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Mardi 18 avril les Indigènes de la république à Toulouse

Publie le jeudi 13 avril 2006 par Open-Publishing
5 commentaires

AUTOMNE 2005, PRINTEMPS 2006
Après l’état d’urgence et la loi sur "l’égalité des chances", la stigmatisation des populations issues de l’immigration post-coloniale continue... et se légalise.
 Déscolarisation des enfants avec l’apprentissage à 14 ans, et le travail de nuit à partir de 15 ans.
 Criminalisation des parents avec le retrait des allocations familiales.
 Mesures sécuritaires pour répondre aux problèmes sociaux.
 Lutte contre les incivilités et justice expéditive.
 CPE/CNE.
 ...
Pour gagner sur le CPE, il a fallu oublier les quartiers populaires...
Le collectif local des Indigènes de la république vous invite à venir en débattre : le mardi 18 avril, 2 rendez-vous : de 12h30 à 14h à la fac du Mirail (toujours occupée) et à 19h à la Maison de Quartier de Bagatelle, impasse du Bachaga Boualem (métro Bagatelle).
Le collectif des indigènes ??? Quésaco ???
Saïd BOUAMAMA, sociologue de l’immigration, militant et initiateur de l’Appel des Indigènes de la république sera présent pour une conférence suivie d’un débat. Le collectif toulousain des Indigènes de la République
toulouse@indigenes-republique.org

Messages

  • Les "indigènes" de la république avancent masqués. Il n’y a pas d’indigènes en France.Il y a des individus divers, mais tous également citoyens. Sur la base de la dénonciation légitime des injustices faites à certaines catégories d’entre eux, ceux qui se réclament de cette appellation sont en fait des ennemis de la république laïque et démocratique. Il se situent aux antipodes de l’universalité des Lumières.

    • Comme si la République garantissait l’équité dans les faits ! Alors faudra m’expliquer les luttes du mouvement ouvrier, la marche pour l’égalité, les luttes des femmes, des travailleurs immigrés, etc... Je n’ai pas signé l’appel des Indigènes qui ne portait pas clairement la question sociale, la question de classe mais faut pas déconner non plus, il n’y a à ce jour en France, ni liberté, ni égalité, mais de l’exploitation du peuple par la bourgeoisie et des oppressions spécifiques telle que racisme, sexisme, homophobie, ... Tant qu’il n’y aura pas de justice, il y aura toujours résistance. On se félicité allègrement de la victoire contre le CPE, mais les gamins de ma cité ont encore plus de raisons de se révolter aujourd’hui avec le travail de nuit à 15 ans qui vient de passer.

      Merci de ne pas prendre des lanternes pour des lumières. Il fait tout de même bien sombre en France malgé l’éclairicie de la lutte de ce printemps.

      Amicalement

      Amel, Internationaliste (je préfère nettement cette appellation qui fait également référence aux luttes d’émancipation nationale dont se revendiquent les indigènes)

    • Bla-bla. Personne ne prétend que cette république garantit l’équité dans les faits, ni qu’il ne faut pas dénoncer toutes les injustices, ni qu’il faut renoncer à la lutte.Mais cette lutte n’est pas -en réalité - celle des prétendus "indigènes". Ils veulent justement nous faire prendre leurs lanternes pour des lumières !

  • "Déscolarisation des enfants avec l’apprentissage à 14 ans, et le travail de nuit à partir de 15 ans.
    Criminalisation des parents avec le retrait des allocations familiales.
    Mesures sécuritaires pour répondre aux problèmes sociaux.
    Lutte contre les incivilités et justice expéditive.
    CPE/CNE.
    "

    Ces mesures sont antisociales. Elles concernent l’ensemble des citoyens.
    PAS UNIQUEMENT les "populations issues de l’immigration post-coloniale".

  • "l’immigration post-coloniale" est un concept qui ne répond pas à la réalité des problématiques, beaucoup plus liées aux rapports Nord-Sud, et au " néocolonialisme" qu’au postcolonialisme.

    Dans tous les pays du Nord, y compris ceux n’ayant pas eu de passé colonial, les populations immigrées ou d’origine immigrées venant du Sud sont des populations situées assez généralement en bas de l’échelle sociale.
    Le dire n’est pas l’accepter, mais poser la question entre termes sociaux et géopolitiques