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MAYOTTE : SILENCE ORGANISE AUTOUR DES VICTIMES COMORIENNES
Publie le mardi 17 février 2009 par Open-Publishing4 commentaires
On peut lire dans le blog du quotidien français libération : « Record battu. Le 13 février, 251 personnes étaient enfermées au Centre de rétention administrative (CRA) de Mayotte pour une capacité théorique de 60 places. Soit, dans le détail, 65 femmes, 120 hommes, 46 mineurs âgés de plus de 2 ans, 17 mineurs de moins de 2 ans, et 3 gardés-à-vue. »
Cette humiliation laissera indifférent l’Etat Comorien. C’est une habitude. Au mois de décembre, le même quotidien Libération avait mis en ligne une vidéo montrant les traitements inhumains dont sont victimes les comoriens se trouvant à Mayotte. Aucune réaction de la part de l’Etat Comorien.
Dans la nuit du 3 au 4 décembre 2007, une collision entre une vedette de la PAF et un kwassa avait fait plusieurs victimes comoriens. La Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) avait rendu un rapport accablant l’administration française à Mayotte.
la CNDS avait demande qu’il soit "impérativement mis fin, conformément à la réglementation internationale en vigueur à la pratique de la navigation en dérive feux éteints lors des opérations de recherche en mer des clandestins". Une façon indirecte d’accuser la police française à Mayotte. L’Etat Comorien avait fermé les yeux. Ce sera pire demain, et l’Etat comorien comme à son habitude ne réagira pas.
Le gouvernement de l’île d’Anjouan avait menacé de fermer « ses frontières » aux pseudo-clandestins si ces derniers subissent des mauvais traitements à Mayotte. C’était en fait pour amuser la galerie car ces mauvais traitements n’ont jamais cessés.et pourtant les bateaux affrétés par la préfecture de Mayotte débarquent presque quotidiennement au port de Mutsamudu des centaines comoriens expulsés illégalement par l’occupant. Il faut savoir qu’en moyenne la police française héberge 1,8 comorien par heure dans le camp de concentration de Pamandzi avant de l’envoyer à Anjouan.
Le malheur des Comores c’est d’être dirigés par des voyous à la solde de la France.
Des gens malhonnêtes, qui ne pensent qu’enfoncer un peu plus le pays dans le chaos pour avoir la bénédiction de la France. Des dirigeants qui n’ont aucun idéal. Tout acte condamnable devient normal à leurs yeux. La victime devient bourreau. Les droits de l’homme sont un luxe vis-à-vis des Comoriens de Mayotte. Tout le monde trouve cela normal.
Voir l’Etat comorien s’accommoder de cela est déconcertant.
On peut comprendre que la France ferme les yeux sur cette barbarie car le but cherché est de montrer aux mahorais que les autres sont dans une misère totale. En les humiliant, cela conforte la conviction des Mahorais quant à la nécessité de persévérer dans l’action visant à désintégrer les Comores. Par contre le silence de l’Etat Comorien est incompréhensible.
Il faut être naïf pour croire que l’on peut libérer Mayotte comme on a libéré Anjouan. C’est une évidence, mais il y a une autre façon de faire. On a l’impression que les dirigeants comoriens ne se rendent pas compte que Mayotte est une île comorienne. Il n’y a aucune ambigüité sur ce point. Le droit français ne prime pas sur le droit Comorien ni sur le droit international.
Il suffit de refuser d’accueillir les pseudo-clandestins pour que les Comores se mettent en position de force vis-à-vis de la France. Toutes les déclarations des l’ONU, de l’UA, de la ligue arabe ne changeront rien. Soyons honnêtes.
L’Etat Comorien doit prendre ses responsabilités et cesser d’être complice de la politique macabre de la France, par son indifférence et son silence.
Pour finir je vous cite Kofi Asike : « Ceux qui contrôlent l’humanité ne le font que par la maîtrise et la manipulation de sa psychologie au plan collectif selon des objectifs précis. Depuis l’esclavage et la traîte négrière, les forces colonialistes ont influencé voire façonné la psychologie des Africains à tel point que ceux-ci ne sont que l’ombre d’eux-mêmes. Il fait mal de diagnostiquer un manque total de confiance chez eux à commencer par leurs dirigeants d’abord dont la plupart donnent l’impression de ne voir que dans leur habillement de leadership la jouissance de délices du pouvoir et de l’accumulation de richesses. »
A. Abdallah
Source : http://wongo.skyrock.com/
Messages
1. MAYOTTE : SILENCE ORGANISE AUTOUR DES VICTIMES COMORIENNES, 17 février 2009, 21:58, par Samir Halifa
On fait semblant de ne pas comprendre. La France pertinemment qu’elle a tort. Elle sait très bien qu’elle est illégale à Mayotte.
Il ne lui reste qu’une seule possibilité déstabiliser les Comores en s’appuyant sur des comoriens qui n’ont aucune pitié pour leurs frères. Pour avoir des bons points ils n’hésitent pas à se renier, à renier leur culture ou leur religion.
Dans quelques semaines on nous dira sans rire les mahorais ont choisi à une majorité écrasante rester français. La question que l’on se pose qui est mahorais ? C’est Abdou ou Jacques ?
2. MAYOTTE : SILENCE ORGANISE AUTOUR DES VICTIMES COMORIENNES, 18 février 2009, 10:30, par fakih
A quoi sert un ministre, un président, un homme d’Etat s’il est incapable de défendre la cause légitime de leurs compatriotes ?
Ce qui est certain les Comores ne sortiront jamais de l’obscurité avec la France à Mayotte.
1. MAYOTTE : SILENCE ORGANISE AUTOUR DES VICTIMES COMORIENNES, 18 février 2009, 14:16, par Doudou
Je suis aller aux Comores la semaine dernière (Moroni) pour des vaccances. J’ai dû écourter mon séjour face à la misère qui se trouve labas. les gens parlent de tout et de n’importe quoi, ya rien à manger sinon c’est hors de prix. Je devais soit disant prendre la nationalité comorienne (en tant que mahorais) avant de passer la douane, tu parles !! j’ai payé 60 euros comme à Nosy Bé et personne ne m’a emmerdé. Au contraire le policier à qui j’ai remis l’argent était bien content de pouvoir enfin se payer une partie de ses 7 mois d’arriérés (selon ses propres dires). Quel décalage entre le discours officiel, les lamentations sur internet et la réalité du terrain !!! Mansour Kamardine, ancien député de Mayotte, assis comme un pape à l’aéroport entrain de remettre à sa place un journaliste de "la gazette" sans complexes (voir la gazette des Comores du 13 fevrier 2009). Pendant ce temps Sambi est entrain de passer en douce avec son projet de révision constitutionnelle.
3. MAYOTTE : SILENCE ORGANISE AUTOUR DES VICTIMES COMORIENNES, 18 février 2009, 20:28, par JAA
UNION DES COMORES
SAMBI / Référendum Constitutionnel
Le double jeu de Madeira et SAMBI
SAMBI et Madeira viennent de lancer un double défi à l’UA et aux la Classes Politiques de Ngazidja et Moili.
Par la même occasion, SAMBI vient de laver l’équipe politique à la tête d’Anjouan de juin 2007 à mars 2008.
De juin 2007 à mars 2008, les responsables Anjouanais ont tout fait pour convaincre les opinions politiques Nationale et Internationale sur le comportement de non droit de SAMBI pendant que SAMBI endormait tout le monde en le plaçant sur le terrain d’un comportement séparatiste des responsables Anjouanais.
SAMBI a fini par l’emporter et tout le monde uni, Anjouan est frappée et les responsables Anjouanais pourchassés pour être liquidés au nom du nationalisme comorien et de l’UA.
Moins d’une année, J.A.A se félicite du constat actuel des Classes politiques de Ngazidja et Moili, lesquelles viennent de succéder aux ex-autorités Anjouanaises dans leur combat contre le comportement de non-droit de SAMBI.
SAMBI avait toujours compris que son seul obstacle était l’Equipe en place à Anjouan en 2007- 2008 et une fois leur délogement exécuté, SAMBI s’est mis à se balader aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, à l’UA et partout ailleurs en Iran, en Tanzanie, au Soudan….
Du coup les pouvoirs des Iles c’est SAMBI, le Législatif c’est lui, (amalgame loi sur naturalisation apatrides) , le Judiciaire c’est lui et finalement la Constitution c’est lui. SAMBI en dispose comme il l’entend car Mohamed Bacar et son équipe ne sont plus là.
SAMBI convoque un Référendum au mépris de la Constitution en son article 37.
Les Classes Politiques de Ngazidja et Moili sont mises à terre et la Loi Fondamentale des Comores volatilisée.
Ngazidja et Moili se seraient (au conditionnel) réveillées pour limiter les dégâts.
La coalition d’hier contre un homme, contre un équipe et contre une Ile (Anjouan ) ne semble être au rendez-vous pour la défense de la Loi Fondamentale du pays et contre le bradage du territoire à des apatrides.
Des voix s’élèveraient, y compris parait-il celle de l’UA à travers les verbillages contradictoires et éhontés de Francisco Madeira.
Du courage pour ce combat mais n’arrêtez pas de vous retourner pour surveiller ce que Madeira fomentera derrière vous.
Madeira est avec vous, avec SAMBI et avec l’UA. Attention !
J.A.A était convaincue de l’évolution des Classes Politiques de Ngazidja et Moili et avait cru que Madeira avait terminé sa mission aux Comores. Et pourtant il continue à faire jouer les comoriens à sa guise.
Attention ! Pendant que Madeira installait la Classe Politique Comorienne dans une demarche de table-ronde, J.A.A l’a aperçu à Beït Salam conclure un référendum avec Sambi.
Un adage : « ce ne sont pas ceux qui sont morts qui vont encore mourir ; ce sont les vivants qui le seront ».
Avec les barrons politiques de Ngazidja, il faut voir pour croire et SAMBI l’a ainsi compris.
Jeunesse Anjouanaise Avertie
Union des Comores
Ngazidja / SAMBI / UA
Divorce ou bouderie
L’histoire en est témoin, Ngazidja toute entière a fait jusqu’ici son choix sur SAMBI contre toute une Ile-Anjouan, contre toute une population au risque d’entamer biens et vies des anjouanaises et anjouanais. Le choix était clair : que tout soit démoli à Anjouan, que tous les anjouanais périssent ; l’essentiel que la terre anjouanaise soit remorquée par SAMBI pour être durablement attachée à…., et être condamnée à la soumission.
Revenons-en sur les faits : Ngazidja et SAMBI
– En 2006, aussitôt SAMBI élu, il a bénéficié du parrainage de Ngazidja pour déposer le Président anjouanais de la Cour Constitutionnel Monsieur Sourette et attribuer le poste à un grand comorien. On avait invoqué, « équilibre des chefs des Institutions aux Comores ».
Jamais, ni dans la Constitution de l’Union, ni dans la loi organique portant organisation de la Cour Constitutionnelle, ni le règlement intérieur portant fonctionnement de ladite Cour n’avait prévu une tournante des Chefs des Institutions : il fallait violer la loi pour récupérer le poste.
Ngazidja accompagne cette dynamique et l’UA entérine.
– Fin 2006, SAMBI entame sa démarche pour enterrer la Constitution consensuelle de 2001 sous les regards complices de Ngazidja, en s’attaquant au Code électoral consensuel pour s’arroger tous les pouvoirs dévolus aux Iles surtout en matière de convocation des scrutins locaux. Ainsi SAMBI avait donné un signal fort pour la mise en route de son royaume.
Ngazidja ferme de nouveau les yeux ; l’UA entérine de nouveau.
– Premier Trimestre 2007 : le même SAMBI qui a révisé le code électoral pour s’approprier les pouvoirs de convocation des scrutins locaux s’arrange pour ne pas convoquer le collège électoral des Présidents des Iles jusqu’à l’expiration du mandat du Président d’Anjouan. SAMBI diligente des émeutes à Hombo-Anjouan, pose une problématique de fin de mandat et accouche son propre texte pour une soi-disant transition comme si c’est le Président d’Anjouan qui avait fauté en n’ayant pas convoqué le scrutin dans les délais.
Ngazidja et l’UA s’interposent pour une médiation et imposent comme « solution juridique » la mise à l’écart de la Constitution d’Anjouan et déposent le Président Mohamed Bacar comme le voulait SAMBI. Tenez-vous bien, c’est le Président de la Cour Constitutionnelle Putschiste Mouzaoir Abdallah qui présida la séance consacrée au départ du Président Constitutionnel d’Anjouan sous le regard trompeur de son excellence Francisco Madeira bien entouré de ses alliés.
La complicité contre Anjouan allait devenir criante lorsque les mandats des Présidents de Ngazidja et Moili expirent sans que la loi de la démission ne leur soit appliquée comme le cas d’Anjouan.
– Juin 2007, en violation de son propre code électoral en son article 80, SAMBI reporte les élections d’Anjouan sans l’avis conforme de la Commission Electorale Insulaire d’Anjouan.
Ngazidja et l’UA se rangent du côté de SAMBI pour soutenir encore une fois le non-droit.
– En mars 2008, Ngazidja, Moili et l’UA se mettent toutes d’accord pour bombarder Anjouan et les Anjouanais au nom du nationalisme comorien et universel qui autoriserait même des éliminations physique et pour s’assurer que les survivants de l’Ile d’Anjouan se mettent à genoux comme le sont actuellement.
– En 2009, SAMBI estime que les plus forts ne sont plus là, sa route vers l’instauration d’un royaume comorien et sa propre intronisation est grandement ouverte.
SAMBI décide se balader : il se rédige sa propre constitution et impose son référendum constitutionnel suivant sa propre procédure et son propre calendrier.
Pendant que le conseil de Ministres de SAMBI délibérait le 14 février 2009 sur la date du référendum Constitutionnel annoncé pour le 22 mars 2009, l’UA de Madeira réunissait son forum habituel pour débattre d’une tenue d’une table ronde Constitutionnelle aux Comores.
Les mauvaises langues disent même que l’UA de Madeira est en connivence avec SAMBI pour tromper la vigilance de Ngazidja et Moili :
– Moili s’insurge et crie au voleur de sa tournante.
– Ngazidja fait des muscles pour n’avoir été mise dans le bain par ses compagnons de toujours SAMBI et l’UA de ce dernier coup contre les intérêts de la suprématie de Ngazidja, et de la République.
Réflexion
Au fait, une lecture de la situation laisse croire que SAMBI et Ngazidja divergent pour ce qui est du but final mais sont de connivence pour ce qui est du parcours, de l’itinéraire :
Ngazidja accompagnait SAMBI croyant le tromper pour que les Comores reviennent au centralisme politique et administratif d’hier avec le retour de la Présidence des Comores à un grand comorien.
Par contre SAMBI collabore avec Ngazidja croyant la tromper pour s’arroger un statut comorien devant lui consacrer un pouvoir à vie avec ses apatrides naturalisés comoriens par un holdup parlementaire .Qui l’emportera : SAMBI-UA ? Ngazidja ? Les Comores ? Il faut voir pour croire.
Jeunesse Anjouanaise Avertie