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Lycée Montaigne : sur les toits de Paris
Publie le lundi 11 avril 2005 par Open-Publishing1 commentaire

Ils sont venus "faire de Montaigne leur quartier général et le symbole de la résistance". Les cinq policiers qui gardaient lundi l’entrée du lycée du VIe arrondissement de la capitale ont vite été débordés par 200 jeunes membres de la Coordination nationale lycéenne venu exprimer leur opposition à la loi Fillon.
A 15h30, les CRS appelés en renfort n’étaient toujours pas parvenus à déloger une cinquantaine d’élèves retranchés sur le toit depuis la fin de matinée .../...
Messages
1. > Lycée Montaigne : sur les toits de Paris, 13 avril 2005, 19:27
Avec un peu de retard : bravo, allez-y les jeunes. la tactique de micro-blocage, de harcèlements de basse intentisté, et de diffusion par percolation territoriale, qui semble douer le mouvement d’ubiquité et de longue durée, perturbe gravement les services de sécurité qui ne peuvent contenir en fait le mouvement : ni le réprimer, ni le criminaliser, sans risquer "d’embraser la plaine" des parents qui s’apprêtent à voter non, et en cas d’échec du oui, à faire subir une grave crise politique aux dirigeants du gouvernement. Aussi doivent-ils être nécessairement prudent avec les lycéens (voire extrêmement craintifs - c’est toute la jeunesse de France qui demain, peut basculer aux côtés des avants-gardes lycéennes !). C’est pourquoi, le mouvement lycéen, avec les tactiques actuelles est fatalement très fort, parce que minoritaire, mais ayant un effet potentiel de levier et de démultiplication beaucoup plus élevé en la circonstance qu’un mouvement de masse, massif certes, mais très ponctuel dans le temps et l’espace.
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