contre son licenciement
dimanche 22 février 2009 - Contacter l'auteur - 5 comsde SNJ-CGT
La direction de Libération s’était engagée, dans le cadre d’un nouveau plan d’économies (8 à 9 suppressions de postes sont envisagées en 2009), à ne procéder à aucun départ contraint.
En licenciant Florence Cousin, secrétaire de rédaction depuis quelques mois, elle vient de bafouer ses promesses.
Salariée à Libération depuis 25 ans, c’est aussi une ex-élue au Comité d’Entreprise dont la protection vient d’arriver à son terme. Ex-ouvrière du Livre, elle a été reclassée en rédaction après avoir suivi une courte formation de 9 jours et elle aujourd’hui licenciée pour de prétendues incompétences.
En entamant une grève de la faim, Florence Cousin crie son refus d’être ainsi sanctionnée, crie sa volonté d’exercer son métier dignement et exige les moyens d’être réellement formée.
Le SNJ-CGT appelle, dans un commniqué, "les journalistes et salariés de Libération à la soutenir dans son combat, il appelle la direction de Libération à respecter ses engagements et à donner à Florence Cousin tous les moyens d’exercer son métier, en lui assurant une formation qualifiante dans une école reconnue par la profession. Les négociations doivent se poursuivre."
Messages
1. Libération Grève de la faim d’une journaliste contre son licenciement, 23 février 2009, 08:20, par Patrice Bardet
lire aussi : Nous ne laisserons pas crever "Fleur" de Libé !
quand une partie de la CGT renonce à leurs principes
remarque : tous les articles sont de la Filpac
1° épisode : on dénonce les méthodes de la direction, et on soutient Florence
2° épisode : on soutient toujours Florence
3° épisode : on renonce "aux principes", on lâche Florence, et on négocie son licenciement contre sa volonté
4° épisode : on isole Florence, tout le monde piétine ses principes, sauf le SNJ-CGT
Libération du 21
Libération du 22
conclusion personnelle
Merci aux camarades qui ne laissent pas faire des méthodes indignes et qui soutiennent Florence dans son combat !
1. Libération Grève de la faim d’une journaliste contre son licenciement, 23 février 2009, 08:32, par clo
FLORENCE,je te comprends, te soutiens et t’embrasse. clo
2. Libération Grève de la faim d’une journaliste contre son licenciement, 23 février 2009, 08:33, par Patrice Bardet
[
lire aussi le message de soutien CLAIR du SLGE-CGT, mis aussi sur Bellaciao
De l’Humanité, Monsieur JOFFRIN !
extrait
2. Libération : grève de la faim d’une journaliste contre son licenciement, 23 février 2009, 10:58, par Patrice Bardet
Communiqué du SNJ-CGT
« Non aux départs contraints à Libération »
(17 février 2009)
La direction de Libération s’était engagée, dans le cadre d’un nouveau plan d’économies (8 à 9 suppressions de postes sont envisagées en 2009), à ne procéder à aucun départ contraint. En licenciant Florence Cousin, secrétaire de rédaction depuis quelques mois, elle vient de bafouer ses promesses. Florence Cousin est salariée à Libération depuis 25 ans, c’est aussi une ex-élue au Comité d’Entreprise dont la protection vient d’arriver à son terme.
Ex -ouvrière du Livre, elle a été reclassée en rédaction après avoir suivi une courte formation de 9 jours !! Quel mépris pour le métier de journaliste qu’on pourrait exercer sans réelle formation, quel mépris pour cette salariée, licenciée aujourd’hui pour de prétendues incompétences.
En entamant une grève de la faim, Florence Cousin crie son refus d’être ainsi sanctionnée, crie sa volonté d’exercer son métier dignement et exige les moyens d’être réellement formée.
Le SNJ-CGT appelle les journalistes et salariés de Libération à la soutenir dans son combat, il appelle la direction de Libération à respecter ses engagements et à donner à Florence Cousin tous les moyens d’exercer son métier, en lui assurant une formation qualifiante dans une école reconnue par la profession. Les négociations doivent se poursuivre.
Montreuil, le 17 février 2009
http://www.snj.cgt.fr/index1.html
1. Libération : grève de la faim d’une journaliste contre son licenciement, 23 février 2009, 13:12, par Louis MAÏQUEZ
Face aux attaques incessantes contre les Salarié(e)s et leur organisations principales la CGT, je soutiens le combat de Florence.
Moi aussi je t’embrasses, courage, je prends cette réponse comme si je signais une pétition en ta faveur.
Louis