Manif 2 octobre : Action, Occupation...

Suite a l’appel pour la manif pour nos droits sociaux, nous étions environ une cinquantaine voir une centaine. Grosse présence de la CNT, D’AC (agir contre le chomage) et une autre association de chomeurs.

La cgt, et les partis d’extreme gauche avaient chacun un representant, tout comme le syndicat SUD.

Manif jusqu’a menilmontant, Avec des slogans comme "contre la misère et le capitalisme, révolution sociale et libertaire". Repris a plusieurs fois, les slogans anar fleurissent dans la manif...

Puis passage devant le siége de la cfdt. Tous les manifestants devient le passage de la manif, direction le siége. Arret symbolique devant le siége de la cfdt, ou "jaunes, jaunes jaunes" devient le mot d’ordre a ces enfoirés qui ont signé la baisse des assedic.

Puis la manif repart, Drapeaux rouges et noirs au vent, determinés...

On aurait pu croire que la manif se serait terminée la. Une grosse poignée de militants CNT, des assocs de chomeurs décident de faire "une petite visite". les Renseignements généraux sont nombreux, on arrive dans le métro, une dizaine de controleurs sont la.

Qu’importe, nous sautons tous les tourniquets, chomeurs, précaires que nous sommes. nous entamons en gueulant " plutot chomeur que controleur"... ceux-ci, devant notre nombre et notre détermination font demi tour tête basse.

On prend le métro, c’est pareil : ambiance chaleureuse, discution avec les gens, distribution de tracts, slogans porteurs d’espoir.

Arrivée a Opéra, nous nous précipitons dans le Hall d’un hotel de luxe, le scribe (groupe accord, Sofitel), pour protester contre le licenciement d’une employée de sud-nettoyage suite a une grêve en 2003, Faty.

prises de paroles, Rencontre avec la direction, et la police en civile toujours la, bien débordée par les évenements !
Au bout de plusieurs heures, nous envahissons le bar aprés s’être tous posés dans les canapés de luxe, "dégustant le plaisir bourgeois" : une nuit d’hotel équivaut a un mois de RMI...

Aprés maintes chansons, affiches placardés, slogans, pressions, les boissons deviennent gratuites pour tous...
Certes nous n’avons pas pu obtenir la réintégration de faty, mais nous nous mobilisons plus chaque jour, et de plus en plus nombreux.

Nos actions ne connaitront pas de pause.

par des anarcho-syndicalistes en lutte