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Manifestation et Grève fonction publique le 24 janvier 2008 CGT, FO, FSU, UNSA, CFTC et Solidaires
Publie le jeudi 24 janvier 2008 par Open-Publishing4 commentaires

Bastille St Augustin par République Départ 14h
Ordre du cortège :
FSU/ CGT/ UNSA/ FAEN/ CGC/Sgen CFDT/Solidaires / CFTC/ FO/
la FSU se positionne Bd Beaumarchais et rue St Antoine
CGT : place de la Bastille/ rue Lenoir rue de la Roquette rue du Fg St Antoine
UNSA : pied de la colonne
FAEN et SGEN-CFDT : place coté rue de Lyon
Solidaire : Place angle Bd de la Bastille
CFTC : Place entre Bd Bastille et rue Bourdon
FO : place / rue Bordon Bd Henri IV
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"Avec les fédérations de la Fonction Publique FO, CGT, FSU, UNSA, CFTC, Solidaires, CFDT et celles de l’Education Nationale FSU, CGT, UNSA, FO, EIL, et le SGEN Créteil
pour l’augmentation du point d’indice et contre la politique de RGPP (révision générale des politiques publiques),
GREVE JEUDI 24 JANVIER
Manifestation à 14H. Bastille"
Nous ne lâcherons pas !
L’intersyndicale du second degré de la région parisienne invite les personnels à se mettre massivement en grève le 24 janvier pour défendre leurs revendications de fonctionnaires et, en même temps, à développer la mobilisation contre la généralisation des Bacs pro 3 ans. Elle les invite à se préparer à aller manifester le mercredi 30 janvier (14H30 Sèvres Babylone, avec préavis de grève) au Ministère.
Elle leur propose de s’adresser aux parents (voir proposition de lettre aux parents).
« Sud Education Créteil appelle les personnels à se mettre en grève le 24 janvier et à tenir des AGs afin de décider la reconduction de la grève dans les plus brefs délais. SUD Education Créteil appelle dès maintenant les personnels à se mettre en grève le 30 janvier, comme il a déjà appelé à le faire le 17 janvier ».
17 janvier 2008. Réunion du CTPA de Créteil sur la question des bac pro 3ans et de la suppression des BEP. Rassemblement devant le rectorat de Créteil à 8h30, également au sujet de la suppression de 637 postes à la rentrée 2008.
24 janvier 2008. Grève Fonction publique
30 janvier 2008. 14H30 Sèvres Babylone au Ministère.
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Communiqué des organisations syndicales de la Fonction Publique CGT, FO, FSU, UNSA, CFTC et Solidaires 18 décembre 2007
La forte mobilisation du 20 novembre 2007 a contraint le gouvernement à ouvrir une négociation salariale ce lundi 17 décembre 2007.
Or, les propositions qui ont été faites par le ministre chargé de la fonction publique ne sont pas acceptables tant sur la forme que sur le fond.
En effet, le gouvernement refuse d’accorder une mesure générale de revalorisation du point d’indice, seule à même d’assurer un réel maintien du pouvoir d’achat pour l’ensemble des agents de la fonction publique.
Au contraire, il persiste à faire entrer dans le maintien du pouvoir d’achat des mesures individuelles de promotion (glissement vieillesse technicité), ce qui revient à nier le principe même de déroulement de carrière.
Ces pseudo négociations ne peuvent donc nous convenir car elles portent atteinte de façon frontale aux principes même de la négociation collective des salaires dans la fonction publique pour les remplacer par une individualisation des rémunérations.
Les mesures de gestion des ressources humaines annoncées dans le cadre de la réforme des politiques publiques heurtent également de façon frontale les fondamentaux du statut général de la fonction publique et vont contribuer à amplifier les suppressions d’emplois.
Pour l’ensemble de ces raisons, les organisations syndicales refusent de participer cette semaine à la conférence et à la réunion organisées par le ministère de la fonction publique.
Elles appellent sur leur plateforme commune à l’action le 24 janvier 2008 par la grève et les manifestations pour exiger l’ouverture de réelles négociations sur la valeur du point d’indice et la refonte globale des grilles indiciaires, afin de permettre le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat.
Messages
1. Manifestation et Grève fonction publique le 24 janvier 2008 CGT, FO, FSU, UNSA, CFTC et Solidaires, 24 janvier 2008, 02:57
Ouais ! Tous ensemble ! Tous ensemble ! Ouais !
Mais, demain ?
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article5491
Le rapport des experts de la Haute Phynance (de connivence avec la gauche caviar comme on a pu le voir sur toutes les télés ) n’appelle-t-il un grand coup de pied au cul ?
Eric
1. Manifestation et Grève fonction publique le 24 janvier 2008 CGT, FO, FSU, UNSA, CFTC et Solidaires, 24 janvier 2008, 10:22, par Christian DELARUE
GREVE REELLE ET PAR PROCURATION CONTRE LA SMICARDISATION ET LA MISERE
AUGMENTATION DE TOUS LES SALAIRES ET DES MINIMAS SOCIAUX
L’ensemble des salaires publics ou privés chutent par rapport aux profits qui montent. Seul les très très hauts salaires (les TTHS) augmentent (1). Mise à part cette fine croûte supérieure le reste des salaires baisse. En terme de revenus (salariés et non salariés) la couche qui bénéficie du mauvais partage des revenus est plus large (2) et c’est tout le reste de la population qui plonge vers le bas. A cette injustice fondamentale s’ajoute le fait que quand les salaires baissent les prix eux augmentent. Et plus on est au bas de l’échelle des revenus et plus ce fait est douloureux à vivre. Combien vivre dans la misère sans travail ni logement décent ?
Sur la base du premier considérant, ce devrait être 98% des salariés ou 80% de la population que l’on devrait trouver dans la rue ! Mais deux facteurs au moins empêchent une telle mobilisation : une insensibilité et un aveuglement.
– INSENSIBILITE d’abord des couches moyennes supérieures du salariat qui ne ressentent pas encore trop l’augmentation des prix . Il s’agit du salariat qui dispose encore en fin de mois d’une relativement bonne bonne capacité d’épargne mensuelle. Autrement dit il épuise pas la totalité de son salaire pour vivre ou faire vivre sa famille.
– AVEUGLEMENT ensuite de la part de tous ceux qui refusent de voir l’énorme injustice systémique - celle relatée en toute première phrase - ce qui recoupe grandement mais pas seulement loin de là le salariat en capacité d’épargner chaque mois.
Il n’y a évidemment pas que le niveau de salaire perçu et nécessairement dépensé pour vivre qui sert de critère à la mobilisation possible. Les salariés du privé qui subissent la menace du licenciement n’ont pas la possibilité réelle de manifester. Pourtant ils y a de plus en plus de salariés smicardisés qui ne perçoivent que le SMIC et depuis plusieurs années. La SMICardisation est une insatisfaction quotidienne pour faire vivre la famille mais aussi une indignité face au travail effectué notamment quand les riches s’enrichissent en dormant. Il n’y a que la "dictature d’usine" qui pèse pour ne pas faire grève ou plutôt pour faire la grève par procuration.
Une nouvelle fois ce seront donc massivement des fonctionnaires qui seront dans la rue pour l’augmentation des salaires, les leurs évidemment mais aussi de tous les salaires y compris les minima sociaux et les salaires du privé.
Pour les fonctionnaires le critère est la valeur du point d’indice rapportée à l’indice INSEE des prix à la consommation. L’UGFF - la branche fonctionnaire de la cgt - mesure cette valeur chaque mois pour informer ses cotisants.
La SMICardisation touche aussi les fonctionnaires (cfn°147 revue UGFF). C’est une tendance historique qu’il faut rapprocher de l’augmentation du PIB entre 1960 et 2006 qui est de l’ordre de 328% et les revenus financiers de 7413% ! Tout n’est pas à la baisse pour tout le monde ! Voyons l’évolution du côté du personnel d’exécution C B A de la fonction publique . Entre 1986 et 2006 le début de la catégorie C - le premier niveau des employés et ouvriers - a été rattrapé par le SMIC alors qu’il était de 15% au-dessus en 1986. Le premier grade du B n’est que 4% au-dessus du SMIC alors qu’il était à 24% en 1986. La baisse touche aussi les inspecteurs (catégorie A) mais les IP (catégorie A+) ne semblent pas pour l’heure ressentir collectivement la baisse constatée par Régis BIGOT. Et souvenons-nous que lorsque le point indiciaire chute il entraine avec lui la totalité de la rémunération mais aussi la totalité de la grille indiciaire.
Christian DELARUE
blog chrismondial
Altermondialiste et syndicaliste CGT Finances
1 lire : La hausse tendancielle du taux d’exploitation par Michel HUSSON
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article8956
2) Lire l’intervention de Régis BIGOT au colloque « classes moyennes et politiques publiques » publiée par le CREDOC .
Régis BIGOT constate que la situation des couches moyennes ressemble davantage à celle des bas revenus qu’à celle des hauts revenus. Il considère pourtant comme haut revenu les 20% de la population percevant les plus hauts revenus, les bas revenus étant les 20% de la population percevant les plus bas revenus. En conséquence les couches moyennes salariées ou non sont les 60% de la population se situant entre ces deux groupes extrêmes.
2 cf n°147 la revue UGFF de décembre 2007
2. Manifestation et Grève fonction publique le 24 janvier 2008 CGT, FO, FSU, UNSA, CFTC et Solidaires, 24 janvier 2008, 10:38
un sondage intéressant : les français soutiennent cette grève !
2. Et le 25, tout le monde au boulot, 24 janvier 2008, 12:30
Le patronat doit trembler !