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Marseille : refusons les expulsions, manifestation lundi 21 novembre à 17 h. 30 devant la Préfecture
Publie le lundi 21 novembre 2005 par Open-PublishingAppel à participer à la manifestation
Lundi 21 novembre à 17 h. 30 devant la Préfecture
Les mesures arbitraires d’expulsion ( Rue FIOCCA) prisent par le Préfet en cette période de troubles sont inacceptables.
Les habitants de ce squatt doivent être logés dans des conditions dignes à proximité des écoles ou leurs enfants sont scolarisés.
Nous refusons les expulsions et exigeons la régularisation des sans-papiers.
La question de l’immigration, de sa régulation doit se traiter de
manière digne, en concertation avec les pays d’origine.
Des conventions doivent être soumises pour aider au développement de
ces pays souvent d’anciennes colonies françaises.
Il en va du développemnt harmonieux de nos sociétés qui ne pourront
survivre éternellement en pillant l’autre.
Les mesures annoncées par Sarkozy en matière de quotas vont pourtant
dans ce sens.
Il est temps de se mobiliser pour y faire échec.
La Préfecture profite d’une période de crise, elle agit dans le prolongement des décisions gouvernementales et elle intervient à un moment ou l’opinion publique est ébranlée.
Il faut empécher que d’autres expulsions aient lieu, pour cela, il
faut se mobiliser et être massivement présent à la manifestation.
Rien de ce qui se passe dans les cités, dans le pays ou tous les services publics sont attaqués dans leurs fondements ne peut rester sans réactions.
Nous sommes entré dans une phase ou toute la société est interpelée.
A Marseille, rien n’est laissé au hasard.
Ce lundi 21 novembre, dès 14 heures, Hôtel-restaurant "MOUNIR" 31 Rue des Petites Maries 13001 Marseille Tel : 04 91 90 66 40, nous serons avec les plus anciens immigrés qui sont menacés d’être relégués dans leurs conditions d’étrangers indésirables qui coûtent chers.
Sous couvert d’application de règlèments administratifs, ces personnes sont condamnés à partir, à renoncer à se faire soigner... et à mourir dans un pays ou ils ont passé moins de temps qu’en France et ou ils n’ont plus de repères.
A Marseille, les conflits sociaux tiennent souvent le haut du pavé. A défaut d’y participer, beaucoup de personnes comprennent et adhèrent à cette volonté de ne pas se "laisser faire".
C’est tant mieux, mais agissons pour que personne ne soit laisser sur le bas côté de la route.
A Marseille, la population est très diverse.
Si la condition de travailleurs ou de non travailleur est semblable, beaucoup n’ont pas ou peu de moyens de se défendre.
Notre ville n’a pas connu les flambées des cités, cela serait-il symptomatique du marasme économique que nous connaissons. N’y aurait-il pas d’espoir à Marseille ?
Quel avenir pour notre jeunesse, quel devenir pour les plus anciens ?
Si, nous voulons que Marseille, ville méditérranéenne, reste une ville ouverte, ouverte à chacun, les institutions d’Etat doivent respecter ses habitants, contribuer à leur donner les moyens de vivre dans le respect du droit commun.
Nous sommes convaincus que, dans notre société mondialisée, le mélange universel à l’échelle d’une ville ou d’une nation est nécessaire pour stimuler l’intelligence, la créativité.
Le Rouet A Cour Ouvert
23, rue Sainte Famille, 13008 Marseille