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Marie-George Buffet, France-Inter : "le Marxisme, ce n’est pas le projet politique du Parti communiste Français" (audio)

Publie le vendredi 27 juin 2008 par Open-Publishing
14 commentaires

Voici quelques morceaux choisis de MGB lorsqu’elle répond aux auditeurs de France Inter le 26 Juin 2008

 Que "Moi, je"... ça doit être ça "l’individualisme" (communiste) prôné dans l’article publié dans l’huma parJacques Fath, (responsable des relations internationales du PCF) . "Moi, je"... non mais ! Et les camarades du Parti, c’est de la m... ? Et le peuple français, qui t’élira... peut-être, c’en est aussi ?

 Que "Moi, je" veut "travailler avec les socialistes". J’en ai pleinement envie !, dit-elle. Ca doit être ça "l’expression de l’affectivité" prôné dans le même article de l’huma. L’expression d’une "envie" individuelle. Pas d’arguments à échanger du côté de la RAISON. Exprimer une "envie", cela est censé convaincre ?

 Que "le Marxisme, c’est une philosophie (...) Marx est un philosophe, sur lequel on peut s’appuyer, réfléchir (...) mais ce n’est pas le projet politique du Parti communiste Français (rire)"

(Hélas, on s’en était aperçu...)

UN philosophe parmi d’autres, pour le PCF ? Aussi "interessant" que Bernard Henry Levy, par exemple ?

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Messages

  • Les passages en mp3 sont audibles sur le site de France-Inter, rubrique "inter-activ’ ". Chacun peut le vérifier, rien n’a été retiré.

     http://www.radiofrance.fr/franceint...

    Ce n’est, par ailleurs, peut-être pas faire de l’anticommunisme primaire, secondaire, tertiaire ou quaternaire que de crier :

    Casse-cou ! Avec des propos pareils de la part de son "Chef" à la mode actuelle ("Moi, j’ai envie."), le PCF risque de ne pas lutter très efficacement contre le tsunami néo-libéral, mais plutôt de se laisser engloutir par la vague !.

    Il s’agit au contraire de tenter de faire survivre une orga qui, en principe, se réfère à une analyse marxiste indispensable à la compréhension de ce qui se passe actuellement, et aux actions à mener pour s’en défendre, sans se laisser tromper par la propagande néolibérale et sa langue de bois orwellienne

    Si ce sauvetage n’était pas possible, s’organiser en dehors serait alors indispensable, mais nettement plus difficile.

  • Consternant et tellement prévisible depuis les prestations télévisuelles des "gauches plurielles" ! Jesse

  • Rien à attendre d’une dirigeante communiste (?) qui a participé au voyage au Liban avec les défenseurs de l’impérialisme français... de la bourgeoisie la plus réactionnaire...

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?ar...

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?ar...

  • allez bande de gogos vous auriez dû^comprendre dès le début de la

    campagne Présidentielle en 2006

    TU VEUX UNE PIPE NICOLAS ? DOMINIQUE STAUSS-KAN ? (avec un ne ou

    deux ne ) ah !!!! Olivier on a bien travaillé pour Éliminner le paysan du

    Larzac ,a tout les deux on fait la paire pour éliminner toutes

    contestations envers le ,notre ROI ça a marché DU DIABLE ,le peuple

    est tellement con ,inculte , des racailles ,des traîne - savates

    a + OLIVIER MON AMOUR

    • "le marxisme est l’ensemble des contresens qu’on a fait sur MARX". Que marie georges ne fasse pas suffisamment réference à la dimension théorique lors de ses interventions est effectivement dommageable. Son insistance à évoquer des réponses concretes repose sur la critique qu’on faisait au PCF d’en rester à des "yaqu’à", des remarques générales renvoyant aux calandes grecques. Ce faisant elle laisse échapper cet élément important qu’est la compréhension du sens de telle ou telle initiative du pouvoir.
      Qu’elle souhaite travailler avec les socialistes est une évidence : sans cet accord, la droite est la pour cent ans. QUE CA PLAISE OU NON. Ceci dit elle est la première à savoir ce que sont les responsables socialistes. Il me semble qu’elle devrait chercher à souligner les differences pour éclairer le choix des electeurs plutot que les dissoudre dans sa réference à "la gauche". Par exemple en disant que la gauche n’a pas pour l’instant de réponse, les auditeurs traduisent : Le PCF n’a pas non plus de solutions. Mais il faut à tout prix éviter l’erreur inversée qui est celle de l’extreme gauche. Deux voies stériles gestionnaire et protestataire.

    • "Des réponses concrètes", ça serait génial ! D’autant plus qu’on pourrait en faire une lecture marxiste ! Mais où sont-elles ?

      RIEN su l’UE

      RIEN sur la mondialisation néolibérale

      RIEN sur l’économie fondée sur la production et le commerce des armes

      RIEN sur les transferts des revenus du travail vers le capital

      RIEN sur le contrôle généralisé de la population

      RIEN sur les OGM

      RIEN sur l’exploitation des autres pays par l’établissement de dettes impayables. Donc, RIEN sur les banques (BCE, BM et autres systèmes à leur solde)

      RIEN sur le nucléaire

      Ou alors c’est sussuré à voix basse ?

    • L’union des prolétaires passe, évidemment, par ceux qui votent pour le PS. Souvent d’ailleurs, ce vote exprime bien plus un raz le bol de la droite qu’un appui réel au PS. Mais ces prolos ne conditionnent nullement leur ralliement éventuel à de quelconques concessions idéologiques, c’est pourtant ce que, depuis 1976, le PCF ne cesse de leur proposer au point que maintenant le magasin est vide et l’électorat communiste s’est, pour l’essentiel, évaporé.

      La crédibilité qui nous manque ne passe ni par la surenchère sur le PS, ni par les anathème anti LCR. Nous devons dire pour qui et contre qui nous comptons gouverner. "Les communistes ne s’abaissent pas à dissimuler leurs objectifs" Le Manifeste.

      CN46400

    • Cher 86 109.
      Le temps et la place me manquent pour te répondre point par point mais je te suggere amicalement de te rendre au siège du PCF le plus proche de chez toi pour prendre connaissance des propositions du PCF sur l’ensemble des points que tu évoques. Bien sur, si tu attends de la télévision française qu’elle développe le programme du PCF tu pourras attendre longtemps. Pourquoi d’ailleurs n’ adheres tu pas puisque, je pense, ces propositions sont aussi les tiennes ?

    • Ben, mon colon (comme diraient les "dominants"), si chaque citoyen, au lieu de prendre connaissance de ce que dit au public MGB, doit se rendre au siège du PC, même le plus proche, pour connaître les positions du PCF sur les points énoncés, c’est pas gané en terme de puissance populaire du parti...

      Surtout si le temps manque à tous les militants pour exposer ces positions de manière un peu moins confidentielle que lors du colloque singulier au siège du parti ! Sur ce site par exemple ?

    • """
      Qu’elle souhaite travailler avec les socialistes est une évidence : sans cet accord, la droite est la pour cent ans. QUE CA PLAISE OU NON. """

      Ben justement c’est avec ces accord contre révolutionnaire,d’alliance avec la social démo que la politique de droite est là pour 100 ans !!
      et ce ne me plait pas.

      damien

    • Qu’elle souhaite travailler avec les socialistes est une évidence : sans cet accord, la droite est la pour cent ans.

      Le problème, c’est que l’alliance avec le PS permet parfois de virer la droite (sauf qu’en 2002 et 2007 ça n’a pas marché... Comme quoi rien n’est évident...), mais pas de virer une politique de droite (faite par un gouvernement étiqueté "gauche").

      Si s’allier avec le PS permettait de faire une politique vaguement réformiste, insuffisante mais au moins allant dans le bon sens... Mais dans les faits ça ne marche pas (plus) comme ça !

      Chico

    • Chico il est sùr que sans une alliance avec le PS aucun parti dit de gauche véritable n’arrivera à balayer la droite seul, il faut donc seulon moi un accord absolument avec tous les partis de gauche sans esclusive ,faire un programme vraiment progressiste et si nous arrivons au gouvernement exiger de suivre le programme à la lettre, si il n’y a pas moyen de le faire, il faut sortir du gouvernement aussi tôt que la déviation au programme commence, et tant pis si le gouvernement tombe, et qu’il faille revoter, au moins on reste fidel à notre raisonnement et aux promesses faites au peuple, je pense que le peuple, comprendrez mieux la politique qu’on veut conduire, à mon avis il n’est pas nécessaire de recréer des partis, je crois qu’il y en a beaucoup trop, en restant fidel à la ligne de gauche tous ensembles, je pense qu’on serait beaucoup plus credible, le specacle qu’on offre à la droite doit les régaler, et peut être mème il s’ammuse à mettre de l’huile sur le feu !!!AL de TOULOUSE ;

    • Peut-être que cela ne PEUT plus marcher comme ça parce-que, assujettie à l’UE, la France n’est plus libre de ses choix : réformisme, économie mixte, nationalisations ou privatisations, etc...

      Le PC le plus "pur", le moins réformiste, même majoritaire à l’assemblée, ne pourrait RIEN proposer qui soit contraire au scélérat Traité de Lisbonne, esclavagiste, dictatorial et qui donne la priorité à LA GUERRE.

      Les députés ne pourraient RIEN proposer qui soit contraire à la "concurrence libre et non faussée", contraire à la réduction des dépenses publiques (mais pas des impôts, qui servent à l’armement). Les parlement nationaux, selon le traité de Lisbonne, n’on qu’un rôle d’exécutant et de rendeurs de comptes.

      C’est "Buxelles" qui dicte sa loi ultra libérale... Se libérer de ce joug paraît le préalable à tout effort de transformation sociale.

    • Peut-être que cela ne PEUT plus marcher comme ça parce-que, assujettie à l’UE, la France n’est plus libre de ses choix

      C’est un des éléments de réponse, je suis d’accord. Mais pas le seul.

      Le réformisme, une politique social-démocrate n’ont plus d’espace. A une époque, le capital laissait des miettes sur lesquelles prospérait le réformisme : des petits progrès étaient possibles. Mais c’est fini.

      C’est fini car le rapport de force a basculé en faveur du capital : il n’y a plus la menace de l’URSS, et parallèlement le mouvement ouvrier s’est affaibli (euphémisme). En outre la mondialisation (en particulier financière) donne les pleins pouvoirs aux exploiteurs. Et enfin la baisse des taux de profit les incite à ne plus rien lâcher.

      Bref, espérer pouvoir mener, en alliance avec le PS, une politique (un peu) de gauche, sans rupture, sans mouvement social très fort permettant de modifier le rapport de force entre classes, c’est devenu à mon sens totalement irréaliste. Je ne vois d’autre choix que de reconstruire, sans illusion sur le court terme. C’est le sens de mon engagement au NPA.

      Chico