Accueil > Marie-George Buffet veut incarner le "vote utile"
Marie-George Buffet veut incarner le "vote utile"
Publie le vendredi 20 avril 2007 par Open-Publishing3 commentaires

Marie-George Buffet se trouvait jeudi à Marseille. La candidate communiste y a prodigué ses derniers conseils et consignes : oser voter communiste contre "les tactiques politiciennes", "ne pas aller dans l’isoloir la peur au ventre", voter "pour donner une boussole à la gauche".
"On va couvrir la voix de Sarkozy en parlant ce soir des valeurs de la liberté et d’égalité", a ajouté la candidate communiste qui a choisi pour son dernier rassemblement le Dôme de Marseille où elle avait déjà réuni 5.500 personnes le 22 février dernier. Cette fois quelque 7.000 personnes, parmi lesquels de vieux militants communistes, sont venus soutenir leur leader, selon les organisateurs.
« Après le 22 avril on continuera et on ira très loin », a promis la candidate qui reste scotchée dans les sondages autour de 3 %, derrière Olivier Besancenot de la LCR.
La candidate a réservé ses critiques à Nicolas Sarkozy et François Bayrou. « Dr Jekyll et Mr Hyde », résume-t-elle. "Je crois pouvoir résumer son discours (Sarkozy), il vous parlera de la France qui travaille et vous attaquera, vous les traminos, vous les marins de la SNCM et vous les dockers". Elle a également dénoncé « un autre piège », ourdi par les socialistes « Michel Rocard et Bernard Kouchner » qui préconisent une alliance avec Bayrou.
« D’alternance en alternance, demain on vous dira votez Sarkozy pour faire face à Le Pen, a-t-elle prévenu, et ça je ne le veux pas pour notre peuple et nos enfants ».
Messages
1. Marie-George Buffet veut incarner le « vote utile », 20 avril 2007, 15:47
D’abord, bravo Marie George et tous les camarades pour Marseille
Je ne compte pas les gens qui me disent déjà, jouant à se faire peur "si c’était Sarkozy contre Le Pen, je déteste tellement Sarkozy que je crois que je voterais Le Pen..."
Quel tour de force de faire dire ça à des gens qui ont voté contre Le Pen en 2002 !
Chapeau bas la classe politique française, bravo l’UMPS !!!!!!!
Il est temps de redonner un peu de souffle, un peu de dignité à tout ça.
Allez, pas d’état d’âme, le VOTE UTILE LE 22 C’EST LE VOTE BUFFET
Osémy
2. Marie-George Buffet veut incarner le « vote utile », 20 avril 2007, 17:30
J’y etais hier soir ! Super....
Autre moment fort, le pastis hier midi au bar de l’OM sur le vieux port !
Et puis aussi , rencontre inopinée Avenue du Prado avec quelques jeunes peigne-culs de l’UMP qui n’ont pas supporté nos badges MGB. Pas polis, les jeunes de Nicolas... On leur a conseillé d’aller prendre des cours de savoir-vivre chez mme de Rotschild !
Bravo les Marseillais !
Meeting à Marseille : LE PIED !
Pablo
http://etampes.gauchepopulaire.fr/
3. Marie-George Buffet veut incarner le "vote utile", 21 avril 2007, 12:53
J’ose tenter un point critique... et un point d’espoir. Le problème de marie-George c ’est qu’elle n’aurait pas du faire d’alliance contre nature sur la politique sécuritaire et le nucléaire civil avec un parti dont l’appareil a non seulement lassé mais est autant redouté que l’UMP : je veux dire le PS - personne n’en veut plus comme leader de la gauche car il a trahi tous les engagements des droits fondamentaux depuis avril 2002, et la dictature est redoutée de toutes parts serait-elle une dictature populiste simulant dans la participation le pouvoir du peuple - dans l’acte même de choisir la couleur du papier cul - même pas de choisir la place des chiottes dans la mairie ce qui est décidé par les experts...
Aux camarades avec lesquels nous nous sommes battus au coude à coude et victorieux contre une constitution félonne à la fois abolissant les droits fondamentaux par des annexes prescrivant les déclaration de principe de l’entête, de l’obligation néo-libérale et de l’obligation unitaire contre les diversités culturelles et les ressources locales particulières, n’oubliez pas deux des termes sur les trois pour lesquels le non fut victorieux par des voix de gauche contre les ordres du grand appareil... Le succès du non fut d’abord un acte collectif exprimé de façon libertaire - je ne dis pas qu’il fut libertaire, mais que les modes d’expression électif le furent - plus conseillistes que partisans ;-)
La profusion descriptive et exhaustive de cette constitution ne relevait que d’une charia du mode de vie des citoyens, fondée sur un credo non sur des droits, sinon tous les droits pour le pouvoir, prescrivant une voie unique et unitaire (savoir que tout ce qui est unitaire aujourd’hui après la rupture du pacte social de l’économie et du système financier ne renvoient à terme dans sa forme exécutive qu’au totalitarisme et à sa neutralité apolitique ; seule la diversité... ). La politique de ligne est fausse car inadaptée aux capacités de s’insoumettre sans verser de sang, au contraire il faut de la fluidité, de l’ouverture, de la capactié d’adpatation critique incessante avec une capacité de réversibilité absolue.. Il n’y aura plus de révolution prolétarienne en Europe, cette histoire est finie, imaginer des grands soirs revient à imaginer une répression d’insurgés, d’ailluers préventivement devancée par des lois donnant tout pouvoir de présomption de culpabilité aux polices plutôt qu’à la justice de prouver qu’elle est fondée... il n’y aura plus que des voies imprévisibles liées à la ruse des peuples et à l’intelligence cognitive insoumises de leurs représentants : à condition de ne pas commencer par perdres les utilmes droits fondamentaux qui restent encorfe à défendre. Nous avons l’exemple des nouvelles républiques amerindiennes qui est parlant. Y compris la façon dont l’Argentine émerge du solde qu’en avait fait la junte et le néo-libnéralisme.
L’espoir, qu’après l’échec cuisant de la gauche qui s’annonce, car même si Ségolène passait au premier tour elle n’irait pas au delà du second : parce que sa campagne comprend une part inaliénable de projets sécuritaires de droite et de délation du mal pour le bien, qui donnent toute la cohérence de la part populiste de sa campagne à Sarkozy. Il n’y a qu’un candidat défenseur des droits fondamentaux à l’avant-scène depuis 2002 pour l’emporter face à Sarkozy, même si ce challenger ne s’annonce pas sous les traits idéaux du candidat de gauche souhaité par les appareils ou par le peuple, pourvu qu’il soit encore le seul qui depuis 2002 se soit symboliquement engagé et poursuive de l’annoncer sans coup férir. La question n’est pas de savoir si les appareils appellent ou non à voter pour lui, la question repose dans ce que les majorités silencieuses qui se sont distinguées en 2005 feront d’elles-mêmes pour manifester leur autonomie par rapport aux appareils... Ceci est plus raisonnable que projeter sur des voix des raisons qui sont des appareils, même s’ils ont pris le même engagement : personne ne peut prétendre faire des voix électives l’otage d’un appareil car elles sont volatiles.. et volages (et parfois il n’est pas déraisonnable de devenir volage).
L’espoir donc que sur la base d’un candidat démocrate avec lequel elle n’est pas d’accord mais qui ne l’empêche pas par des lois répressives : que la nouvelle gauche se construise — au lieu de ne pas finir d’imaginer qu’elle puisse encore se reconstruire sans remettre en cause ce qui l’a menée à sa perte, dont l’intrication par agréments signés avec le projet financier et libéral des organisations supranationales européennes et mondiales, des banques, et des lobbies (y compris experts) dont eux-mêmes . A gauche toutes pour les prochaines présidentielles fondées par les prochaines législatives accompagnant la nouvelle présidence : pour l’alliance entre tous les représentants des voix de gauche au référendum de 2005, sous un nom n’indiquant pas un parti mais un conseil de diverses formations - et qu’on s’y tienne du genre - : "Mouvement du 29 mai"...
Voilà, je serai peut-ête censuré, mais en tous cas j’aurai essayé de le dire. Aux camarades refondateurs : la France n’est pas l’Italie. Ici on ne refonde pas, on prescrit et on invente toujours imaginairement et pratiquement dans des circonstances rares mais rarement ratées, la république et la démocratie populaires - tant que les derniers droits le permettront.
Je trouve dommage la tournure prise par ces présidentielles, qui sans alliance voulue dès le premier tour avec le PS avaient évidemment le potentiel d’assurer un président dans la dynamique du 29 mai 2005, pourvu que les appareils s’étouffent un peu : c’était en dehors des partis que l’affaire élective du candidat devait être réglée entre partis. Il ne pouvait qu’être vainqueur. S’il vous plait,ne ratons pas la suite, Marie-George ! Il faut savoir sacrifier des lignes déjà mortes pour renaître à la nouveauté critique des masses.
Aller où les masses vous poussent et non où vous voulez les emmener. Si l’avant garde et les éclaireurs furent déterminants, aujourd’hui ce sont les masses seules qui pourraient bien l’être silencieusement. Alors Baudrillard aurait eu raison : il y a probablement des solutions réversibles à la disparition du politique et ce sont les nôtres.
Orphée