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Meurtre d’Ilan : Le PCF demande que la justice fasse toute la lumière sur cette affaire

Publie le mercredi 22 février 2006 par Open-Publishing
4 commentaires

Nous éprouvons une profonde horreur face à un crime d’une barbarie inqualifiable, et ressentons une profonde compassion à l’égard de la famille d’Ilan Halimi.

Cet acte provoque, en même temps un très grand effroi à l’idée que puisse se constituer dans certains endroits, sous certaines conditions, une bande organisée dépourvue de toute humanité, capable de telles violences qui sont même allées jusqu’à provoquer la mort du jeune Ilan Halimi.

Le fait que cet acte puisse être de nature antisémite donne une dimension supplémentaire à l’horreur de ces crimes.

Il est urgent et essentiel que la justice fasse toute la lumière sur cette affaire d’une exceptionnelle gravité.

Parti communiste français

Paris, le 21 février 2006.

Messages

  • Une Mère perd un enfant martyrisé avec vous je pleurs

    Des mères prostrées devant le coeur abject de leurs enfants voient les horreurs commisent avec vous je pleurs

    Pourquoi ?

    L’argent que des cervelles exigues appellent gloire.
    Ils voulaient gagner gros et pour ce faire des cyniques et des niais, ensemble ont programmé ce guet-apens
    Ont-ils pensé à leur Mère les infâmes ?

    Des Mères pleurent

    L’opprobre est sur la conscience humaine, nous apprenons à nos enfants que Argent est l’Honneur et la gloire d’une vie.

    Nicole

  • Bonjour,
    La souffrance et le deuil, après l’assassinat dans les conditions que nous connaissons, du jeune Ilan Halimi, se trouvent amplifiés par le malaise qui traverse la communauté juive. Il faut certes se garder de spéculer sur les motifs de ce crime en ne nous laissant pas entrainer dans le flot de la médiatisation qui permet de suivre heure par heure les avancées de l’enquête policière. En matière d’information, la communauté juive est bien placée pour savoir qu’il faut faire la part des choses et ne pas suivre la meute journalistique.

    Le malaise était perceptible dans les synagogues ce Shabbath. La prière nous a peut être permis de canaliser une colère palpable et une interrogation renouvelée : Et si ce crime était motivé par l’antisémitisme ! Le journal « Le Monde » a révélé qu’une des personnes placée en garde à vue avait affirmé que le gang choisissait des « cibles juives ». On pourra toujours dire que cela est sans rapport avec une idéologie antisémite et qu’il s’agissait plutôt, selon un vieux fantasme, de cibler des personnes qui parce qu’elles appartiennent à la communauté juive sont forcement fortunées. Mais alors, et je me fais ici le relai de ce que la plupart d’entre-nous pensent dans la communauté et que j’ai entendu à maintes reprises, pourquoi s’être acharné durant 24 jours sur un jeune homme dont on savait que la famille ne serait pas en mesure ni de payer la rançon demandée ni même de réunir ces fonds ? Cette question est obsédante et il ne nous appartient pas de nous substituer ni à la police ni à la justice dans une pareille enquête. Il nous faut être patients et entourer de notre affection la famille d’Ilan.

    Ce que je ne comprends pas, même en mesurant la sensibilité de cette affaire, c’est le silence assourdissant de nos hommes politiques. Pas une seule déclaration, pas une seule manifestation ne serait-ce que de courtoisie auprès de la famille et de la communauté juive qui attendent des propos de nature à les rassurer et a pacifier l’atmosphère dans laquelle nous sommes plongés. Seul le Président du CRIF, à la faveur d’un appel au calme, a adressé quelques propos de circonstance. Il lui faudra demain soir, lors du diner du CRIF, être le véritable porte parole d’une communauté juive qui entend son appel au calme et accepte la raison, pour autant qu’elle se sente entendue auprès des représentants de la République. Il est inenvisageable que ce diner ne débute autrement que par un temps de silence en la mémoire d’Ilan Halimi. On ne pourra pas se réjouir de la diminution des actes antisémites et dans le même temps passer sous silence, ou au détour d’une simple phrase convenue, le martyre d’un des nôtres. Car Ilan, je le prétends, est mort « Al Kiddoush Hashem », en martyre de notre religion. Son appartenance à la communauté juive n’a fait qu’exacerber la haine de ses ravisseurs puisque la presse a souligné que le chef du gang proférait des insultes antisémites par téléphone au père du jeune Ilan. La motivation première n’était peut-être pas antisémite, la haine qui a conduit à cette barbarie, en revanche, l’était. L’identité des deux jeunes femmes de 24 ans a été révélée, Audrey Lorleach et Murielle Izouard. Leur nom ne semble pas accréditer la thèse d’une « jeune femme maghrébine » comme annoncé dans un premier temps, ce qui en dit long sur la façon dont les médias entendent dramatiser une situation, au risque de la rendre explosive, par des informations inexactes.. Il s’agit alors d’un fait divers, un de plus, sur une insécurité galopante. On voudrait presque croire en cette thèse d’une violence aveugle, reflet d’une certaine société. Laissons le soin au CRIF de porter l’inquiétude et la vigilance de la communauté juive auprès des autorités de notre pays.

    Permettez-moi de conclure ce « billet » par l’observation de certains symboles. La captivité d’Ilan s’est déroulée dans une cité qui est adossée au cimetière de Bagneux et à quelques dizaines de mètres à peine d’un des carrés israélites. Son âme aura probablement rejoint ses ancêtres avant sa mort lundi dernier jour de Tou Bishevat, le nouvel an des arbres, lui qui portait ce prénom dont la traduction est précisément : l’arbre. Puisse le souvenir d’Ilan nous être une source de bénédiction et puisse t-il désormais reposer en paix.

    Shavouah tov, bonne semaine à tous et à dimanche prochain.

    Gabriel FARHI, Rabbin ( 19 février 2006)


    vous trouverez ce texte sur le site du Mouvement Libéral Juif de France

    Je ne partage pas les références religieuses de ce texte, mais sur le fond, il est juste et beau ; Il a été écrit avant la manifestation qui a dégénéré, par l’action inaccepatble d’extrémistes toujours prets à exploiter la douleur.
    Je l’ai très très largement diffusé autour de moi.
     Puissent la souffrance d’Ilan, sa mort insupportable nous faire réfléchir au sens du vivre ensemble, à la paix entre nous. Pas un mot lointain, un mot que nous avons tendance vous et moi à oublier trop souvent : un acte de chaque jour.

    Mes pensées t’accompagnent, Ilan ; je partage la douleur de ta famille, de tes amis. Puisse ta disparition et l’émotion suscitée nous aider à construire un quotidien plus humain

    Patrice Bardet

    • Monsieur Patrice BARBET, vous m’étonnez .. Non vous m’intringuez, à vous lire sur d’autre site, ce soir vous commencez à devenir doucement objectif .. j’en suis BABA

      Nicole

  • Ce gang crapuleux voulait de l’argent, ils pensait que tous les juifs avaient de l’argent et qu’ils étaient solidaire entre eux. Ils n’ont rien touché, et ils ont tué sauvagement Ilan.

    La mère d’Ilan dénonce des erreurs policières qui ont favorisé la mort d’Ilan.

    En effet, il est légitime de s’interroger pour le moins. Pourquoi la police demande aux parents d’Ilan, 5 jourrs avant sa mort, de ne plus répondre au téléphone aux preneurs d’otage ???
    (http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-743861@51-736249,0.html)

    Ce qui veut dire que la police a demandé aux parents d’Ilan de dire, par le silence, aux preneurs d’otage, voilà, vous n’aurez pas un seul euro, tout est dit... Ce qui revient à dire implicitement : " La vie d’Ilan nous importe peu, vous n’aurez rien". C’est là, la politique du pire.

    Comment la police a-t-elle pu faire une chose pareille ? Jouer à la provocation avec les preneurs d’otages. C’est soi le signe d’une incompétence criminelle, soit le signe d’un acte délibéré.

    Personne ne me fera croire que les enquêteurs ignoraient qu’une telle prise de décision pouvait aussi entraîner la mort d’Ilan §

    Autres questions.

    Comment se fait-il que pendant trois longues semaines d’écoutes, la police n’est pas été en mesure d’arrêter la mondre personne ET que le lendemain du meurtre, elle démantèle le gang et nous donne le nom du chef du gang ?

    D’autant plus, que ce gang était déjà connu des services de polices !

    Pourquoi aucune somme d’argent sur les 450 000 euros demandé, n’a t-elle été versé aux ravisseurs, ne serait-ce que pour les calmer et les localiser ?

    J’hurle de honte quand je lis des commentaires dire que la famille d’Ilan n’avait pas l’argent, sous-entendu, on n’a rien pu donner pour calmer le gang. Ce n’’était pas à la famille d’Ilan de commencer à réunir l’argent mais à l’Etat français. Quand des otages français sont faits à l’étranger, l’Etat ne demande pas à la famille de réunir l’argent. C’est l’Etat qui se doit de protéger nos vies partout dans le monde. Là, en France, ils n’ont pas voulu faire, au moins mine, de leur donner une partie de leur putain d’argent.

    D’autant plus, qu’il existe différents moyens de marquer cet argent. Il existe notamment des puces RFID, de la taille d’un dixième de millimètre, qui permettent de localiser n’importe quel objet ou personne qui porte cette micro puce RFID.

    Il ne faudrait pas que les accusations génrérales d’antisémitisme servent de dérivatif à la recherche de la vérité, de toute la vérité.

    La mère d’Ilan, toujours d’après le MOnde, travaillait dans les locaux du CRIF.
    POurquoi la police a-t-elle jugé inutile de prévenir le CRIF ? A quoi sert-il d’accueillir chaque année une dizaine de ministre d’Etat, si c’est pour être écarter d’informations touchant à la vie de juifs, qui plus est , pauvres et isolés ?

    Le monde est une bourbier, qu’il est difficile et douloureux de rester sur les hauteurs.

    Samuel