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Manif retraites : 172 (sous le ciel gris exactement...)
Publie le samedi 2 octobre 2010 par Open-Publishing172 (sous le ciel gris exactement...)
pas n’importe où : à Groix
à défiler ; davantage au rassemblement
à l’appel d’un Collectif citoyen
c’est pas mal pour une commune de 1500 à 1800 habitants permanents

et on a chanté, sur l’air de La Chanson de Craonne :
Quand à soixante ans, le dos bien casséOn voudra se reposerIl faudra y retourner (er)Pour espérer êt’ payé (é)Mais c’est bien fini, on en a assez ,Personn’ ne veut plus marcher,Et le cœur bien gros, comm’dans un sanglotRevoilà le populoMême sans tambour, même sans trompetteOn ne baissera sur’ment pas la têteREFRAIN 1 :Adieu secu, adieu retraiteAdieu service publicC’est dans la rue, c’est à tue-têteQu’ensemble on rappliqueC’est tous les jours, en résistantQu’on doit montrer les dentsCar nous sommes tous concernésC’est nous les exploités !Si c’est pas honteux d’voir ces actionnairesSucer le sang des précairesSi pour eux la vie est rose,Pour nous c’est pas la mêm’ chose.Font bien de s’cacher les banquiers ripouxPourraient bien se prendr’ des coups..Qui sèm’ la misère récolt’ la tempêteOn défendra nos retraitesContre le médef et les libérauxDepuis toujours les chouchous de SarkoREFRAIN 1Des années de taf, des années de peineJusqu’à la soixantaineC’est le temps de la retraiteOn attend ce jour de fête.Soudain la rigueur s’annonce et frappeNous passant tous à la trappeMettr’ les vieux au boulot, dit la loiet les jeunes au pôl’ emploi.Des vieux bien usés, pas loin du caveauDes jeunes cherchant l’improbabl’ boulot.REFRAIN 2 :Ceux qu’ont l’pognon, ceux-là gueul’rontCar c’est pour eux qu’on crèveMais c’est fini, révolutionOn se met tous en grèveCe s’ra votre tour, capitalistesD’être carrément tristesCar quand surviendra le grand soirCe s’ra pour nous l’espoiret sur l’air de "Mon p’tit garçon" de M. Tonnerre(carrément hymne groisillon) :Mon Petit Garçon mets dans ta têteQu’il faut te battre pour ta retraiteEt crois-moi depuis l’temps qu’je traîneJ’en ai vu pousser des rengainesLe p’tit Sarko, la grande LagardeCa fait une paye qu’ils nous balladentLe temps qui passe te fera vieuxT’auras plus rien, pour vivre mieux