Accueil > MGB doit laisser la place à un collectif communiste Révolutionnaire.

MGB doit laisser la place à un collectif communiste Révolutionnaire.

Publie le samedi 28 juin 2008 par Open-Publishing
15 commentaires

Ses derniers passages dans les médias infantilisent les militants communistes et les culpabilisent sur leur travail dans les masses populaires.Nous nous sommes trompés,paraît-il, dans nos diffèrentes stratégies parce que nous n’avons pas pu ou su faire bouger le PS.Le NI-NI qu’elle critique a été mis en place par la direction actuelle du PCF.La gauche de gouvernement a trompé le peuple et il faut le reconnaître ouvertement.L’appui à Mitterrand doit être aussi critiqué ouvertement sur le plan historique pour redonner aux idées communistes leur virginité de lutte des classes et de non collaboration avec le système bourgeois .

Sa litanie de flatterie sur les adhérents qui n’ont pas encore pris la parole est un voeu pieux car elle reste au milieu du gué en ne rompant pas avec le PS social-libèral sous prétexte d’éfficacité dans le choix alternatif d’une autre socièté .Le PS ne veut pas de la socièté socialiste,il veut simplement un amènagement de la socièté capitaliste et c’est pour ça qu’il laisse faire Sarko et sa bande.La direction du PCF n’a rien compris sur l’aspiration des masses à autre chose que le système capitaliste.

Ne pas tenir compte du phénomène Besancenot dans sa critique radicale du système capitaliste démontre que certains dirigeants communistes ont toujours une dent contre TROTSKY et même contre LENINE.Ignorer le Travail théorique de MARX-ENGELS est une régression idéologique qui ne peut que satisfaire que ceux qui veulent enterrer le Marxisme.Nous sommes en pleine dérive social-démocrate devant les coups brutaux du capital mondialisé .Les communistes doivent réagir et ne plus confier leur parti à de tels dirigeants qui les flattent au lieu de les mobiliser dans une lutte de classes impitoyable contre la bourgeoisie et ses valets .Critiquer Besancenot est improductif car il a le mérite de mettre le doigt sur les impasses de la lutte révolutionnaire actuelle et si les masses l’écoutent et renforcent son poids électoral c’est que nous en sommes absents par consanguinité avec le PS et sa stratégie collaborationniste avec l’Etat bourgeois .

Unir tous les révolutionnaires devrait être notre principal travail dans les semaines qui viennent et non pas se moquer de Besancenot ou d’Arlette qui posent les vrais questions sur les multinationales et leurs profits .PCF-LCR-LO-PT et autres militants révolutionnaires sont plus à même de mobiliser le peuple contre le capital que le PCF-PS-Verts-Modem qui "bavassent" sur les institutions de la 5ème afin que la "délégation de pouvoir" se perdure malgré les changements de majorité politique.

La rupture stratégique est à l’ordre du jour et un nouveau collectif de communistes de la section à la direction Nationale est absolument nécessaire pour booster la lutte de classes et en finir avec le capitalisme,même si Besancenot devient Président de la république populaire nouvelle.Chavez et Moralès le sont bien devenus sans les Partis communistes du Vénézuèla et de la Bolivie.Quand je pense que les dirigeants du Parti Communiste Bolivien n’ont pas cherché à aider le CHE et ses camarades et les ont laissé aux mains de la soldatesque fasciste de l’époque.A titre personnel je suis plus à l’aise avec un militant de la LCR ou de LO qu’avec un militant du PS-Vert-Modem.Mais certains dirigeants du PCF se laissent trop envahir par une culture politique de paresse idéologique en criant il faut du nouveau dans le Parti tout en restant aux rênes du pouvoir .La bourgeoisie,sans complexes, a mis au placard les vieux gérants du capital comme Chirac-Giscard pour la remplacer par la bande à Sarko plus efficace,et nous par contre nous poursuivons avec les mêmes une politique stratégiquement inaudible par le peuple.Vraiment comme révolutionnaires nous sommes loin du compte pour revendiquer ce titre exemplaire .

Alors camarades unissons-nous dans une confédération efficace avec une politique que le peuple soutiendra en y participant activement en permanence .

MGB vous devez prendre votre retraite,c’est mieux pour les idées communistes.Renier le marxisme c’est une débilité intellectuelle,c’est triste de le dire sur ce site si révolutionnaire .Cela ne va pas aider à de nouvelles adhésions de la jeunesse au communisme et le Marxisme reste quand même une boussole pour comprendre le système capitaliste et non une bible figée de dogmes.D’autres communistes ,convaincus du marxisme,peuvent très bien reprendre le flambeau pour un choix révolutionnaire assumé sans complaisance contre le bourgeois et la social-démocratie .

Bernard SARTON,Aubagne

Messages

  • A titre personnel je suis plus à l’aise avec un militant de la LCR ou de LO qu’avec un militant du PS-Vert-Modem.

    Sauf que quand on a un peu de bouteille, on doit savoir que dans les orgas trotskistes il y a bien plus de Weber(s) que de Krivine(s) ! Ensuite, le but des communiste étant, pour moi : "prolétaires de tous les pays, unissez-vous", c’est pas en diabolisant les dirigeants du PS, qui malgré nous, ou à cause de nous, servent de refuge antidroite à une parti déterminante des prolos français qu’on attirera ces camarades en puissance, sur une démarche révolutionnaire. De ce point de vue, la démarche NPA, en cultivant la division plutôt que l’union, même si elle peut donner quelques satisfaction boutiquières à la LCR, sera stérile pour le prolétariat.

    Bien sûr, loin de moi l’idée de mettre un bémol à la nécessaire critique, quand elle est juste, des positions du PS. Et encore plus loin l’idée, qui prévaut au PC depuis 1976, que pour discuter avec les socialistes, il faut, pour leur faire plaisir, s’alléger (sic) de pans entiers de notre socle idéologique.

    Les prolétaires n’ont jamais demandé la peau de la "dictature du prolétariat", ni celle du "centralisme démocratique", même pas celle du "marxisme-léninisme", ils veulent l’union pour faire une politique sociale, c’est tout et c’est essentiel. En 48 ils disaient : on veut "la sociale", aujourd’hui ils disent : on veut "une politique de gauche" !

    CN46400

  • Pour moi la première chose à faire c’est d’arrèter que le PCF se fasse avaler par le PS, ensuite il doit prendre une des deux voient suivantes :

     Battre de ses propres ailes
     Debattre avec le NPA.

    Moi je suis allé débattre sur le NPA, je ne suis pas contre y aller, car éléctoralement, on formera une masse relancant la lutte des classes, mais j’ai peur, et voilas toute l’utiliter d’aller débattre, j’ai peur que ce parti veut ètre un LCR bis. De plus je suis allé discuter avec des militants LCR, j’ai remarqué un vrai sectarisme ! J’ai dis, "je veux un rassemblement révolutionaire, une alternative française" rien que cela, et voilas qu’ils sortent l’utilité d’une sorte d’international révolutionaire ! Mais enfin, je sais qu’on est à l’heure de la mondialisation, mais si c’est ça notre débat, et bien que fait-on pour les classes populaires ? RIEN.
    Après nous non plus, on va pas ètre sectaire, donc, en gros moi je pense que si oui ou non pour le NPA, il doit quand y avoir débat.

    Si le PCF doit faire cavalier seul, rien ne lui empèche de le faire, il serat surment un ément pour les déçuts du PS, il reviendra sur des vrais valeurs de lutte de classe, mais je pense tout de même que si le PCF doit faire cavalier seul, il doit rester en contacte avec le NPA.

    En conclusion arrètons d’ètre l’ombre du PS, et engageons une rénovation globale de la vraie Gauche. Le PS pour moi est perdu, et nous devons regarder autours de nous les ruines de la Gauche.

    • Trop de camarades lorgnent encore vers le PS alors que c’est inutile puisque ce parti est aux mains de la bourgeoisie.L’électorat de gauche commence à s’en rendre compte,d’où les bons sondages de Besancenot et les résultats des municipales où nous sommes remontés à 9 %.Mais cela ne suffit pas pour battre la droite et son système capitaliste,d’où cette union nécessaires de tous les révolutionnaires avec leurs idées autogestionnaires et internationalistes .

      Le NPA répond à ce vide politique que nous avons laissé par l’alliance avec le PS et nous devons ouvertement devant le peuple rompre cette alliance mortifère pour les intérêts des Français les plus exploités .Cela risque d’être dur pour certains dirigeants et élus du PCF mais c’est nécessaire politiquement pour avancer vers le changement et mobiliser efficacement les masses populaires pour la révolution socialiste et communiste .Le confort petit-bourgeois des habitudes politiques de le 5ème république autoritaire n’est plus de mise aujourd’hui devant le drame économique et social qui arrive à toute vitesse .Les militants communistes sont au pied du mur devant l’histoire et leur choix est fondamental dans la situation actuelle pour marquer durablement l’avenir de la France .Je ne peux plus accepter des compromis boiteux avec la social-démocratie qui nous mène dans le mur de l’impopularité des braves gens appauvris par la bourgeoisie rapace et sanguinaire .

      Nous avons trop tarder pour secouer le cocotier de dirigeants comme MGB,Cohen-seat,Dartigolles et élus suivistes du PS comme Gayssot et Hue,ce qui n’enlève rien à leur travail sûrement positif pour les gens .Mais le moment n’est plus à rencontrer les dirigeants du PS pour les faire bouger de leurs chaises de notables repus par les avantages du système électoral de la 5ème.

      Créons des collectifs révolutionnaires partout avec le NPA et des militants d’autres organisations qui en ont marre des tergiversations des dirigeants des partis dit de gauche.Arrêtons la délégation de pouvoir qui "pourrit" le développement des actions des masses prêtes à en découdre avec la bourgeoisie et ses valets serviles .Nous en sommes capables ou pas ?

      Bernard SARTON,militant PCF d’Aubagne

    • A lire bernard sarton on se demande s’il connait les analyses du PCF. Il lui est possible de se rendre sur le site de celui ci pour s’apercevoir que ce parti propose des choses tres précises et argumentées sur tous les points qu’il évoque. Pour le reste, la politique est aussi la nécessité absolue d’envisager des alliances.Ce qui importe, c’est le rapport de force qui s’impose alors. Pour ce qui est du marxisme, et pour avoir quelque peu travaillé la question je ne m’avancerai pas avec autant de certitude, je conseille de lire la dernière partie du manifeste, là où Marx donne son point de vue sur les alliances politiques.
      L’extreme gauche tire démagogiquement profit d’une série de difficultés objectives devant lesquelles nous sommes. (même si entre 2002 et 2007 elle perd la moitié de ses voix et qu’aux législatives de 2007 les trois réunis font 3%) Par exemple que dit elle face à la mondialisation ? Pourquoi ce refus de participer au pouvoir sinon parce qu’elle sait qu’elle se montrerait incapable d’appliquer ce qu’elle promet ? Pourquoi besancenot ne se présente t’il quà la présidentielle ? Son gauchisme consiste à prétendre que la situation est toujours révolutionnaire et que par conséquent s’il n’y a pas revolution, c’est de la faute des responsables syndicaux et politiques. La rue comme seule solution est la preuve d’une incapacité politique à concevoir les moyens d’agir sur le réel. Ce qui est commode mais constitue une mystification dont sont victimes ceux qu’elle prétend défendre.
      Au bout du compte, et sachant qu’à l’arrivée, ce sera soit la droite soit la gauche qui gouvernera et que la droite n’est jamais descendue en dessous de 47%, demandons nous à qui profite cette promotion médiatique.

    • Il y a beaucoup de vrai dans cette intervention ;

      je conseille de lire la dernière partie du manifeste, là où Marx donne son point de vue sur les alliances politiques

      "Ils (les communistes) combattent pour les intérêts et les buts immédiats de la classe ouvrière ; mais dans le mouvement présent, ils défendent et représentent en même temps l’avenir du mouvement ? En France, les communistes se rallient au parti démocrate socialiste (Ledru-Rollin, L Blanc) contre la bourgeoisie conservatrice et radicale, tout en se réservant le droit de critiquer les phrases et les illusions léguées par la tradition révolutionnaire."

      CN46400

    • Bernard a parfaitement raison sur le fond et dans la forme sur ce qu’il convient de faire.

      Maintenant, pour d’autres il semblerait qu’ils soient prêts au rebelote destructeur des alliances mal conçues et écervelées...

      Ces braves gens doivent estimer que 1.93% c’est encore beaucoup trop et que 0.5% c’est mieux.

      Mais au delà, ils se sont enfermés dans l’illusion institutionnelle qui remplace la lutte des classes par la lutte des places d’élus en croyant réaliser quelque chose ainsi.

      Ils mésestiment completement que le centre de gravité de la lutte de classe n’est que très accessoirement, et dans les bordures, sur le terrain électoral.

      Ce sont les grandes mobilisations sociales qui accélèrent la structuration et la puissance de la classe exploitée, qui font des majorités utiles, des conquêtes sociales, tiennent les appétits bourgeois en respect.

      Une majorité électorale sans mobilisation sociale, sans mouvement puissant, c’est de la merde comme ce fut prouvé et reprouvé à plusieurs reprises en France et dans d’autres états.

      Bien plus, ce n’est pas le mouvement social en appui à un gouvernement, une majorité, qui fait les conquêtes , non , c’est quand le mouvement social travaille pour lui-même avec ses initiatives, ses organisations, devenant ainsi classe pour soi.

      Les combines réitérées ici sur les détracteurs de notre ami Bernard renvoient toujours à la génuflexion devant le social-libéralisme comme du papier à mouches. Les déculottées ne comptent pas, se retrouver à nouveau dans la situation de gens qui vont appliquer des politiques ultra-libérales ne compte pas, il n’empêche, pour ceux-ci, il faut continuer et continuer.

      Jusqu’à la nausée.... Et surtout de sans arrêts tonner et canonner sur la gauche, plutôt que de s’allier.

      C’est qu’au fond il y a cette putain d’illusion institutionnelle qui finit par faire croire de loin en loin, quand on n’a connu que cela comme pratique politique, que le centre de gravité de la gauche sociale est dans les institutions. Il n’en est rien.

      Le NPA propose, comme probablement LO, les anars, et une grande partie des militants communistes des batailles qui recentrent le combat sur le terrain réel qui seul importe et peut réussir à faire reculer la bourgeoisie et l’individu qu’il a délégué à la tête de son état, Sarko, le terrain de la mobilisation sociale.

      Les combats électoraux n’ont que ces fonctions sur le fond : aider une classe à monter en puissance, l’aider à s’organiser et conquérir , pas à la soumettre à un jeu institutionnel qui n’est pas le sien et la met en défaite régulièrement.

      Ces bons combats électoraux privilégient donc la question des alliances entre ceux qui mettent au centre de leurs projets la lutte des classes, qui se posent la question d’aider la classe déshéritée à s’organiser pour elle-même. Car ils se rencontrent dans les combats du quotidien. La question simplement. Mais en rendant impossible des alliances avec une faction pro-capitaliste.

      L’autre voie va essayer de pousser le PCF à des alliances avec le social-libéralisme dés le premier tour dans certains types d’élections. Il est clair que ce type d’alliance dans de grandes élections sera l’équivalent dun bol de cigue présenté aux militants communistes par leur courant dirigeant.

      Bernard exprime ici, régulièrement et à sa façon, la volonté des militants communistes qui ne veulent pas mourir, être sacrifiés à nouveau dans des alliances mal posées , basées sur des légitimations bureaucratiques, favorisant le social-libéralisme. Il exprime cette volonté par un désir d’addition, de réorganisation par la base, du mouvement communiste , en appelant à l’alliance de tous les militants qui se réclament de tous les courants de lutte de classe.

      Ce désir est-il réaliste ? Oui il l’est quand l’alliance se fonde et se nourrit de batailles communes, ce qu’il n’est plus possible de faire avec le PS en tant que parti depuis de longues années.

      Un seul parti ? Hum, pas encore, les divergences sont encore profondes, mais des comités d’action peut-être. Les grandes confrontations sociales à venir détermineront la géométrie et l’aboutissement de cette dynamique politique.

    • J’ai peu de temps ce soir car demain je vais voir mes camarades sidérurgistes du Nord.

      Donc ; je dirai quelques mots par rapport à ce débat mal parti et je m’étonne que Bernard, habituellement si haut dans la réflexion se laisse aller à des batailles de personnes.

      Bernard, tu as su éviter l’écueil anti-libéral dans ton coin puis celui du modem alors ne te fracasses pas sur les électoralistes de la ligue.
      .
      Je mène bataille pour ma part pour redonner du mordant à ce parti communiste français qui en a bien besoin ; c’est la-dessus qu’il faut engager la discussion.
      Et prendre les camarades qui ont des positions sur leurs arguments.

      Moi par exemple j’ai critiqué durement Gayssot parce qu’il s’attache comme Hue et d’autres à rester dans cette vielle stratégie d’une union de la gauche des états majors avec leur programme tout bouchonné.

      Je critique aussi ceux qui veulent nous entrainer dans une sorte de radicalisme de façade qui ne peut faire que le jeu de la droite ou du parti socialiste qui serait content de la disparition du PCF.

      La droite craint toujours le PCF et c’est pourquoi elle a mis tout son appareil idéologique pour le détruire.

      Alors préparons un bon congrès redonner confiance à ces 150000 militants qui sont un potentiel précieux pour changer l’horizon politique de ce pays.

      Babeuf 42 PCF J’y tiens

    • Bien sur que la lcr est instrumentalisé par la droite à son corps défendant, mais le pc aussi l’est. La droite a tout intérêt à la persistance d’un pc agonisant de sa direction qui fasse leurre et immobilise les forces de milliers de militants impuissants face à sa momification électoraliste.

      Je pense de plus qu’il n’y a aucune analyse des rapports de force qui sont bien plus favorables que l’on ne le pense, même s’il y a ces verrous très solides.

      La peur d’agir, vient de ce manque d’analyse, surtout au niveau des rapports impérialistes. Jamais la lecture d’impérialisme stade suprême du capitalisme de lénine n’ a été aussi facile qu’en l’époque actuelle. L’application de sa grille de lecture au monde actuel n’a jamais été aussi évidente.

      L’impérialisme est à bout de souffle comme solution aux contradictions du capitalisme. On le voit avec la tentation de destruction de l’iran.
      On veut nous faire croire qu’une solution telle que la gélification définitive des rapports entre impérialismes par une construction d’une société de castes au niveau mondial est possible. Alors il y aurait vraiment à craindre et de rester sur une position de survie en attendant.

      Mais le capitalisme est une machine infernale qui ne permet pas ce genre de solution. Big brother serait alors un mythe bien utile, un piètre voile jeté sur ce qui se passe vraiment. Pas de solution !!

      Alors que va-t-il se passer ? Peut être la nécessité au niveau mondial d’un début de vrai dépassement du capitalisme. Comment ? Qui peut le dire ? Quand ? Qui peut savoir ? Combien de temps cela va prendre ? Probablement assez longtemps par nécessité que certains impérialismes s’imaginent subsister et ne déclenchent pas une catastrophe planétaire.

      D’ailleurs peut être ce début est il déjà là. . Un révolution lente en quelque sorte mais qui ne saurait se passer de luttes sociales . et de véritables positions internationalistes.

      J’arrête le délire içi, mais allez savoir peut être une ou deux idées à glaner quand même. Surtout l’actualité qui n’a jamais été aussi forte d’impérialisme stade suprême ect. Suprême est vraiment l’adjectif qu’il faut. L’histoire de mondialisation n’est pas nouvelle, il n’y aura pas d’autres stades.

    • Le NPA propose, comme probablement LO, les anars, et une grande partie des militants communistes des batailles qui recentrent le combat sur le terrain réel qui seul importe et peut réussir à faire reculer la bourgeoisie et l’individu qu’il a délégué à la tête de son état, Sarko, le terrain de la mobilisation sociale.

      Le NPA prépare surtout la prochaine des 5 ou 6 campagnes présidentielles pour lesquelles OB est programmé en espérant que quelqu’un (de LO pourquoi pas) prendra le relais aprés ! Comme dit quelqu’un au dessus ; tant qu’on peut dire que la révolution est empêchée par les communistes, pourquoi ne pas continuer ?

      Pas la peine de répondre à la question : pourquoi les prolos votent pour les sociaux mêmes "libéraux" ? Trop compliqué !

      CN46400

    • Tu as raison,le programme du PCF est très bon et je le connais dans ses grandes lignes,même s’il ne va pas assez loin dans l’autogestion ouvrière et populaire.Le problème n’est pas sur le projet politique puisque la plupart des communistes l’approuve,il est sur sa vulgarisation dans les masses qui ne le connaît pas.Le citoyen de base perçoit mieux un programme municipal que nous présentons souvent avec beaucoup d’imagination,mais au niveau national cela se complique car la lecture de l’huma est réservée aux militants et les médias sont interdits à nos idées . La parole de gauche est confisquée par le PS qui reprend souvent nos phrases par pure démagogie en utilisant des dirigeants comme Mélenchon,Montebourg,Aubry et même Royal,sans parler de Fabius et autres portes-voix.

      Nous ne devons plus accepter que nos idées soient dévoyées par d’autres fainéants de la pensée révolutionnaire.La rupture avec le PS permet de retrouver notre indépendance d’esprit et de projet et d’être plus écouté par le peuple en recherche de solutions positives dans sa vie de tous les jours.Notre cohabitation avec la social-démocratie amène aux échecs Espagnol-Italien-Français et au retour ou à la poursuite d’une politique de droite encore plus dure pour les gens d’en bas de l’échelle sociale.Ce choix stratégique de rupture avec le PS est dur mais nécessaire sur le plan historique et même pour les luttes immédiates.Choisir l’alliance de tous les révolutinnaires où qu’ils se trouvent est absolument vital pour changer la socièté.Il y aura des débordements,des luttes de clans ou de personnes,c’est la loi de toute socièté humaine en ébullition.Aucune révolution ne s’est faite dans l’apaisement des esprits et le pacifisme convivial,surtout quand le passif légué par l’ancienne classe au pouvoir est dramatique en ayant paupérisé les masses jusqu’à l’os .

      Nous sommes responsables de cette situation dans une certaine mesure par crainte révolutionnaire et par des alliances conjoncturelles ne débouchant que sur le néant politique pour les gens.Retrouvons nos choix,notre autonomie,notre volonté d’en découdre avec le bourgeois oppresseur.Nous avons adhéré au Communisme pour cette raison et non pas pour des places confortables dans un pouvoir local ou régional .......

      bernard SARTON,Aubagne

    • ""Pas la peine de répondre à la question : pourquoi les prolos votent pour les sociaux mêmes "libéraux" ? Trop compliqué ""

      Peux être parce que depuis 30ans le PC affirme qu’on peut travailler avec eux,que dans plusieurs gouvernements de gauche le pc a effectivement travailler avec les privatiseurs socialistes(souvent ex dirigeants de firmes capitalistes )

      Les alliances au temps de Marx quand la classe ouvriere était faible et qu’existait une paysannerie et une classe moyenne de commercant et d’artisant nombreuse ne correspondent plus du tout à notre époque où environ presque 90% des travailleurs sont salariés.

      Vouloir s’allier au Ps c’est vouloir s’allier à une couche sociale complétement acquise au capitalisme ,qui ne represente plus qu’une partie extremement minoritaire du monde du travail

      C’est donc une erreur .

      l’effort esta faire vers les 85% qui n’ont aucun interet à attendre du capital.

      Actualiser Marx ,c’est pas interdit non ??

      Damien

    • Oui et bien, comment gagne-t-on les voix ouvrières ?

      Et surtout comment gagne-t-on la participation du plus grand nombre de travailleurs à la bataille pour la défense de ses propres intérêts et à l’objectif de sa propre émancipation ?

      Ce qu’on sait c’est que personne n’a la recette miracle, sinon ça se saurait.

      Ce qu’on sait également c’est que la logique de soumission au social-libéralisme, encore à l’œuvre dans bien des alliances locales et régionales, ne permet pas d’avancer, encore moins de convaincre des travailleurs qui votent socialiste à voter à gauche.

      Mais ça, c’est l’aspect électoraliste qui consiste à s’imaginer que nos propres concessions aident des appareils ayant quitter le champ de la gauche à y revenir.

      Je pense qu’il est bon de distinguer ce qu’est un parti, de ce que sont ses militants et de ce que sont ses électeurs.

      Nous sommes dans des sociétés où le prolétariat est maintenant immensément majoritaire, où les autres classes ont été comprimées, écrasées , ....

      On retrouve des prolétaires dans tous les electorats et la société ne se divise pas au concret entre électeurs des divers partis dont celui des abstentionnistes , mais entre le prolétariat , les couches sociales qui lui sont apparentées et la bourgeoisie , ses alliés (morceaux des gros agriculteurs, d’une partie des professions libérales, etc).

      Gagner le prolétariat c’est le convaincre de bouger pour ses propres intérêts, même si ça fait avancer d’un tout petit pas. Par rapport à cela, l’alliance politique avec le social-libéralisme ne fait pas avancer d’un millimètre mais reculer car le social-libéralisme propose de défendre le capitalisme et soutient des mesures défavorables aux travailleurs (même si il indique que lui serait plus malin et moins brutal). Bien plus, cette alliance ne permet pas de convaincre des électeurs qui votent socialiste. C’est au contraire l’hommage de la vertu au vice, un certificat de bonne gauche qu’on donne au PS qui jette la confusion face aux politiques concrètes.

      Les batailles électorales servent fondamentalement à appeler le prolétariat à la bataille sociale, à se recentrer sur lui-même, à devenir classe pour soi.

      Les élus éventuellement obtenables, seulement des gens délégués par une classe pour obéir aux intérêts de la classe exploitée et pour travailler à ce que le pouvoir de cette classe grandisse (et ça ne se résume pas à l’incrustation institutionnelle).

      Développer le mouvement de la classe ouvrière, avec des organisations indépendantes de l’état capitaliste , organisées de la façon la plus démocratique possible, c’est le levier pour vaincre et accessoirement convaincre des électeurs qui ne votent pas pour leurs propres intérêts.

      les militants, communistes sur le fond (PCF, LO, NPA, anars, etc), peuvent travailler ensemble dans leur classe (et pas seulement) à développer l’organisation démocratique de la classe opprimée , celle qui fera la démocratie prolétarienne comme disait la Louve, suffisamment puissante un jour pour être réellement rivale à l’état capitaliste et l’emporter .

      Ca ne résout pas toutes les divergences, mais un travail à la mobilisation sociale, ensemble, permet lui réellement de déplacer un électorat sur la gauche (ne pas se faire d’illusions quand même) car les gens entrevoient là réellement qu’une autre logique est possible.

    • l’effort esta faire vers les 85% qui n’ont aucun interet à attendre du capital.

      Dont un bon tiers vote pour le PS !

      CN46400

  • "collectif communiste Révolutionnaire. "

    Génialissime idée. N’oubliez pas la couleur verte. Le communisme vert :-)

  • Pour apporter une hypothése de travail à une question qui revient plusieurs fois dans les les commentaires :
    On se demande pourquoi beaucoup de gens dans les classes populaires votent encore PS.
    Je vois deux éléments :

     une tradition de méfiance qui remonte à l’époque ou le PCF était le représentant local d’un Kremlin totalement discrédité par sa politique étrangére (afghanistan). Ca ne concerne pas que les vieux électeurs, leurs enfants qui ont appris la politique en famille ont pu chopper la tradition.

     Le fait que toute la gauche adhére au principe du "moindre mal" (le PS serait pas terrible mais toujours mieux que la droite) dans ce contexte, voter PS dès le premier tour c’est une garantie d’avoir un candidat "pas de droite" au deuxième, je pense que la présence de le pen en 2002 au second tour a fortement marqué les esprits.

    Pour sortir de ca :

     un vrai travail de fond sur l’histoire du parti, accesible à tous.
     dire la vérité sur le PS, oser dire aux travailleurs que le PS n’est que l’autre visage du même janus, ne plus appeler à voter pour lui au second tour.

    Qu’est-ce que vous en dites ?