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Mad Max 2038
par Patrice Faubert
Publie le samedi 28 avril 2012 par Patrice Faubert - Open-PublishingAinsi c’ était arrivéMorte était la libertéLes prisons s’ étalaient partoutTout le monde devenait fouL’ amour n’ était plusEt toute amitié, s’ était tuLes pauvresSe faisaient mercenairesDes richesAux ressources aurifèresL’ on se souvenait, avec faveurDes Sarkozy, Le Pen, Hollande, sans saveurDes Franco, Salazar, MussoliniEt même de l’ as des crétinsDont les torturés poussent encore des crisBachar el- Assad à l’ inhumanité infinieQui en 2038, seraient et de loinDes hommes de gauche, sans aucun lienMaintenant, c’ est la terreurAujourd’hui, c’ est l’horreurAinsi c’ est arrivéEt tout s’ est jouéDans le passéPartout, des milices privéesToutes bien arméesAfin de bien garderToutes les denrées des magasinsQui sinon, seraient pilléesPar des hordes de hunsMaintenant, seuls des oligarquesA leur faim, peuvent mangerMad Max 2038Tout le monde s’ alarmeEt voudrait des armesC’ est le premier qui dégaineAvec toute sa haineIl n’ y a plus de futurIl n’ y a plus de natureIl n’ y a plus de cultureTout s’ est joué dans le passéCe n’ est plus dans ce tempsQue tuer ou être tuéLes oligarques se font changerLeurs membres artificielsLes pharmacies sont des bijouteriesQui sont réservées aux officielsMad Max 2038C’ est dans le passéQue nos tombeaux furent creusésC’ est dans le passéQue nous nous sommes tuésLes oligarquesRéservaient encore quelques privilègesA ceux et celles qui les protégeaientDes pauvres et pauvresses devenus des forces policièresDes indigents et indigentes parvenus des troupes militairesIl fallait mater les révoltes de la faimPlus de travail, plus de chômage, presque plus rienVous n’ aviez vouluQue le faux socialismeVous aviez les oligarquesEt toutes leurs matraquesVous aviez la vraie barbarieVous aviez si peur de l’ anarchieMad Max 2038Tout s’ était effondréTout s’ est jouéDans le passéLes banques, les boursesDu monde entierLe monde est devenu une cageOù l’ on meurt sans aucun âgeLe présent se mélange au passéLe passé se confond avec le présentFini le temps des secours sociauxAllocations, retraites, même plus d’ impôtsMais j’ entends une miliceQui pleine de maliceVa me prendre, et me faire la peauJuste le temps, de cacher ce motJuste le temps, mais c’ était trop beauEt, je n’ ai plus le tempsCar l’ on va me pendreMe considérant dément, dans ce moment
Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysicien, Pat dit l’ invité sur "hiway.fr"