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Loi Pécresse : 43 sites universitaires perturbés, dont 28 bloqués à divers degrés

Publie le lundi 19 novembre 2007 par Open-Publishing
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Quarante-trois sites universitaires étaient perturbés lundi à 18H00 par le mouvement étudiant contre la loi Pécresse, dont 28 bloqués à des degrés divers, alors que se tenaient pour cette seule journée une trentaine d’assemblées générales, selon des sources concordantes.

Le ministère de l’Enseignement supérieur a maintenu lundi le chiffre de "32 sites universitaires perturbés à des degrés divers".

Selon un comptage effectué à partir des informations recueillies par les bureaux régionaux de l’AFP et auprès du syndicat étudiant Unef, le fonctionnement de 43 sites universitaires était perturbé lundi par des blocages plus ou moins importants (28), des barrages filtrants (3), des fermetures administratives (5) ou diverses gênes (3).

Quatre cas particuliers s’ajoutent en région parisienne : faute de transports en commun, les campus de Paris X-Nanterre, Paris VIII-Saint-Denis et Paris XIII-Villetaneuse, où le blocage a été voté la semaine dernière, sont en réalité désertés, a constaté l’AFP. Même chose à Paris XII-Créteil, où le blocage n’a pas été voté.

Dans le détail, étaient bloqués pour tout ou partie lundi à 18H00 : Amiens, Angers, Aix-Marseille I (site marseillais), Arras, Bordeaux I, Bordeaux II, Bordeaux III, Caen, Grenoble I, Grenoble II, Lille III, La Rochelle, Le Havre, Limoges, Metz, Montpellier II, Nancy II, Orléans (lettres), Paris III, Paris IV-Clignancourt, Pau, Perpignan, Reims (droit et lettres), Rouen, Toulouse II et Toulouse III, Tours, IUT de Tarbes.

Des barrages filtrants ont été installés lundi matin devant les universités de Grenoble III, Chambéry et Orléans (sciences).

Aix-Marseille I, Montpellier III et Nantes, Paris I-Tolbiac et Paris VII étaient fermées par décision de l’administration.

A Lyon II, bloquée puis fermée la semaine dernière, les journées de lundi et mardi ont été banalisées, tandis qu’à Dijon, où un seul bâtiment (droit, lettres sciences humaines) est bloqué, les cours ont été délocalisés.

A Bordeaux IV, des étudiants ont bloqué les accès aux services administratifs pour faire fléchir le président dans son refus de fermer l’université mardi, comme l’a voté l’assemblée générale.

A noter que les étudiants de Lille I, une des premières universités mobilisées, ont voté la levée du blocage, de même que ceux de Paris V.

Les assemblées générales de Evry, Bordeaux I et Chambéry ont voté le blocage total ou partiel pour mardi.

Par ailleurs, 128 assemblées générales ont eu lieu dans des lycées un peu partout en France, selon le syndicat lycéen Fidl.

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