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Mauritanie : deux mois après la révolution de palais - Une petite joie, une grande méfiance

Publie le mardi 11 octobre 2005 par Open-Publishing
3 commentaires

Un entretien de Fausto Giudice avec deux exilés mauritaniens, France, octobre 2005

Ma première réaction à l’annonce de la destitution du dictateur mauritanien Maaouya Ould Taya a été la joie, le 3 août dernier. Joie qui s’est mâtinée de méfiance et de prudence quelques heures plus tard lorsque l’identité des auteurs de cette révolution de palais fut connue : le Conseil militaire pour la justice et la démocratie (Cmjd) de 17 membres qui avait pris le pouvoir à Nouakchott était en effet dirigé par un homme très proche du dictateur déchu, le colonel Ely Ould Mohamed Vall. Cet homme âgé de 53 ans, formé en France et au Maroc (Académie militaire de Meknès) a en effet été depuis 1985 Directeur Général de la Sûreté Nationale. À ce titre, il a supervisé toutes les opérations répressives menées par le régime d’Ould Taya pendant 20 ans. On comprend donc la méfiance des opposants démocrates vivant en Mauritanie ou en exil. La diaspora mauritanienne a connu une expansion géométrique pendant les 21 ans de dictature. Des Mauritaniens vivent aujourd’hui en exil aux quatre coins de la planète. Deux mois après le coup d’État, j’ai posé sept questions à deux d’entre eux, afin d’aider toutes les personnes intéressées par la situation en Mauritanie à y voir plus clair.
Mes interlocuteurs sont des exilés vivant en France. Je les laisse se présenter eux-mêmes aux lecteurs.
FG

MBB : Je m’appelle Mamadou Bâ Bocar, j’ai 51 ans, je suis formateur .Je suis le secrétaire national aux relations extérieures des Forces de Libération Africaines de Mauritanie (FLAM). J’ai été condamné à 4 ans de prison après la parution du Manifeste du Négro-mauritanien Opprimé et j’ai vu mourir mes camarades à la prison-mouroir de Walata. Je suis réfugié politique en France depuis 1997.

MYD : Je m’appelle Mamadou Youssouf Diagana, ex-officier de l’armée nationale mauritanienne, résidant en France depuis octobre 1991, en région parisienne. Victime des purges ethniques au sein de l’armée mauritanienne entre 1987 et 1991, je suis l’un des auteurs de la plainte contre le capitaine Ely Ould Dah, condamné le 1er juillet 2005 par la Cour d’assise de Nîmes à 10 ans de prison pour actes de tortures et de barbarie ( réf. compétence universelle , convention de New York de 1984 ). Je suis membre fondateur d’ONG de lutte contre les violations des droits humains.

Question : Quelle a été votre première réaction à l’annonce de la destitution de Ould Taya et quelle est votre appréciation globale de la situation en Mauritanie, deux mois après le putsch ?

MBB : Comme l’écrasante majorité de mes compatriotes j’ai salué la chute du tyran Taya qui 20 années durant a martyrisé notre peuple en général et la composante négro-africaine en particulier. Mais force est de constater que deux mois après la chute du dictateur les populations ne sentent pas encore une volonté de rupture avec le passé recent. En effet le pouvoir actuel donne l’impression de faire du Taya sans Taya en n’abordant pas les problèmes réels du pays . Sinon comment expliquer que le problème des déportés qui est crime d’État soit superbement ignoré. Mieux, le pouvoir nous sert le même discours que celui tenu sous Taya qui voulait que la Mauritanie est un pays démocratique dont les frontières sont ouvertes. En tenant ce discours, les nouvelles autorités feignent d’ignorer dans quelles conditions dramatiques se sont faits ces déplacements massifs de populations. En demandant aux déportés de rentrer presque clandestinement malgré l’injustice qu’ils ont subi, le pouvoir montre de la façon la plus éclatante son mépris de la communauté noire du pays qu’il considère comme étrangère .
Donc tout en saluant les quelques mesures prises par la CMJD à savoir l’amnistie que nous avions réclamé et des mesures allant dans le sens de la mise en place de véritables institutions démocratiques, nous disons que la priorité doit être donnée à apaiser les esprits et les coeurs de tous les Mauritaniens sans exclusive par un train de mesures à savoir :
 Le retour organisé des déportés leur permettant de recouvrer tous leurs droits aussi rapidement que cela pourra se faire.
 L’examen dans la séreinité du passif humanitaire pour permettre aux victimes de faire le deuil des êtres chers qu’elles ont perdu et pour établir la vérité sur ce qui s’est passé pour que jamais de pareilles choses ne puissent se reproduire.
 Réunir les conditions pour qu’un débat national serein et sans tabou puisse se tenir pour rechercher des solutions définitives aux problèmes de cohabitation entre nos communautés et à l’éradication définitive de l’esclavage.
Si le CMJD s’engage dans cette voie qui est la seule capable de mener notre pays vers des lendemains meilleurs, il méritera la reconnaissance éternelle de notre peuple et sera à la hauteur des espoirs qu’il a suscités.

MYD : Comme l’écrasante majorité du peuple mauritanien ma joie était immense, naivement, sans au préalable connaitre les auteurs du putsch du 3 Août.Tous les espoirs étaient permis pour le règlement global et définitif du passif humanitaire de ce pays qui a connu pendant plus de deux décennies une dictature sanglante. Compte tenu de ce bilan macabre du pouvoir déchu : déportation des populations noires vers les pays limitrophes , tueries extrajudiciaires, l’esclavage, le racisme, l’absence de démocratie, l’impunité, les tortures, la corruption, le tribalisme et la marginalisation ou l’exclusion de toute les composante négro-africaines dans la gestion du pays, sa chute spectaculaire même par ses amis de vingt ans ne pouvait que susciter, la joie , l’espoir d’un règlement à cette cohabitation nationale qui a connu ces dernieres années des dimensions apocalytiques, puisqu’il s’agit purement et simplement d’un génocide, comme au Rwanda et ailleurs.
A deux mois de leur arrivée, le peuple mauritanien reste majoritairement sur sa soif, les signaux trés forts tardent à venir alors que nos compatriotes, notamment ceux qui ont été pendant seize années contraints à l’exil forcé dans les camps de fortune au Sénégal et au Mali, attendent de pouvoir rentrer dans la dignité chez eux.
Aucune justice ou démocratie ne peut s’effectuer en Mauritanie sans la participation de l’ensemble de nos populations. Si les aspirations réelles du CMJD sont le rétablissement de la justice et la démocratie, je pense que le succés de leur mission, ne pourra passer que par le retour de ces déportés et le règlement du passif humanitaire, puis l’élaboration d’une constituation pouvant de maniére définitive solutionner la cohabitation des Mauritaniens dans leur diversité culturelle. Succinctement voilà nos vraies attentes et rien de tout cela n’a été abordé de maniére cohérente. La rencontre de l’opposition mauritanienne en exil avait posé en termes clairs les jalons d’une sortie de crise lors des rencontres successives entre le 9 et 17 Août 2005 avec le président Wade du Sénégal et le répresentant de l’Union Africaine par une déclaration dite de Dakar émise avec des recommandations. Je suis persuadé que ces doléances, prenant en compte l’ensemble des problèmes, pourront être une base de travail, autrement nous risquons de nous retrouver à la case départ avec toutes les conséquences que cela aurait pour le pays et pour toute la sous-région.

Question : Il est connu que la France avait joué un rôle-clé dans le coup d’État du colonel Ould Taya en 1984. Le général Jeannou Lacaze, chef d’État-major français, avait passé la semaine précédant le putsch à Nouakchott, et il n’y était pas en vacances. Selon vos informations, les grandes et petites puissances étrangères ont-elles trempé dans le putsch du 3 août ? Je pense aux USA, à la France, à Israël - qui a des relations diplomatiques avec la Mauritanie depuis 1999 - mais aussi au maroc et à l’Algérie. Comment appréciez-vous la position de l’Union africaine, qui, après avoir condamné le putsch en application de la déclaration de Lomé, a fait marche arrière, par la voix de son président, le Malien Alpha Oumar Konaré .

MBB : Je n’ai pas d’informations par rapport à l’implication d’un quelconque État dans la chute de Taya mais je pense les militaires qui l’ont destitué ont compris que s’ils ne le faisaient, d’autres le feraient et cela risquait de se faire avec beaucoup de "casse" qui n’épargneraient aucun d’entre eux pour le rôle qu’ils ont joué auprès de Taya durant toutes ces années.
Pour la position de l’Union Africaine, elle manque en fait de cohérence car pour refuser les coups d’État, il faut oser s’opposer au maintien au pouvoir par la force, ce qui était le cas en Mauritanie. Mais je comprends cette position comme étant une position de principe qui sert néanmoins à faire pression sur la junte pour ne pas s’incruster.

MYD : Je ne saurais avec exactitude situer les responsabilités des puissances étrangéres dans le putsch du 3 Août 2005, néanmoins l’entêtement du colonel Taya et ses relations avec Israël n’étaient pas du goût de la puissance coloniale, la France, et encore moins du goût du peuple mauritanien, hostile à son rappochement à Israël.
Les condamnations à première vue ont été des condamnations de principe, d’où, aujourdhui, la remise en cause de la déclaration de Lomé sur les coups d’État, puisque le peuple mauritanien se sentait soulagé grace à ce ballon d’oxygène pouvant ouvrir les vannes de la liberté, de la justice et de la démocratisation. L’exemple mauritanien doit pouvoir être cas d’école pour les démocraties occidentales, non pas pour légitimer les coups d’État mais pour chasser du pouvoir des dictateurs par des élections fiables sous le contrôle des Nations unies, de l’Union africaine, de la Ligue Arabe ou d’autres organisations compétentes. Aujourd’hui, sans même connaitre l’identité réelle de nos dirigeants, la communauté internationale fait de petits bonds en arrière, pensant que la junte serait le moindre mal - "wait and see" - mais on aurait évité tout cela si le peuple avait été écouté.

Question : les deux premières décisions importantes du nouveau régime ont été l’instauration d’une période transitoire de deux ans avant l’organisation d’un référendum constitutionnel et d’élections générales, auxquelles les membres du gouvernement de transition ne pourront pas se présenter, et une amnistie qui a permis la libération de 32 prisonniers politiques et qui permet le retour de 83 exilés. Quels sont vos commentaires sur ces décisions ? Vous-mêmes, êtes-vous concernés par cette amnistie ? Envisagez-vous de rentrer au pays ? Si oui, quel est votre projet personnel ? Sinon, pourquoi ?

MBB : On ne peut pas nier l’importance de ces décisions que nous avons toujours réclamées mais nous pensons qu’elles devaient conclure un processus visant à panser les plaies encore béantes ouvertes par le long règne de Taya en reconcilliant d’abord la société mauritanienne avec elle-même par le train de mesures que j’ai cité plus haut.
Pour l’amnestie celle ci ne me concerne car en 1991 il ya eu une amnestie qui en principe a effacé les "crimes" qui m’étaient reprochés.
Moi, j’appartiens à une organisation dont la vocation est de prendre en charge les problèmes de notre pays et ceci à l’intérieur de la Mauritanie. Nous estimons aujourd’hui que les conditions de notre retour ne sont pas encore réunies mais nous espérons que cela ne saurait tarder. Ce jour-là nous rentrerons pour prendre notre place. Nous pensons les membres du CMJD doivent poser des actes forts pour montrer une volonté de rupture avec le passé d’autant qu’ils ont été pour la plupart des proches collaborateurs de Taya.

MYD : Les deux premières mesures étaient effectivement destinées à la consommation internationale, il fallait se donner un nouveau manteau, une nouvelle stature, un nouvel élan . Quand on sait que les membres du CMJD ont collaboré avec le colonel pendant 21 ans, on doit se demander s’il y a eu un remords, un regret, un virage, quelle que soit la bonne conscience, seuls des actes trés forts pouvaient donner espoir et confiance aux Mauritaniens. Deux mois de silence, sans demander pardon au peuple, sans parler du passif humanitaire, sans parler de l’esclavage, sans un seul mot de compassion à l’endroit des déportés mauritaniens chassés de chez eux par la haine raciale, je pense qu’il y a là une maladresse, pouvu que l’on rectifie à temps le tir, autrement les premières mesures ne seront pas une garantie pour la stabilité et la paix en Mauritanie et toute la sous-région.
Pour revenir à la déclaration historique de Dakar, naturellement, je me réjouis de l’amnistie à l’endroit des prisonniers politiques mais celle-ci n’est qu’un point parmi de nombreuses revendications de de l’opposition en exil, ne pas en tenir compte ou procéder par petits éléments ne semble par adéquat, quand on sait que malgré l’urgence de la première mesure qui est d’ailleurs salutaire , nos compatriotes vivent depuis seize ans dans un état de denuement total ; sans assistance, sans soins, sans éducation, abandonnés par le HCR depuis decembre 1995.Oui, ma conscience m’interpelle mais je refuse de croire au pire pour notre peuple en espérant que les bonnes solutions et les bons remèdes viendront avec l’appui de la communauté internationale et de tous ceux qui pensent à une Mauritanie de justice, de paix et de prospérité.Notre projet pour une Mauritanie plurielle est réalisable, les énergies intérieures et extérieures doivent se retrouver dans la confiance pour un devenir meilleur pour cela un retour organisé des hommes et des femmes exilés et le génie mauritanien de l’étranger peut contribuer à la construction de la Mauritanie de demain dans l’ esprit d’une cohabitation sereine dont la constitution sera garante.

Question : Quelles sont les demandes urgentes auxquelles le nouveau régime devrait répondre, selon vous ?

MBB : La demande la plus urgente est le retour des déportés et le rétablissement dans leurs droits de toutes les victimes de la dictature de Taya

MYD : Je pense avoir repondu à cette question : on ne peut pas se taire sur le passif humanitaire de ce pays. D’où l’impérieuse necessité de poser des actes qui peuvent réconcilier les Mauritaniens. Les prétendants à l’oubli du passé auront du fil à retordre, on ne peut jamais oublier, il faut d’ailleurs se référer à ce passé pour construire un avenir meilleur . Si la justice a un sens, si ce n’est un vain mot, c’est bien toutes ces questions qu’il faudra régler avant des élections, que celles-ci soient transparentes ou non.

Question : Il reste en Mauritanie 21 prisonniers politiques qualifiés d’islamistes. Vous semble-t-il normal et correct qu’ils aient été exclus de l’amnistie ?

MBB : Je pense que tous les prisonniers devraient bénéficier de l’amnistie.

MYD : Non, il n’est pas normal que les prisonniers politiques qualifiés d’islamistes, ne puissent pas bénéficier de l’amnistie, quand on sait déja qu’ils ont été victimes de l’arbitraire de Taya, qui pour des raisons sécuritaires a brandi l’islamisme à une période ou il se vendait bien aux Américains comme de l’or noir . L’islamisme radical n’a jamais été la tasse de thé des Mauritaniens, mais malheureusement sous le règne du dictateur on a tout vu. La radicalisation de certaines catégories de nos populations ont incité le colonel à faire un appel d’air aux services du gendarme du monde pour des raisons purement sécuritaires, l’islamisme n’était qu’un bon pretexte. Ces hommes doivent retrouver leur libérté quand on sait que le colonel faisait l’amalgame pour bénéficier d’une présence de troupes au secours de son règne agonisant.

Question : Quelle est votre appréciation personnelle sur les perspectives des forces politiques mauritaniennes ? La dictature a provoqué un éclatement et la constitution d’une nébuleuse de groupuscules, selon des clivages pas toujours très politiques, mais plutôt personnels et même ethniques et régionaux. Assiste-t-on à des tentatives de regroupement selon des critères strictement politiques ? Participez-vous à ces tentatives ?

MBB : La Mauritanie comme tous les pays sous-développés a ce problème qui est dû au fait que la grande majorité n’a pas vraiment une conscience politique basée sur une compréhension correcte des problèmes. En Mauritanie il y a ce qu’on appelle là-bas des bandits politiques qui détournent la volonté des gens en jouant sur la parenté , l’amitié . Ces opportunistes qui hier applaudissaient Taya à tout rompre applaudissent aujourd’hui Ely mais ils applaudiront demain un autre qui viendrait à prendre la place de Ely. Il faut admettre qu’avec des gens comme çà ce n’est pas facile de construire quelque chose de durable et c’est vraiment dommage.
Je pense que de plus en plus des opinions politiques se forgent et que des regroupement se font sur la base d’une identité de vue sur les grands problèmes du pays.

MYD : Effectivement, la dictature a réussi pendant ces dernières années à accentuer les clivages politiques : les partis politiques sont souvent créés par des groupuscules pour des raisons personnelles, régionales ou ethniques, alors que les hommes et des femmes devraient plutôt penser à un véritable projet de société pour ce pays au-delà des ethnies, des régions ou de la pigmentation de la peau, malheureusement les pouvoirs successifs, de l’indépendance à nos jours, ont géré ce pays comme une entreprise familiale, ne pensant guére à l’épanouissement et à la bonne gouvernance sur des principes simples du mérite , de la compétence, de l’intelligence et de la capacité. Faut-il reconstruire la démocratie sur les mêmes ruines ? Je pense que non, il faut du sang neuf, injecter dans notre opposition de l’intérieur un virus qui est celui du "décompléxage" pour en finir avec les retards cumulés pendant des années d’errements et de recherche identitaire.

Question : depuis l’établissement de relations diplomatiques entre la Mauritanie et Israël en 1999, on a vu des policiers mauritaniens aller suivre des stages de formation en Israël. Le samedi est désormais férié, ce qui fait de votre pays la première république islamique à fêter en quelque sorte le shabbat. Tous ces faits vous semblent-ils normaux pour un pays membre de la Ligue arabe et de l’Union africaine et peuplé presque exclusivement de Musulmans ?

MBB : Je pense que le choix du samedi et dimanche comme jours de repos n’est pas dicté par les relations avec Israël mais plutôt par le fait que dans le monde, il est plus facile d’adopter ces jours qui correspondent quand même aux jours choisis par le reste du monde avec lequel notre pays est quand même en relation. Je ne pense pas que ce soi t une mauvaise chose d’autant que la journée du vendredi est aménagée pour permettre aux fidèles de pouvoir aller à la prière.

MYD : Je pense que certaines décisions autoritaires du Colonel Taya, heurtant, les moeurs et les traditions des Mauritaniens, étaient trés mal perçues, sans s’attaquer à une religion quelconque, puisque toutes les religions prônent la tolérance, l’existence d’un Dieu, l’amitié. Mais du fait de la politique aliénée , changer les moeurs et les traditions d’un peuple pour se pérenniser au pouvoir ne pouvait être du goût des Mauritaniens. Naturellement nous respectons les traditions , us et coutume de tous les citoyens du monde. Notre lutte pour l’harmonie de l’humanité ne pourrait nous dicter autre chose.

Je vous remercie de vos réponses. Si vous le voulez bien, je vous donne rendez-vous dans deux mois pour refaire ensemble le point de la situation.

* L’auteur est un journaliste indépendant. Cet article est en Copyleft - il peut être librement reproduit, à condition d’indiquer la source originale :http://quibla.net

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