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Londres passe entre les mains des conservateurs

Publie le samedi 3 mai 2008 par Open-Publishing
29 commentaires

Voilà, c’est fait, Londres est tombée... même si Ken le rouge etait d’un rouge un peu pâle... Boris le bouffon est lui couleur brune...


Londres aussi dans l’escarcelle des tories

Les résultats ne sont arrivés que tard, vendredi : Londres aussi tombe aux mains des conservateurs, et Boris Johnson, dit « Boris le bouffon », va désormais remplacer Ken Livingston, dit « Ken le rouge », à l’emblématique City hall de la capitale britannique. La débâcle aux élections locales est complète pour le Premier ministre travailliste Gordon Brown, deux ans avant la date prévue pour les élections législatives.

Après une interminable attente, les résultats sont tombés comme un couperet pour le travailliste Ken Livingstone, qui perd de peu la tête de Londres, et voit arriver à sa place celui que beaucoup ici appellent « le bouffon », Boris Johnson, qui s’est pourtant efforcé de rester sobre lors d’un rapide discours, dans lequel il a rendu un hommage appuyé à son adversaire et insisté sur son intention de travailler sans relâche pour honorer le vote des Londoniens.

La chute de Londres aux mains des conservateurs, déjà grands vainqueurs de ces élections locales, parachève la défaite des travaillistes et est emblématique de l’impopularité grandissante du Labour et surtout de son leader Gordon Brown, mais aussi de Ken Livingstone, qui malgré un bilan largement positif, a fini par se mettre à dos les Londoniens.

« Ken le rouge », victime d’une certaine usure du pouvoir après 8 ans passé au City hall de Londres se retire aujourd’hui à 62 ans et laisse à son successeur une immense tâche. Fini la plaisanterie en effet pour Boris Johnson, qui est désormais en charge d’un budget de 14 milliards d’Euros et qui devra organiser le succès des Jeux Olympiques de 2012.

Au-delà de la satisfaction d’avoir dérobé la capitale aux travaillistes et d’avoir ainsi conforté sa remontée, le parti conservateur de David Cameron doit d’ailleurs espérer que son candidat, tout excentrique qu’il soit, sera à la hauteur.

Muriel Delcroix


Sursis de 6 mois pour Gordon Brown

La débâcle du Labour aux élections locales, aggravée par la perte de la prestigieuse mairie de Londres, est un revers personnel pour Gordon Brown, qui s’est avéré incapable d’enrayer une impopularité croissante, 10 mois après son arrivée à Downing street. Et le Premier ministre a beau affirmer qu’il va en tirer les leçons et aller de l’avant, on voit mal comment le chef du gouvernement va pouvoir regagner l’estime dont il bénéficiait lorsqu’il était ministre des Finances.

En effet, sa réputation d’excellent gestionnaire se retourne maintenant contre lui, les électeurs lui reprochant de n’avoir pas su les protéger de la crise financière mondiale. Résultat, les Britanniques ne sont plus que 46% à juger aujourd’hui Gordon Brown compétent, contre 57% pour son adversaire conservateur David Cameron, grand gagnant de ces élections.

Pour l’instant ses députés ne semblent pas prêts à agir contre Gordon Brown, néanmoins un parlementaire travailliste très respecté a averti qu’il avait désormais « 6 mois » pour inverser la tendance, faute de quoi il pourrait être victime d’un violent retour de feu de la part de son propre camp, quand le temps des congrès des partis sera venu, à l‘automne prochain.

 http://www.rfi.fr/actufr/articles/1...

Messages

  • Ken et Boris (Travaillistes et Conservateurs), c’est blanc bonnet et bonnet blanc. C’est comme l’UMP et le PS ou Ségolène et Sarkozy.

    Tout continue, rien ne change !

  • eh bien nous voilà avec trois bling bling !!! pauvre de nous, entre un Sarko un Berlu et un bouffon anglais l’avenir se montre bien mal en point, mais où allons nous passer nos vacances ???

    j’ai l’air de plaisanter mais vraiment je suis catastrophée sans compter les nordiques qui nous font aussi leur crise d’autoritarisme, qui ferment les coffee shop etc...

    réveillez - vous citoyens oubliez vos voitures, vos télés relisez Rosa Luxembourg que diable !

  • Le social-libèralisme se meurt ....Lentement mais sûrement ...Les peuples ne savent plus à quel saint "rouge" confier leur avenir de pauvreté ......Les pseudo-démocraties occidentales sont en train d’agoniser mais leurs élites empôchent le pognon à tour de bras avant qu’il ne soit trop tard .........Manuel Valls qui veut copier Tony Blair devra réflèchir avant de se lancer de nouveau dans le social-libèralisme capitaliste .Mais il doit penser qu’avec sa belle gueule il peut faire aussi bien que sarko..Mais il oublie qu’il y a encore quelques "rouges" en France pour l’empêcher de rêver à la Présidence du social-capital ......je suis vraiment une mauvaise langue ......

    bernard SARTON,section d’Aubagne

    • Effectivement... L’agonie se poursuit... Elle sera un peu plus avancée avec la défaite de la mère Hillary, à présent prête à rayer Téhéran pour sauver ses amis sionistes et génocidaires... La stratégie politique du retournement , de l’abandon, d’une soi disante modernité dont on nous rabat les sacoches à longueur d’antenne et de flashes d’information, vit ses dernièrs moments... En attendant, on se prend une bonne purge de Droite libérale... Plus que quatre ans... Saurons nous collectivement échapper au sacro saint projet politique qui se résume à :" Qu’après tout, à tout prendre, à tout subir, vaut mieux encore Ségolène que Sarkozy..." Ce projet de résignation, de renoncement qui nous a conduit à l’impasse hier et qui nous conduira à l’abandon demain....

    • Le social-libèralisme se meurt ....Lentement mais sûrement ...

      Continue comme ça, Bernard. Qui sait, à force de répéter, peut être que ça se réalisera un jour... On ne sait jamais, le bon Dr Coué avait peut être raison...

      Faudrait tout de même pas se cacher les réalités : ce sont les "sociaux-libéraux" qui ont gagné les dernières élections régionales et municipales en France, pas les "rouges". C’est la candidate "sociale-libérale" qui a fait 27% au premier tour, et non pas la candidate "rouge" (1,9% aux fraises, faut-il le rappeller ?). On peut lancer des jérémiades sans fin sur Sarkozy, mais c’est lui qui a été élu, et non pas un candidat "rouge".

      Le social-libéralisme se porte bien, merci pour lui, et ce sont les "rouges" qui continuent à reculer. Des "rouges" qui feraient mieux d’analyser sérieusement leurs propres problèmes et d’y trouver des solutions au lieu de crier victoire...

    • C’est ben vrai. Qui c’est-y qu’est dans la merde ?

      Et dire que dimanche prochain, au lieu de faire la révolution sur la plage, y faut rester à la maison pour écouter Besancenot le rouge à la télé de Drucker le chien-chien à sa mémère !

    • Ceux qui ont été battus aux élections ne doivent pas être rayés de la carte, et les "rouges" sont plus nombreux qu’on le croit, il suffit de VOULOIR les mettre en mouvement. Nous avons besoin de "rouges" qui ont la volonté de parler "rouge" et d’agir en conséquence c’est à dire en "rouges." Et d’abord savoir relativiser les résultats des élections qui font toujours mentir le suffrage populaire.
      Sarkozy a été chez nous élu sur des mensonges et des manipulations, son pouvoir, il le tire d’autres manipulations de la portée du suffrage universel mises au point par Jospin et ses amis socialistes. A nous de briser ce cercle vicieux d’élections qui n’ont que l’apparence de la Démocratie.Dire que la Classe Ouvrière anglaise était pour Marx, au XIX° siècle la plus avancée d’Europe pour une Révolution prolétarienne ! C’est encore la Bourgeoisie qui tient solidement les rênes JdesP

    • es conservateurs ou travaillistes anglais nous ont fait entendre la meme musique comment s’y reconnaitre... une greve publique depuis x lustres inféodée à la politique américaine ,e,n cas de coups durs ,la GB choisit toujours le grand large...
      crise aidant nous allons pouvoir apprécier le réalisme politique et surtout la résistance de l’environnement économique dont on ne nous tarit pas’"d’éloges en France exemples quotidien à s’inspirer ex sauvetage bque privée e puis rapidement ,la GB dvrait marquer son adhesion à la construction europeenne et de fait abandonner la livre

      en conclusion Brown perd sur un mauvais programme marqué par trop derreurs voire participation guerre Irak Afganistan sujet de réflexion pour les agités du PS sans oublier les democrates italiens

    • "Le social-libéralisme se porte bien, merci pour lui, et ce sont les "rouges" qui continuent à reculer. Des "rouges" qui feraient mieux d’analyser sérieusement leurs propres problèmes et d’y trouver des solutions au lieu de crier victoire..."

      Hier l’Italie, maintenant l’Angleterre, le Portugal qui risque de suivre bientôt tellement le mécontentement est profond, aux jeux de l’alternance sans alternative je doute que les peuples se laissent berner indéfiniment…

    • Ouais, c’est ça. En Italie les socio-libéraux perdent et Berlusconi gagne. Et la prochaine fois, quand les italiens seront fatigués de Berlusconi, ce sera les socio-libéraux qui gagneront. Ca s’appelle "l’alternance", t’as pas remarqué ?

      En France, l’alternance est un petit peu différente : la droite gagne les élections nationales, et les socio-liberaux les élections locales.

      Par contre, les "rouges" s’enfoncent un petit peu plus à chaque élection. IL serait peut-être temps de se demander pourquoi, non ? Mais au lieu de ça, on continue à répéter réligieusement que "les peuples ne se laisseront pas berner éternellement". L’espoir fait vivre...

    • 140000 profs dans les rues de Lisbonne (sur un corps enseignant de 200000) pour le respect de leur statut et un gouvernement socialiste ultra majoritaire au pouvoir ça te va ?...

    • Parlons de l’Espagne qui vient de voir une brutale augmentation du chômage....

      Le social-libéralisme qui a succédé à la social-démocratie bondit d’échecs en échecs .

      Le reproche fait aux "rouges" qui se prendraient des branlées encore plus importantes est abusif. Ce n’est pas parce qu’ils sont rouges qu’ils se font tataner mais essentiellement (à part des exceptions utiles à analyser) à cause d’alliances au profit du social-libéralisme et une porosité manifeste à l’idéologie du capitalisme.

      La Grande Bretagne elle a vu des rouges rester dans le parti travailliste et d’autres essayer de faire une force à l’extérieur mais très marquée par des assauts de sectarisme. C’est donc un cas particulier pour les "rouges".

    • Pour répondre à 81***183 qui affirme que :" Faudrait tout de même pas se cacher les réalités : ce sont les "sociaux-libéraux" qui ont gagné les dernières élections régionales et municipales en France, pas les "rouges".

      Dites moi avec quelles voix les sociaux-libéraux ont gagné des villes ? Dites moi aussi si les villes perdues par les "rouges" l’ont été par détournement de la population ou manœuvres des "socio-libéraux"

      Dites moi aussi si les "rouges" sont en recul lors du scrutin les cantonales et municipales ? Je note un maintien avec des irrégularités.

      Dans ma lorraine, ma ville gagnée par le PCF sur un sans étiquette malgré la présence d’une liste PS , la ville voisine, gagnée par un apparenté PCF sur la droite, à quelques KM, une ville gagnée par le PCF sur le maire PS sortant qui refusait une liste d’union.

      Encore dans le secteur, le candidat du PCF qui passe de 15 à 22% aux cantonales avec 43% dans sa ville.
      Toujours en voisin, une ville dirigée par le PS qui refuse l’union, une liste PCF-LO qui recueille 35% des voix contre 12% aux municipales de 2001.

      Dans cette région, les "rouges" redressent la tête. Et enfin, les 2 grandes villes de Moselle, Metz et Thionville passe de droite à gauche, avec des tête de liste PS mais en union PS-PCF-Vert.

      Non, le temps n’est pas venu ou les "socio-lébéraux pourront se passer des "rouges" pour gagner des élections et heureusement !
      Et le temps n’est pas venu ou les "rouges" auront disparu des élections et ou, ils ne seront plus placés en situation de gérer des villes et des départements. Et la aussi, fort heureusement !

    • C’est le niveau de résistance sociale et la colère pour l’instant rentrée qui crée des espaces dont profite tout le monde .

      Mais quand la ligne politique devient claire, sur une politique d’unité avec ceux qui sont eux aussi clairs ça va tout de suite mieux d’un point de vue électoral.

      Ne pas oublier non plus par ailleurs qu’une remobilisation politique passe souvent par ce que les gens ont sous la main. En rompant avec la droite ils ne vont pas d’un coup dans les bras de la gauche révolutionnaire, mais passent en partie par les bras du PS ....

      Quand la gauche s’allie avec le social-libéralisme, l’échec de ce dernier est d’abord payé par la gauche avant de l’être par les social-libéraux.

      Le reste demeure conséquence de la logique du vote utile qui pèse énormément dans tous types d’élections et qui fait qu’une petite faction du PS par un jeu de poupées russes se retrouve avec 47% aux élections.

      Les pressions au vote utile sont énormes. Elles sont encouragées par le social-libéralisme évidemment mais aussi par le système et les médias qui préfèrent une opposition superficielle plutôt que des forces révolutionnaires.

      Les deux dernières élections (Grande-Bretagne et Italie) sur des enjeux différents ont montré deux cas de figures :

      1) En Italie un gouvernement alliant social-libéralisme et communistes, menant une politique anti-sociale, impérialiste (soutien à l’aventure militaire en Afghanistan, acceptation des bases de l’OTAN) et limite xenophobe . Résultat garanti. Défaite au profit de Berlusconi (faute de l’avoir mis en prison d’ailleurs pour sa corruption), communistes écrabouillés (d’autant plus qu’ils se sont donnés un nouveau nom Bisounours gommant la mention communiste).

      2) La Grande-Bretagne où une partie significative de la gauche se retrouve dans le parti travailliste, dirigé par les social-libéraux au pouvoir. Des confettis divisés à l’extérieur.
      La création d’une force puissante extérieure au Parti Travailliste demeure à l’ordre du jour.

      Dans tous les cas la question de la création d’une force puissante, totalement étanche au social-libéralisme et à toute corruption bureaucratique, demeure la condition politique de toute contre-offensive, même électorale.

      En France, comme en Italie ou ailleurs (en Espagne, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Grèce, etc, que les autres peuples me pardonnent) la construction de la gauche révolutionnaire doit marquer son indépendance de l’ultra-libéralisme politique incarné à gauche par le Parti Socialiste. La course aux postes ne doit pas se faire au détriment de la force et la confiance en soi de la classe ouvrière.

      Il est possible que dans les temps qui viennent nous ayons à faire face à de lourdes bourrasques sociales dues à la crise du capitalisme. Avoir une force qui tienne la route, qui ne soit pas prête à se vendre pour un plat de lentilles, demeure essentiel.

    • Meuh oui, 86***90. Oui, les élections municipales sont une grand victoire des "rouges". Oui, les sociaux-libéraux ont été défaits. Vrai, ils contrôlent les régions, les mairies des grandes villes, les conseils généraux. Mais attention, dans des alliances PS-PC-Verts qui les contrôlent étroitement. Comme quoi, la révolution est en marche...

      Continuez, camarades, a vous raconter des histoires. Tout va bien : on a perdu Montreuil (+ de 150.000 habitants) et Aubervilliers (+ de 50.000), mais on a conquis Trifouillis-le-Canard (350 habitants) et à Bourg-du-Cochon on a fait 15% avec une liste PC-PS-LO-LCR-Verts-Anarchistes-Maoistes. Et c’est ça l’important, n’est ce pas ? Au fonds, pourquoi changer de direction ou de stratégie, alors qu’on est sur une pente gagnante ?

      Pauvre PCF...

    • 216**124,tu t’attend à quoi ?a ce que les rouges gagnent des villes de plus de 100000 habitants ?

      faut pas rêver !L’électorat naturel des rouges est repoussé loin des cen,tres villes et même des grandes villes par la hausse des loyers.

      Aubervilliers et montreuil s’expliquent AUSSI par le changement sociologique de ces villes.

      Et beaucoup de villes gagnées par la gauche et surtout les rouges se situent de plus en plus à la périphérie de grosses aglomérations.

      Et ça durera tant qu’il sera plus interressant de rouler que d’habiter prés du centre ville.Aprés ce sera...la rue.

      Sur le fond d’accord avec toi.Mais ne pas tout jeter non plus.9% avec 300 candidats en moins cela indique un redressement et une attente.

      Et les 300 candidats qui manquent,si dans certains endroits c’est pour avoir soutenus un candidat d’une autre étiquette,une majorité c’est parce qu’il y a des endroits ou il y avait personne et ça c’est plus inquiétant.

      JCG

    • faut pas rêver !L’électorat naturel des rouges est repoussé loin des cen,tres villes et même des grandes villes par la hausse des loyers.

      Alors, c’est la fatalité. Faut se résigner. Parce que peut faire un parti politique contre les "changements sociologiques" ? A quoi bon chercher une nouvelle stratégie, puisque "l’electorat naturel" n’est plus là ? Finalement, on retrouve les deux discours : celui qui nous dit que tout va bien, et celui qui admet que ça va mal, mais attribue le fait à la fatalité. Dans les deux cas, la conclusion est claire : il n’y a rien à faire.

      Faudrait arrêter de se voiler la face. Le PCF a perdu depuis des années le contact avec les couches populaires. Et on continue à perdre des villes ou ces couches restent archimajoritaires. Crois tu vraiment que Calais est devenue plus bourgeoise que Dieppe ? Ou que le prolétariat est mieux representé dans l’Allier qu’en Seine Saint Denis ?

      Ca fait des années qu’après chaque élection on s’évertue à trouver des coupables partout, sauf dans notre propre stratégie. Si MGB a fait 1,9%, c’est parce que les classes populaires ont quitté la France... que voulez vous, la hausse des loyers...

      Sur le fond d’accord avec toi.Mais ne pas tout jeter non plus.9% avec 300 candidats en moins cela indique un redressement et une attente.

      Pas vraiment. L’argument des "300 candidats en moins" joue contre ta position, en fait. Parce que ces "300 candidats" en moins correspondent probablement en grande majorité à des circonscriptions ou les résultats antérieurs étaient minables. Ce qui veut dire que le fait de les enlever de la moyenne augmente mécaniquement celle-ci...

      Il faudrait aussi refaire les calculs en enlevant de la moyenne tous les candidats qui se sont présentés sans l’étiquette "PCF". La aussi, je pense, on aurait des surprises. Parce qu’ils ont été nombreux, les notables locaux qui ont caché leur appartenance au PCF comme si c’était une maladie honteuse pour jouer à fonds la carte de la notabilité locale.

      Ces 9% ne revèlent aucun "redressement". Ils sont simplement le résultat de l’implantation des "notables" locaux et de l’effet mathématique de la réduction du nombre de candidats. Et au lieu de faire de l’autosatisfaction ou de proclamer qu’il faut donner encore plus de pouvoir aux élus sur le Parti (voir le dernier CN...), on ferait mieux de s’occuper des causes.

    • Sur une campagne combative, anticapitaliste, faisant référence à des exemples de luttes dans lesquelles nous sommes partie prenante, à une poignée de militants, nous avons obtenu 10,16% dans un canton tenu par la Droite, contre 6,50 % la fois précédente. Avec des scores de 18% et 15% dans des villages où des jeunes travailleur(ses) vivent de plus en plus difficilement, notre discours n’était pas l’ incantation habituelle en direction de cette "Gauche" PS qu’on "voudrait empêcher de virer à Droite." Notre campagne a dénoncé les arrangements ordinaires des élus de Droite et du PS (qui se poursuivent sans vergogne encore aujourd’hui) sur le dos des usagers : favoritisme du Privé au détriment du Public etc. "Cerise" sur le gâteau, nous n’avons pas appelé à voter PS au second tour, ni même à "battre la Droite", les deux "finalistes" UMP et apparenté PS (ex-sympathisant Modem) défendaient la même politique au niveau local. Les 2/5 de nos électeurs nous ont suivi.

    • 216***124, affabuler ne vaut pas argument. Ou as tu vu que j’écrivais ce que tu dis ? "Meuh oui, 86***90. Oui, les élections municipales sont une grand victoire des "rouges"

      Je ne fait que parler d’un constat sur un "petit bout" de territoire lorrain, quelques villes de + de 5000 habitants qui basculent au PCF et des résultats inattendus aux cantonales.

      Pour te faire plaisir, dois-je en pleurer ? Ou ai-je le droit de faire ce constat objectif, sans en rajouter, et m’en réjouir ?
      De plus, je te trouve bien méprisant pour les élus des communes de moins de 300 habitants, ce ne sont pas les plus faciles à gagner pour "les rouges" !

    • Les rouges perdent quand ils ne sont plus rouges , rendez vous en décembre pour reprendre de la couleur !

      boris

    • Je ne fait que parler d’un constat sur un "petit bout" de territoire lorrain, quelques villes de + de 5000 habitants qui basculent au PCF et des résultats inattendus aux cantonales.

      Certes. Mais si tu parles de ce "constat" dans un débat qui portait sur les résultats globaux du PCF, on peut supposer que tu le fais parce qu’ils ont pour toi une valeur d’exemple.

      Allons plus loin dans le raisonnement. J’ai écris qu’à mon avis il fallait arrêter de se gausser des "bons résultats" des municipales et cantonale, d’une part parce que les résultats ne sont pas si bons que ça, et d’autre part parce qu’ils rélèvent d’inquiétantes faiblesses politiques. Tu me réponds que "dans ton petit bout de terrain lorrain" les résultats sont très bons. Je te pose la question : quel est le message que tu as voulu transmettre avec ta réponse ? Qu’il fallait effectivement se pencher sur les mauvais résultats ? Ou qu’au contraire la situation n’est pas si sérieuse, et qu’on peut continuer comme avant ?

      Tu m’excuseras si je pense que la deuxième réponse est la bonne... mais si ce n’est pas le cas, je te présente mes excuses. Et nous sommes donc d’accord qu’il faut arrêter de vanter les "bons résultats" et se pencher sérieusement sur nos problèmes.

      Cordialement

      XXX

    • Les rouges perdent quand ils ne sont plus rouges , rendez vous en décembre pour reprendre de la couleur !

      Ah oui... décembre... Noël... la dinde...

    • Bien sûr les sociaux-libèraux gagnent les élections locales parce que nous les y aidons pour garder quelques postes électoraux au nom de la lutte contre la droite .Ce choix stratégique ne permet pas de particulariser l’option révolutionnaire communiste et la LCR-LO-PT s’enrichissent électoralement dans un espace politique de contestation laissé vide par le PCF rénové à la Hue .Les élections depuis longtemps sont plutôt des votes contre le pouvoir en place que pour des idées et l’UMP-PS vogue sur cette réalité en alternance depuis Mitterrand .Le PCF,à cause de ses élus en place,ne peut ou ne veut changer de stratégie d’alliance malheureusement .C’est ainsi qu’il a laissé fuir ses électeurs populaires vers le FN du temps de sa collaboration gouvernementale avec le PS Mitterrandien .Son positionnement actuel favorise l’émergence d’un pôle d’extrème-gauche qui s’enracine dans les masses progressivement,ce qui n’est pas un mal en soi au contraire .Le repli du FN laisse en déshèrence un vote protestataire qui ,dans sa détresse,ira vers les forces qui exprimeront le mieux la volonté de règler les problèmes sociaux et économiques dans un sens favorable aux exploités .L’actualité du "Communisme" resurgit devant la crise mondiale du capitalisme et les alternances "provisoires" en Italie-Grande-Bretagne et autres pays européens démontrent à ces peuples concernés que rien ne change dans leur situation sociale malgré leurs votes contradictoires d’une élection à l’autre .Alors les communistes français sont-ils capables de se révolutionner ? De réunions en réunions je deviens sceptique tant le poids des habitudes et des raisonnements justificatifs des positions politiques prises par les directions à tous les niveaux plombent vraiment les changements à construire pour être efficaces pour le peuple .D’élection en élection,rien ne change en attendant l’explosion miraculeuse du mouvement social...

      En attendant la jeunesse ne voit aucun avenir positif et la pauvreté galope au sein de toute les couches sociales au profit des actionnaires mondialisés...Mais comme toujours le mouvement de l’histoire humaine peut changer cette donne pessimiste par l’action réfléchie et révolutionnaire des militants par millions qui se battent sur tous les terrains contre les exploiteurs rapaces et sanguinaires.

      bernard SARTON,section d’Aubagne

    • Le type d’alliance que les communistes lient avec les socialistes a fini par parasiter l’ensemble du champ stratégique des premiers, or la social démocratie est un espèce d’invertébré idéologique qui ne peut vivre qu’en parasitant le champ des possibles crée par l’hypothèse communiste, est-ce un hasard si ces dernières décennies montrent un glissement tendanciel à droite ? La social-démocratie la plus belle trouvaille du capitalisme étant devenue constitutive de ce dernier a autant d’avenir que le capitalisme lui-même.
      Au nombre des impasses sur lesquels le siècle dernier et le début de celui-ci se sont clos l’imposture social-démocrate occupe une place de choix.
      Comment ne pas nous y fourvoyer à l’avenir, est une question qui mérite une réponse aussi urgente que sans appel.