Accueil > Manif interdite de la “Place Fontenoy” déplacée au "Square Cambronne"

Manif interdite de la “Place Fontenoy” déplacée au "Square Cambronne"

Publie le mardi 30 octobre 2007 par Open-Publishing
3 commentaires

Un millier de manifestants pour dénoncer la politique pro-nucléaire de N. Sarkozy
Samedi 27 octobre 15:00

Lieu : Paris (75) - Square Cambronne

Evènement ajouté le lundi 1er octobre 2007, par Myriam

Un millier de manifestants à Paris le 27 octobre pour dénoncer la politique pro-nucléaire de N. Sarkozy.
Le boulevard du Grenelle a été bloqué symboliquement par un die-in.

Voir les photos par Pierre Emmanuel Weck.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" a dénoncé la duplicité du Président de la République Nicolas Sarkozy qui a annoncé un "gel" du nombre de sites nucléaires. Il s’agit là d’une annonce aussi ridicule que provocatrice. En effet, la France a déjà plusieurs centaines de sites nucléaires répartis sur tout le territoire et, de plus, les projets de nouvelles installations sont tous sur des sites déjà existants :

le réacteur EPR est prévu sur le site de le centrale nucléaire de Flamanville (Manche)
le réacteur à fusion nucléaire ITER est prévu dans le site nucléaire de Cadarache (Bouches-du-Rhône)
l’usine GB2 d’enrichissement de l’uranium est en construction sur le site nucléaire de Pierrelatte (Drôme)
le site d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure (Meuse) a déjà été créé.

L’annonce du "gel" du nombre de sites nucléaires, par le Président de la République, est donc une plaisanterie, un subterfuge qui ne grandit pas son auteur.

Plus que jamais, le gouvernement entend poursuivre dans la voie du nucléaire.

Plusieurs faits majeurs illustrent cette situation :

1) La question du nucléaire a été tranchée par le pouvoir avant même la tenue du "Grenelle"

Avant même les déclarations de M. Sarkozy, le "Grenelle de l’environnement" était caduc sur la question de l’énergie : dès sa prise de fonction, le Ministre de l’écologie (à l’époque M. Juppé, mais il n’a pas été démenti par M. Borloo) avait fait savoir qu’il était hors de question de remettre en cause le nucléaire en général et la construction du réacteur EPR en particulier. Certes, le ministère a ensuite concédé qu’il serait quand même possible de "parler du nucléaire" lors du "Grenelle", mais aujourd’hui il n’en est plus question : la remise en cause du nucléaire a été exclue lors du Grenelle de l’environnement.

2) Le décret de construction du réacteur EPR n’a même pas été suspendu le temps du Grenelle

Le Réseau "Sortir du nucléaire" a demandé que le "préalable pronucléaire" du gouvernement soit levé, c’est-à-dire l’abrogation du décret qui autorise EDF à construire le réacteur nucléaire EPR (*). Ce décret a été pris en catimini dix jours avant l’élection présidentielle par le gouvernement Villepin.

3) Les déclarations de M. Sarkozy à l’ONU et son accord nucléaire avec le dictateur libyen Kadhafi sont injustifiables

Les déclarations pronucléaires de M. Sarkozy à l’ONU le 24 septembre ("La France est prête à aider tout pays qui veut se doter de l’énergie nucléaire civile"), ainsi que la signature le 26 juillet par M. Sarkozy d’un accord nucléaire avec le dictateur libyen Kadhafi, sont injustifiables. M. Sarkozy veut exporter cette technologie, balayant les problèmes gravissimes des risques, des déchets radioactifs, du terrorisme et de la prolifération nucléaire.

A l’appel du Réseau "Sortir du nucléaire", un millier de manifestants ont participé le 27 octobre au rassemblement de protestation pour dénoncer le coup de force pronucléaire du président Sarkozy.


Le rendez-vous initialement prévu “Place Fontenoy” a été interdit par la Préfecture de Police de Paris.
Nouveau lieu : Square Cambronne, tout près du métro Cambronne (Ligne 6).

Rassemblement contre la politique pronucléaire de N. Sarkozy
Pour la sortie du nucléaire en France et l’arrêt de la construction de l’EPR.

 Les déclarations de M. Sarkozy à l’ONU et son accord nucléaire avec le dictateur libyen Kadhafi sont injustifiables
La question du nucléaire a été tranchée avant le Grenelle
Il faut annuler l’EPR et lancer un plan de sortie du nucléaire

Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle les citoyens à un grand rassemblement devant le "Grenelle de l’environnement", samedi 27 octobre à 15h place Fontenoy (Invalides) à Paris, pour dénoncer la politique pronucléaire de M. Sarkozy ainsi que les décisions prises en la matière avant même la tenue du "Grenelle".

Trois faits majeurs illustrent cette situation :

1) Les déclarations de M. Sarkozy à l’ONU et son accord nucléaire avec le dictateur libyen Kadhafi sont injustifiables

Les déclarations pronucléaires de M. Sarkozy à l’ONU le 24 septembre ("La France est prête à aider tout pays qui veut se doter de l’énergie nucléaire civile"), ainsi que la signature le 26 juillet par M. Sarkozy d’un accord nucléaire avec le dictateur libyen Kadhafi, sont injustifiables. Voilà qui prouve en outre que la question du nucléaire a été tranchée avant le "Grenelle", puisque M. Sarkozy veut exporter cette technologie, balayant les problèmes gravissimes des risques, des déchets radioactifs, du terrorisme et de la prolifération nucléaire.

2) La question du nucléaire a été tranchée par le pouvoir avant même la tenue du "Grenelle"

Avant même les déclarations de M. Sarkozy, le "Grenelle de l’environnement" était caduc sur la question de l’énergie : dès sa prise de fonction, le Ministre de l’écologie (à l’époque M. Juppé, mais il n’a pas été démenti par M. Borloo) avait fait savoir qu’il était hors de question de remettre en cause le nucléaire en général et la construction du réacteur EPR en particulier. Certes, le ministère a ensuite concédé qu’il serait quand même possible de "parler du nucléaire" lors du "Grenelle", mais aujourd’hui il n’en est plus question : la remise en cause du nucléaire est tout à fait exclue lors du Grenelle de l’environnement.

3) Le décret de construction du réacteur EPR n’a même pas été suspendu le temps du Grenelle

Le Réseau "Sortir du nucléaire" a demandé que le "préalable pronucléaire" du gouvernement soit levé, c’est-à-dire l’abrogation du décret qui autorise EDF à construire le réacteur nucléaire EPR (*). Ce décret a été pris en catimini dix jours avant l’élection présidentielle par le gouvernement Villepin. "Nous ne pouvons remettre en cause une décision déjà prise" : l’argument du gouvernement est parfaitement ridicule puisque M.Sarkozy a fait sa campagne présidentielle... sur le thème de la "rupture". Comment croire à présent que le nouveau Président se sente subitement engagé par la signature de son "ami" Villepin ? Il n’est donc pas possible de participer au "Grenelle" alors même qu’EDF tente de rendre irréversible la construction de l’EPR.

Conclusion
Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle donc les citoyens à un grand rassemblement de protestation devant le "Grenelle de l’environnement" pour dénoncer le coup de force pronucléaire du président Sarkozy et du gouvernement et exiger l’annulation de l’accord nucléaire Sarkozy-Kadhafi.
Mais surtout, il s’agira pour les citoyens d’exiger l’abandon de l’EPR et une loi de "sortie du nucléaire" afin que la France, comme par exemple l’Allemagne, en finisse avec l’atome, ses risques et ses déchets, et investisse réellement dans les économies d’énergie et les énergies renouvelables. Cela permettra d’ailleurs de s’attaquer vraiment au réchauffement climatique tout en créant des dizaines de milliers d’emplois non délocalisables, en assurant – véritablement - l’indépendance énergétique du pays et en réduisant les risques de prolifération nucléaire.

(*) ainsi que les décrets préfectoraux grâce auxquels EDF a commencé les travaux préparatoires au chantier de l’EPR.

Portfolio

Messages

  • 1000 personnes..?

    Tu forces pas un peu là..?

    Tiens au fait y’avait Bové,qui la veille,sur France-Inter,a télépnoné en direct pour féliciter la ministre de l’environnement...et qui en a profité pour proposer ses services pour participer à une éventuelle commission à la mord-moi-le-noeud...Une grande démonstration d’opportunisme,de cirage de pompes,et de soumission,assez extraordinaire ! (n’hésitez pas à aller réécouter l’émission de Demorrand du 26 octobre sur le site de France-Inter,ça vaut son pesant de cacahuètes !)

    OC

    • Pas tant que ça je les ai comptés personnellement, mais y avait des jumeaux alors c’est ce qui me semblait, au premier comptage y en avait 1027 ; au deuxième je t’assure y avait 1011, peut etre que j’ai compté Bové deux fois, pourtant ce gas là je le connais de visu, alors oui environ 1000, c’est a dire un peu plus que le nombres de fois ou le mot nucléaire et /ou atomique ont été prononcé durant cette mascarade démocratique, a ce propos tu trouve cela normal que tes atomes ne fassent plus parti de ton environnement ? sacré pays de démocrates en phase terminale de crétinisation massive.

      Skapad

  • PHASE TROIS DU DEMONTAGE DE BRENNILIS

    Cette phase 3 génère un nouveau type de déchets issus du démantèlement et assez fortement actifs (dits FMA vie longue). Le stockage de ces déchets n’est pas encore conçu et le débat parlementaire sur les déchets nucléaires n’est pas fait. D’autre part, la phase 3 présente des risques importants pour les travailleurs, d’autant plus que l’activité du réacteur est importante. C’est pourquoi certains experts préconisent d’attendre la décroissance de la radioactivité résiduelle de la cuve et des internes du réacteur pendant encore au moins 40 ans.

    Le coût du démantèlement de la centrale de Brennilis est actuellement évalué à 482 millions d’euros. Selon un rapport de la Cour des Comptes, cette facture du démantèlement est cinq fois supérieure aux prévisions initiales.

    Info de SDN Skapad