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MGB à Europe1

Publie le lundi 18 décembre 2006 par Open-Publishing
13 commentaires

Avez vous écouté Marie-George hier sur Europe1 ?

http://www.europe1.fr/antenne/reecoutez.jsp?hr=16

Une femme d’Etat. Sans contexte, de toutes nos candidatures, c’est la seule qui tient la route.

Pour moi, mercredi, c’est Marie-George sans état d’âme.

Pablo unitaire parce que communiste.

Messages

  • unitaire parce que communiste ! La preuve ? M.G.Buffet, sans état d’âme !
    En effet, que voila une belle preuve d’esprit unitaire !

    • il faudrait dédramatiser cette question de la candidature,quelle que soit le choix qui sortira cette semaine, elle n’est qu’un porte parole. Au départ j’étais favorable à autain mais son résultat et plus encore ses manigances l’ont éliminée. Si MGB ne fait pas consensus, les autres le font encore moins. Il faut lui faire confiance, la campagne sera probablement du jamais vu, collective, festive, sans arrière pensée avec une energie collective avec pallir de rage les autres candidats. Apres saint ouen, d’ailleurs, qui reste t’il. Heureusement qu’elle n’a pas retiré sa candidature sinon s’ouvrait la boite de pandore des opportunistes qui doivent bien exister, même dans notre rassemblement. Cela aurait été "ingérable". Allez tout le monde se calme et se pose la question : qui est le plus à même de mener cette campagne ?

    • Pourquoi ? L’unité c’est contre Marie- George ou pour créer le rassemblement ?

      J’ai lu, écouté, les differents poins de vue exprimés ici ou ailleurs.
      J’ai lu, écouté les interventions des candidats.
      j’etais à St Ouen.
      J’ai échangé avec mes camarades.
      Et l’émission d’Europe 1 m’a décidé pour mercredi. J’étais partagé encore hier matin.
      Je me suis forgé ma conviction pour trancher le débat en cours. C’est tout.

      Maintenant, j’exprime mon opinion. Libre à toi de ne pas être d’accord.
      Mais pas de procès stp et pas de "brevets d’unité" en fonction des positions de chacun.

      Pablo unitaire parce que communiste (je confirme)

    • EH OUI !

      Unitaire parce que communiste !
      Parce qu’anticommuniste ce n’est pas plus unitaire que n’importe quoi d’autre...
      Parce qu’antidémocrate (63% = une minorité !) ce n’est pas plus unitaire qu’une communiste qui remporte une consultation sur un choix à 63% !

      De plus, c’est bien vrai que les meetings avec Marie-Georges sont d’une haute tenue et d’une grande combativité contre la mal vie et la précarisation à outrance...

      NOSE

  • J’avoue humblement que, si je m’interrogeais sur l’opportunité de confirmer la candidature de MGB, après avoir entendu cette émission, mes doutes sont balayés !!!

    Un discours particulièrement humain et progressiste, un parti pris unitaire, des interventions pertinentes, un argumentaire structuré, des réponses compétentes dans les différents domaines, un attachement incontestable à la démocratie et en plus des qualités avérées pour débattre... difficile de trouver meilleur candidat(e).

    Certains trouveront sans doute mes commentaires dithyrambiques. Je les invite à écouter MGB sur Europe 1 avant de me répondre (suivre le lien indiqué par Pablo - 17/12, 18 à 19 h).

    Francis G de Quincy

    • Le premier devroir d’un révolutionnaire ce n’est pas de se faire respecter mais d’être efficace pour rapport aux objectifs qu’il s’assigne pour contribuer à la transformation de la société. Inverser les priorités c’est sombrer dans le subjectivisme petit-bourgeois.

    • je suis complètement d’accord avec toi Francis je ressens totalement
      ce que tu viens de dire de MGB et je voudrais te dire combien elle m’a
      impressionné dans les meetings.
      Il y a aussi cette dédermination à se battre sur tous les fronts pour
      rassembler, c’est ainsi qu’elle est partout avec les salariés en lutte avec
      tous ceux qui souffrent je lui attribue ce qualificatif de mère courage, je vois
      en toi Francis une personne pleine de bon sens et d’honnêteté intellectuelle
      pour encourager les autres qui disent vrai, il faut qu’ils sachent que nous
      sommes des centaines de milliers à penser de même, je viens aussi d’avoir
      l’agréable surprise d’entendre de la bouche d’un ami qui ne partage pas nos
      idées, celui-ci me déclarant le profond respect que lui inspirait MGB par la
      sincérité de ces propos, c’est peut dire et tout cela donne confiance..

      Fraternelles salutations à toutes et tous avençons ensemble dans le respect
      mutuel et jetons toutes nos forces pour mener le peuple à la victoire.

      Jean_Claude

  • par Didier

    Un consensus est un accord général (tacite ou exprès) parmi les membres d’un groupe, pouvant permettre de prendre une décision sans vote préalable. Bien que le consensus désigne un accord unanime (ou plutôt, l’absence d’opposition), l’usage récent en fait parfois l’opinion ou le sentiment d’une forte majorité. Le consensus comme méthodologie de prise de décision cherche à mettre l’accent sur la validité de l’opinion de chaque participant et se refuse à entériner un choix qui n’aurait pas au moins l’accord de tous.

     Étymologie

    Consensus est un mot latin qui signifie « accord », « conformité de sentiments ». Il a été lexicalisé dans la langue française au XIXe siècle sous le sens de « large accord ». Le mot latin dissensus, bien qu’il ne soit pas lexicalisé en français (il n’apparaît pas dans les dictionnaires) est parfois utilisé pour designer soit l’échec d’une recherche de consensus, soit l’attitude qui consiste à vouloir opposer les différentes opinions sans chercher à les rapprocher.

    Du fait du changement de sens récent qui fait du consensus une « simple » large majorité, on en vient à parler de « consensus absolu » ou de « consensus parfait » pour désigner un accord qui ne recueille aucune opposition.

    Par ailleurs, la prononciation du mot est couramment fautive : on doit dire k ?ns ?sys et non k ?ns ?sys.

    Consensus et pensée collective

    De nos jours, on confond souvent consensus et « choix collectif ». Il existe des degrés de variation toujours possibles entre individus, et il doit y avoir une implication individuelle forte pour faire suivre la prise de décision de l’action. Auquel cas, la prise de décision nécessite une négociation au bout de laquelle les autres participants au débat seront satisfaits.

    L’opinion collective n’est pas un consensus, mais au mieux une opinion reçue, au pire, l’alignement sur une orthodoxie éventuellement à partir d’une manipulation mentale (gouroutisme, propagande). Par ailleurs il existe des consensus émotionnels pouvant aller jusqu’à l’hystérie collective comme le montre l’étude des groupes et des foules.

    Il existe de nombreux débats et recherches à la fois sur les notions d’intelligence collective et de prise de décision par consensus - discutés dans d’autres articles. Cet article traite de l’idée de consensus dans son sens le plus strict, et non pas de ses implications en politique ou en économie (domaines dans lesquels non seulement le consensus importe mais également l’action subséquente).

    Consensus et dictature de la majorité

    Le terme consensus implique également des notions de compromis. Plutôt qu’une opinion adoptée par une majorité, le consensus suggère l’apport de multiples opinions différentes, et leur adaptation progressive jusqu’à ce qu’une solution satisfaisant le plus grand nombre de personnes puisse être dégagée. Le consensus ne signifie pas forcément que tout le monde est satisfait du résultat, mais suggère plutôt que tout le monde peut juger le résultat acceptable et que la majorité est satisfaite. On doit donc apporter un soin particulier à la définition de cette majorité représentative de l’ensemble, faute de quoi ce compromis peut s’éloigner de la réalité pourvu que le consensus se construise, au vu de la subjectivité de l’estimation de la « représentativité » de chaque personne. Ce type de consensus, limant les divergences au profit des similitudes, manifeste la justesse de l’opinion répandue. On peut considérer que le consensus se construit avec la loi de juste milieu (pris dans le sens d’un milieu acceptable pour les différentes parties). Certains considèrent alors que l’objectivité, si ce n’est la vérité, répond à la courbe de Gauss où les 20% restant sont quantité négligeable et, de ce fait, inutiles à conserver. Ce type de solution est souvent appelé consensus, mais n’en est pas un à proprement parler.

    Plus généralement, on considère la prise de décision par consensus comme la recherche d’une solution de résolution, où le compromis doit être une proposition originale, qui tienne compte des positions de chacun et essaye de satisfaire tous les participants au débat. Ce type de compromis est nommé gagnant-gagnant. Chaque proposition doit être évaluée pour ce qu’elle est et non pour ce que chacun en imagine, l’imagination portant le plus généralement sur l’émetteur de la proposition.

    Certains considèrent que dans le cas où un compromis gagnant-gagnant ne peut être construit, on peut alors enregistrer les dissensions (ou dissensus) car elles sont considérés comme plus proches de la réalité décrite et susceptibles de faire avancer le problème. Cette solution peut satisfaire la majorité des participants au débat. D’autres considèrent qu’il s’agit alors d’un échec de consensus, car chacune des parties étant restée sur ses positions, le problème débattu n’est pas réellement réglé. Ceci dit, la recherche du consensus permet d’éviter que la majorité impose ses décisions à la minorité, puisque le véto permet à chacun de refuser une solution qui ne lui convient vraiment pas (à condition de ne pas en abuser, auquel cas c’est une autre forme de dictature de l’individu sur le collectif).

    Prise de décision par consensus

    Il y a de nombreuses façons, pour un groupe, de prendre des décisions, et aucune d’elles n’est parfaite. La plupart d’entre nous ont été élevés dans une culture qui considère que la démocratie occidentale est la meilleure, et que le vote est le seul pouvoir qui peut servir aux gens. Il apparaît pourtant une grande désillusion quant aux potentiels de ce système pour une collégialité dans la prise de décision, et encore plus, à une plus grande échelle, pour changer quoi que ce soit dans le système. La démocratie devient le système qui permet soit d’élire un gouvernement, soit un exécutif ou comité de pilotage, qui prend toutes les décisions, et déçoit trop souvent.

    Habituellement, lors d’un vote démocratique, à n’importe quelle échelle, une minorité importante est mécontente du résultat. Et même si cette minorité accepte la décision prise, parce qu’elle accepte la « règle du jeu », elle résistera activement ou essayera d’atténuer les conséquences de cette décision jusqu’à la prochaine opportunité de vote.

    Le compromis est une autre méthode pour prendre une décision, habituellement par la négociation. Deux parties, ou plus, annoncent leur position respective et la changent petit à petit, par des concessions mesurées. La négociation peut conduire à une insatisfaction des deux parties, car personne n’est totalement satisfait.

    A côté de ça, le consensus est un moyen de prendre une décision qui fait appel à la créativité de chacun. C’est un processus dans lequel aucune décision ne peut être prise tant que tous les participants ne l’acceptent. Ca peut être long à mettre en place, car le consensus est le produit patient de toutes les meilleures idées et volontés dans un groupe, dans un esprit de cohésion et d’équilibre. Les minorités sont entendues au cours du processus, et pas seulement à la fin : la décision est élaborée collectivement.

    Mise en place du processus

    Il y a de nombreuses façons pour trouver un consensus, mais nous vous proposons cette procédure simplifiée, pour comprendre les mécanismes.
     1. Le problème, ou la décision à prendre, est défini et nommé. Cette étape préliminaire aide à séparer la problématique à traiter des enjeux personnels.
     2. Faire fuser toutes les solutions possibles (brainstorming) pour résoudre le problème ou répondre à la question. Les écrire toutes, même les plus folles.
     3. Se réserver un moment dans le processus pour les questions diverses et la clarification de la situation.
     4. Discuter et débattre des propositions écrites, les modifier, les regrouper, et en faire une liste, la plus courte possible. Lesquelles sont les préférées du groupe ?
     5. Bien expliquer toutes les propositions, et leurs différences pour que tout le monde comprenne bien (on peut utiliser là l’ancienne méthode qui consiste à donner un temps égal à quelqu’un qui est pour et quelqu’un qui est contre la proposition pour s’exprimer).
     6. Discuter les « pour » et les « contre » de chaque proposition. Faire en sorte que chacun puisse s’exprimer (tour de table, petits groupes...).
     7. S’il y a une opposition majeure, recommencer au point 6. Il est parfois nécessaire de recommencer au point 4.
     8. S’il n’y a pas d’opposition majeure, faire état de la décision et voir s’il peut y avoir un accord.
     9. Reconnaître les objections mineures et incorporer des petits amendements.
     10. Discuter de la proposition, et vérifier le consensus.

    Le droit de veto

    le droit de veto, détenu par chacun sur une proposition du reste du groupe, est la pierre angulaire de la méthode du consensus. La « permission » de chaque membre du groupe est indispensable pour prendre une décision, c’est pourquoi écouter et répondre à tous les participants et prendre en compte tous les avis devient la préoccupation du groupe dans son ensemble.

    Ce qui fait que le résultat n’est pas seulement un groupe plus égalitaire, mais aussi un groupe plus « satisfait », dans lequel chaque membre a une chance de se sentir important au sein du groupe. Les responsabilités sont mieux partagées, les membres sont plus réceptifs aux autres, et l’envie de faire des choses ensemble est partagée. Le veto sur une proposition qui a demandé de longues discussions et une synthèse ardue est un acte sérieux. Il peut être fait en ayant bien pesé le pour et le contre, comme un ultime recours, sur des bases éthiques, ou à cause des conséquences qu’une décision peut avoir. Il peut aussi être fait à cause d’une émotion forte (peur, dégoût), mais en aucun cas à cause de préférences personnelles ou d’impulsions égocentriques.

    Quand la prise de décision a fait son chemin, prenant en compte des opinions diverses, se modifiant, et que quelqu’un est toujours en désaccord avec la solution trouvée, il y a d’autres formes que le veto à envisager, qui ne contrent pas le processus. Par exemple, ne pas soutenir une décision : « Je ne ressens pas le besoin de ça, mais je peux quand même participer ». Ou encore rester réservé-e : « Je pense que ça peut être une erreur, mais je peux l’assumer ». Ou ne pas s’impliquer : « Je ne participerais pas, mais je n’empêcherais pas les autres de le faire ».

    Dans certaines descriptions du processus de prise de décision par consensus, la notion existe que quelqu’un qui sent le besoin de faire un véto sur une proposition devrait envisager de se retirer du groupe, au moins pour un temps. Or, cette idée tend à l’inverse extrême du but de la méthode : plutôt que d’encourager l’inclusion des opinions et des souhaits de tou-te-s, ceux et celles qui ont une opinion minoritaires risquent de se sentir obligé-e-s de s’exclure du groupe. L’eventualité d’une exclusion du groupe est, pour certain-e-s, un mécanisme tout à fait opposé au principe d’inclusivité de la méthode de consensus, tendant à exclure ceux et celles qui sont non-conformistes, plutôt que d’encourager les critiques envers l’opinion majoritaire.

    Les prises de décision par nombreuses communautés virtuelles, comme celles de la Wikipédia, souvent suivent ce type d’ approche

  • bizarre ça marche pas ?c’est la seule réédition qui ne fonctionne pas sur europe 1.

    bizarre bizarre vous avez dit bizarre ?

    Jean Claude des landes