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Miel-Merd’in France
par One bee Phone Friche
Publie le mardi 30 décembre 2014 par One bee Phone Friche - Open-Publishing3 commentaires
La mort des abeilles et la chute de production du miel
« La principale cause est la perte de biodiversité... » on dit aussi que les causes sont « multifactorielles » un peu pour noyer le poison-poisson ; lorsque l’on voit que même les firmes comme Syngenta reprennent ce fait en page d’accueil de leur site web, il y a de quoi se poser des questions. Alors que l’on doit éliminer tous ces facteurs un par un, et c’est bien les pesticides en premier lieu, indissociables des pratiques culturales à éliminer d’urgence avec le système qui les a engendrés : productivisme, croissance, libéralisme, capitalisme etc.
Mais l’information qui n’est pas assez ébruitée est que l’abeille adore les purins, un peu comme son cousin le bousier qui lui, adore le même régime mais de consistance plus ferme. Et comme son cousin l’abeille décline lorsque sa nourriture est polluée ou rare.
Ce thème fumeux permet aussi de rappeler le rôle fondamental qu’ont tous les retours de tous les excréments de tous les êtres vivants dans la régénération de l’humus source nourricière de la terre. (Cf « Un petit coin pour la planète » Christophe Élain Éditions Eauphilane) .
Le camarade Albert qui a écrit « Pourquoi le socialisme » (un vrai lui...), « Comment je vois le monde » E=MC2 etc et à qui on attribue (pas sûr) la formule visionnaire sur l’absolue nécessité de protéger l’abeille et son environnement, aurait tout aussi bien dire que l’avenir de l’humanité dépend de l’homme qui acceptera de regarder son petit caca en face. (CQFD)
Quelques infos sur la bête :
– La pollution électromagnétique
[…]
En 2005, un groupe de scientifiques de l’Université de Koblenz-Landau, en Allemagne, dirigé par les professeurs Stever et Kuhn, étudia les effets des téléphones portables sur les abeilles, en observant quatre ruches dont deux exposées à des ondes durant l’expérience. Selon leurs résultats, les couvains créés dans les ruches exposées étaient plus petits et leur création moins rapide que ceux des abeilles non exposées. Ils déposèrent ensuite les abeilles à une distance de 800m de leur ruche et analysèrent leur faculté à la retrouver. Une différence significative dans le temps de retour a été observée entre les abeilles « exposées » et les « non-exposées » (6).
[...]
Pourtant, le nombre d’études prouvant les effets des ondes sur les abeilles ne fait qu’augmenter ; le chercheur indien Sahib Pattazhy a encore démontré en 2009 que lorsqu’une antenne téléphonique était disposée à proximité d’une ruche, les abeilles disparaissaient, abandonnant ainsi reine et couvain (16), tandis que le scientifique suisse Daniel Favre, lui-même apiculteur, montrait en 2010 qu’un téléphone portable disposé à proximité de la ruche faisait varier la fréquence et l’amplitude des sons produits par les abeilles (17)...
Reste que certains - les compagnies de télécommunication ? - n’ont probablement pas intérêt à ce que l’on prouve un quelconque effet des ondes électromagnétiques sur les butineuses.
http://documents.epfl.ch/groups/e/en/enac-abeilles/www/Electro.html
– Les ruches de la région disparaissent en masse. Les abeilles sont décimées par millions. Résultat : la récolte de miel diminue chaque année un peu plus.
12/05/2004
Entre les apiculteurs et les abeilles, la lune de miel tourne au vinaigre. Depuis quelques années, la France, région Rhône-Alpes comprise, enregistre une baisse significative de sa production de miel. Aujourd’hui, le miel se fait de plus en plus rare, faute aux pesticides et au surpâturage excessif. Alors que débute la récolte de printemps, les apiculteurs ont le bourdon et lancent un appel de détresse.
[...]
avec une envolée pour le miel de lavande, réputé pour être l’un des meilleurs et qui se monnaie aujourd’hui aux alentours de 16 euros le kilo. “Le prix de la lavande atteint des sommets parce qu’il y en a plus, tout simplement”, explique, dépitée, Marie-France Roux, apicultrice professionnelle depuis vingt ans à Nantoin, petit village d’Isère.
[...]
Pierre Fontaine, un de ses confrères, bien placé lui aussi pour en parler, puisque présidant le Syndicat des apiculteurs professionnels de Rhône-Alpes, témoigne : “Avant 1995, je faisais du miel de tournesol à raison de 20 à 30 kg par ruche. Il y a deux ans, je n’en ai récolté que 7 kg. Du coup, maintenant, je n’y vais plus.” Idem pour le miel de montagne, véritable cocktail de plantes sauvages. En clair, il n’y a plus une fleur en montagne. Seulement de verts pâturages offerts aux troupeaux. Décourageant quand on sait qu’il faut entre 500 000 et 800 000 fleurs aux abeilles pour produire un kilo de miel. “Quand il y a du vert, du jaune, du bleu, du rouge… tout va bien. Quand il n’y a plus que du vert, c’est un peu plus emmerdant ! fulmine Alain Lapperousaz, apiculteur à Villy-le-Peloux (Haute-Savoie). Les ruches que vous déposez au printemps périssent naturellement en été car les abeilles meurent de faim. Elles n’ont plus rien à manger. Cet hiver, j’ai perdu 200 ruches…[...] disparition progressive de la biodiversité au profit de pratiques de cultures agricoles intensives et du surpâturage, contamination des abeilles par les pesticides – Gaucho et Regent TS, dont les stocks s’écoulent toujours, en première ligne… le miel n’a pas de beaux jours devant lui. La transhumance à temps plein est donc devenue une étape vitale pour les apiculteurs, s’ils veulent récolter du miel en quantité suffisante. Chaque année, ils parcourent en moyenne 25 000 kilomètres à travers la région [...]
– La piste varroa http://www.labeilledefrance.com/index.php/essai/117-sante-des-abeilles/572-quid-du-lien-entre-immunite-individuelle-de-labeille-et-varroase?showall=1&limitstart=
– La piste Nosema 10.06.2006
[…]
La présence récente de ce parasite peut-elle expliquer le mystère des mortalités observées en France depuis plus de dix ans ? « C’est une hypothèse parmi d’autres et on ne peut pas l’écarter », déclare Jean-Paul Faucon, qui se propose d’effectuer de nouvelles analyses sur les abeilles prélevées ces trois dernières années dans le cadre de l’enquête - et soigneusement conservées congelées. Le chercheur de l’Afssa avertit cependant qu’il serait tout aussi erroné de se focaliser maintenant sur une unique forme de maladie. « Il ne faut pas remplacer le tout-pesticide par le tout-maladie », poursuit Jean-Paul Faucon. Ce dernier est convaincu que la vision réductionniste monofactorielle ne permet pas de comprendre et d’expliquer toute la problématique des phénomènes de surmortalité. Les autres pistes comme le manque de ressources nutritives, les conditions climatiques ou encore le manque de biodiversité, restent des causes parfaitement connues.
[…]
http://www.agriculture-environnement.fr/a-la-une,6/mortalite-d-abeilles-la-piste-espagnole,88.html
– Les micro-ondes pulsées empêchent les abeilles de retrouver leur ruche Novembre 2007
Extraits du texte Requiem pour nos abeilles de Dominique Guillet, président de l’association Kokopelli, dans lequel sont analysées en détail, études scientifiques à l’appui, l’ensemble des causes de la disparition de dizaines de milliards d’abeilles dans le monde entier ces dernières années. Chacun est concerné par cette véritable catastrophe planétaire. Aussi, nous vous invitons à lire l’intégralité de ce très beau et intéressant texte qui comprend plus de cent références et auquel nous souhaitons donner un écho retentissant. Après cette lecture, vous saurez ce que vous pouvez vous-même faire pour ne pas (ou ne plus) contribuer personnellement à la destruction de nos abeilles…
[…]
http://www.liberterre.fr/agriculture/pollinisateurs/telechargementspollin/requiemabeillestexte.pdf
[…]
Navigation de l’abeille et champs électromagnétiques
Que ce soit dans le cas du syndrome d’effondrement des ruches ou dans le cas d’intoxication des abeilles par les pesticides, de nombreuses études effectuées et de nombreux témoignages mettent en évidence un dénominateur commun : les abeilles perdent leur capacité d’orientation et ne peuvent plus retourner à la ruche.
[…]
D’autres études, principalement réalisées en Europe, ont tenté de percevoir l’influence des champs électromagnétiques sur les abeilles.
La biologiste et généticienne Mae-Wan Ho présente des informations détaillées sur son site Internet quant à la possibilité de telles influences. [3]
Elle y évoque les recherches effectuées par une équipe de l’université de Landau en Allemagne avec des ruches et des téléphones sans fil [voir plus loin]. Les résultats de ces recherches ont été très probants : affaiblissement des ruches et incapacité pour certaines abeilles de retrouver la ruche.[4]
Pourquoi les technologies de la téléphonie moderne auraient-elles plus d’impact maintenant alors qu’elles existent depuis une vingtaine d’années ? Mae-Wan Ho avance l’hypothèse de la téléphonie dite de troisième dont les antennes sont de plus en plus omniprésentes dans les pays occidentaux.[…]
http://www.santepublique-editions.fr/la-disparition-des-abeilles-effet-des-ondes.html
– Mortalité alarmante des abeilles : les apiculteurs ariégeois ont le bourdon 11.02.2009
Jacques Loubet, apiculteur depuis 22 saisons (22 ans), n’avait jamais connu tel désastre…
« En principe une abeille ne meurt pas en hiver mais cette année on assiste à un véritable désastre sur 450 caisses occupées 85 ruches sont inexploitables ! »
Sa production de miel avait déjà chuté la saison dernière de 12 à 3,5 tonnes mais cette fois Jacques Loubet prévoit une année blanche : « chaque année je refonds 300 cadres, ce printemps ce sera plus de 2 200 car tout a été gâché par les abeilles malades »
Mais de quel mal s’agit-il ?
L’apiculteur est persuadé qu’il s’agit du pesticide employé par les éleveurs lors de la désinsectisation massive motivée par l’épidémie de FCO. Il est vrai que les ruchers infectés se situent en zone de piémont, à proximité des élevages obligatoirement traités.
[…]
http://www.ariegenews.com/news/news-7665.html
– Abeilles : le rôle des pesticides confirmé dans leur surmortalité 18.07.2011
[…]
Exposées à des pesticides, même à faible dose, les abeilles affectées par un parasite, le Nosema ceranae, ne peuvent pas survivre. C’est ce que révèle une étude menée par des chercheurs du CNRS, de l’INRA et de l’Université Blaise Pascal, dont les conclusions sont publiées par la revue scientifique PLoS ONE. Les insecticides sont depuis longtemps soupçonnés d’être l’une des origines du déclin des colonies d’abeilles en Europe et en Amérique du Nord. Les chercheurs s’accordent à penser que ce phénomène est la conséquence d’une combinaison de facteurs. Une piste qui vient d’être confirmée.
[…].
En outre, le phénomène ne dépend pas de la famille d’insecticides, note le CNRS, puisque les deux molécules utilisées au cours de l’étude, le fipronil et le thiaclopride, appartiennent à des familles différentes, celle des phénylpyrazoles et celle des néonicotinoïdes.
Une interaction fatale
Si le mode d’action de cette synergie n’a pas encore été identifié, cette découverte "montre donc que l’interaction entre nosémose et insecticides constitue un risque significatif supplémentaire pour les populations d’abeilles et pourrait expliquer certains cas de surmortalité".
[…]
http://www.maxisciences.com/abeille/abeilles-le-role-des-pesticides-confirme-dans-leur-surmortalite_art15660.html
– Fukushima et les abeilles 05/04/2012
Le point aveugle de toutes les catastrophes
Mais quel est donc le rapport entre la catastrophe de Fukushima et celle de la désorientation des abeilles ? Deux équipes de chercheurs en France et en Ecosse viennent de prouver simultanément que les néonicotinoïdes, insecticides produits par de nombreux groupes industriels, Bayer, BASF, Du Pont, Syngenta pour protéger notamment les récoltes de colza, de tournesol et de maïs, sont une catastrophe pour les abeilles et le bourdon sauvage car ils perturbent leur système nerveux.
L’imidaclopride et le thiaméthoxame font perdre le sens de l’orientation aux abeilles et l’appétit au bourdon. Ne retrouvant plus le chemin de la ruche, les abeilles meurent égarées et le bourdon sans appétit ne féconde plus les reines, menaçant ainsi la production de miel et surtout la pollinisation, donc la reproduction des fraises, des framboises et des myrtilles.
[…]
Aucune catastrophe n’est équivalente à une autre mais c’est peut-être parce que nous sommes soumis au principe de l’équivalence générale qu’il y aura de plus en plus de catastrophes. Hypothèse féconde de Jean-Luc Nancy dans son dernier petit livre sous-titré “Après Fukushima”.
[…]
Résister au dogme de l’équivalence générale en démontrant qu’il y a des choses incommensurables et d’autres inestimables. Chaque ordre a ses règles, le minéral est irréductible au végétal, lui-même irréductible à l’animal. L’homme doit penser l’autre de l’homme, le sol, la plante, l’animal, le dieu, avec autant d’attention. Chacun a sa grandeur, incommensurable. Mais nous vivons dans un monde qui convertit chaque jour des grandeurs incommensurables en quantités calculables. C’est ainsi que nous perdons progressivement le sens de ce qui est inestimable, et donc le sens tout court.
http://www.lenouveleconomiste.fr/fukushima-et-les-abeilles-14393/
Le Monde | 07.11.2013 Par Stéphane Foucart
L’exposition à des doses très faibles de certains pesticides – dits néonicotinoïdes – peut conduire les colonies d’insectes sociaux au déclin. Les travaux conduits par John Bryden (Royal Holloway University of London, Royaume-Uni) et publiés dans l’édition de décembre de la revue Ecology Letters s’ajoutent à d’autres, menés ces dernières années, qui montrent que les effets de pesticides systémiques (utilisés en enrobage de semences ou en traitement des sols) peuvent se manifester de manière "sub-létale" : ils peuvent provoquer l’effondrement de colonies sans avoir d’effet mortel aigu sur chacun des insectes du groupe.
[…]
http://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/11/07/pesticides-les-mathematiques-au-secours-des-abeilles_3509916_1650684.html
– Déclin des abeilles : les mots qui fâchent Le Monde | 13.04.2014
Par Stéphane Foucart
C’est une étude fascinante qu’a rendue publique, le 7 avril, la Commission européenne. Conçue par Bruxelles et conduite par un laboratoire de l’Agence nationale de sécurité sanitaire française (Anses), cette enquête a essentiellement consisté à mesurer la mortalité des abeilles domestiques (Apis mellifera) dans 17 pays européens.
Mais le plus intéressant n’est pas le résultat obtenu. Le plus intéressant est le résultat qui n’a pas été obtenu.
[…]
Nous sommes donc dans le cadre d’un exercice assez étrange, qui met le discours et la pratique scientifiques au service de contingences extérieures à la science. Il faut chercher, mais dans la « bonne » direction. Il faut trouver, mais pas trop. Pour, surtout, éviter toute découverte indésirable.
[…]
Que la science se pratique dans un contexte où il n’est pas possible d’énoncer un fait aussi trivial que le caractère nocif des insecticides pour les insectes devrait nous porter à une profonde inquiétude. Pas forcément pour les abeilles mais, surtout, pour ce que cela dit de notre société.
http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/04/13/declin-des-abeilles-les-mots-qui-fachent_4400314_3232.html
– Pourquoi les abeilles disparaissent ? Fred M / 23 avril 2014
Les abeilles évoluent sur terre depuis 50 millions d’années. Depuis la préhistoire les hommes se passionnent pour les abeilles dites « domestiques » et en font l’élevage. Au-delà du miel, produit inégalable aux milles vertus, qu’elles produisent en butinant une grande diversité de fleurs, les abeilles ont un rôle pollinisateur essentiel à la survie de nombreuses espèces végétales. Elles, ainsi que d’autres pollinisateurs, sont les seuls à accomplir cette tâche aussi efficacement et avec autant d’ardeur, participant ainsi à la pollinisation d’un tiers de notre production agricole.
Alors pourquoi les abeilles disparaissent depuis quelques décennies un peu partout dans le monde ? Ce phénomène s’accentue d’année en année, et devient extrêmement préoccupant.
Marla Spivak, Professeur d’Université émérite du département d’entomologie de l’Université du Minnesota aux Etats Unis, est spécialisée dans la recherche sur la santé des abeilles et les méthodes qu’elles mettent naturellement en place pour se protéger. Elle sélectionne des lignées d’abeilles en fonction de leur comportement hygiénique, un facteur naturel qui les aide à combattre maladies et parasites. Elle a lancé un programme national d’aide aux apiculteurs pour sélectionner et développer ce trait de comportement au sein de leurs propres colonies d’abeilles.
Elle s’intéresse particulièrement à la propolis, une résine aux propriétés antibactériennes remarquables, qui est recueillie par les abeilles sur les plantes. L’humanité connait et utilise la propolis depuis des milliers d’années, mais Marla Spivak a découvert, avec son équipe, combien elle était importante et combien elle contribuait à renforcer le système immunitaire des colonies d’abeilles, ralentissant ainsi le développement des maladies.
Depuis la seconde guerre mondiale nous avons changé notre système d’agriculture et des causes multiples interagissant entre elles expliquent pourquoi les abeilles disparaissent :
Déséquilibre alimentaire : nous utilisons des engrais de synthèse au détriment des plantes de couverture, comme le trèfle et la luzerne, nutritives tant pour les abeilles que pour les sols. Nous utilisons des herbicides pour éliminer les « mauvaises » herbes de nos jardins et de nos cultures, alors qu’elles sont essentielles à l’équilibre et la santé des pollinisateurs.
Monocultures : nous favorisons les monocultures, comme le maïs ou le soja, laissant après la récolte des déserts alimentaires agricoles. Ces monocultures offrent un festin aux nuisibles, sans prédateurs, ce qui nous oblige à recourir aux pesticides…
Pesticides : récemment des chercheurs ont analysé les paquets de pollen que les abeilles rapportent à la ruche pour se nourrir. Ils y ont découvert la présence d’au moins 6 pesticides de toutes les classes (herbicides, fongicides..etc), l’un des plus nocif pour les abeilles à court terme étant de la famille des néonicotinoïdes. Ce dernier, utilisé directement dans le sol rend le nectar des fleurs mortel pour les abeilles, utilisé en enrobage des semences il les affaibli et les désoriente.
Parasites et maladies : le pire de tous est le varroa destructor. Ce parasite suce l’hémolymphe (le sang) des larves et des abeilles, les affaibli et leur transmet des virus. Bien qu’en parti contrôlé par des traitements, il reste redoutable et à l’origine de nombreuses pertes de colonies.
Malgré tout, le docteur Spivak pense qu’il y a de l’espoir. Pour sauver les abeilles nous devons prendre conscience du problème, planter des fleurs mellifères partout où c’est possible : jardins, parcs, bords de route etc.. et ne pas utiliser de produits chimiques !
http://la-ruche-essaime.fr/pourquoi-les-abeilles-disparaissent/#.U4xgU85QWCk
– Mortalité hivernales des colonies d’abeilles de 1973 à 2014 29 Mai 2014
Jacques FRENEY, Apiculteur et Vice-Président du syndicat d’apiculture du Rhône, a constaté ces dernières années une hausse considérable des mortalités hivernales des colonies d’abeilles ayant butiné sur les arbres fruitiers des Monts du Lyonnais.
Les analyses révèlent la présence dans le pollen d’acétamipride, un puissant insecticide néonicotinoïde pulvérisé sur les arbres fruitiers avant et pendant la floraison. Il bénéficie de la mention "Abeilles".
Les résultats de cette étude réalisée sur 40 années de 1973 à 2013 ont été exposés lors de la conférence de presse organisée par l’UNAF à Paris le 11 février 2014.
Voici le texte de cette intervention :
[…]
Bien entendu, j’ai aussi vérifié les autres causes souvent citées pour expliquer cette hécatombe.
Les ressources florales n’ont pratiquement pas évolué dans mes zones de butinage depuis une cinquantaine d’année.
Les piégeages effectués autour de mes ruchers montrent que le frelon asiatique n’a pas encore atteint mes ruches.
Je n’ai pas trouvé de spores de Nosema ceranae ou Nosema apis, dans les multiples prélèvements que j’ai analysés au microscope en provenance de mes colonies …
[…]
Un des prélèvements a été remis au Dc Jean-Marc Bonmatin pour analyse de l’éventuelle présence de néonicotinoïdes.
Le résultat a montré la présence d’acétamipride en quantité très importante. Le produit est classé dangereux pour les abeilles, mais des dérogations existent, et il a la mention « abeille ».
[…]
http://www.rhone-apiculture.fr/Mortalite-hivernales-des-colonies.html
– La mortalité des abeilles dans les Pyrénées-Orientales enfin expliqué
Le CNRS de Lyon a rendu ses conclusions après la mort de millions d’abeilles cet hiver dans les ruches des Pyrénées-Orientales, elles meurent intoxiquées par des produits phytosanitaires, et notamment des produits anti-parasitaires utilisés dans l’élevage.
[...]
Le collectif des apiculteurs sinistrés des Pyrénées-Orientales a livré les résultats des analyses effectuées sur des abeilles retrouvées mortes l’hiver dernier. Des analyses effectuées par le CNRS de Lyon.
Sur 26 échantillons testés, plus de 80 % présentent des traces d’intoxications.
[…]
http://www.ruchers-ecoles-paysdegex.com/la-mortalite-des-abeillesen-pyrenees-orientales-enfin-explique/
– Dossier UNAF décembre 2014 :
téléchargeable :
http://www.unaf-apiculture.info/presse/Dossier%20de%20presse/DOSSIER_DE_PRESSE_UNAF.pdf
extraits :
– Récolte de miel 2014 en baisse de 50 à 80%. :
L’Union Nationale de l’Apiculture Française appelle le
gouvernement à soutenir d’urgence les producteurs
Pire que les années 2012 et 2013 déjà extrêmement difficiles pour les apiculteurs français,
la production nationale est cette année la plus faible de notre histoire. A l’exception de l’Ouest et de la Bretagne qui semblent quelque peu épargnés, dans toutes les régions de France et en particulier dans les grandes régions de production comme Provence Alpes Côte-d’Azur, Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon… les récoltes sont en
baisse de 50 à 80%.
Aux intoxications récurrentes qui déciment le cheptel, viennent se surajouter cette année des conditions météorologiques catastrophiques pour les abeilles et l’activité apicole, d’autant qu’elles ont persisté tout au long du printemps et de l’été.
[...]
Nombre d’Apiculteurs
1995 : 85 000 apiculteurs
2005 : moins de 70 000 apiculteurs (statistiques Ministère de l’Agriculture et enquête Gem)
2014 : plus de 70 000 apiculteurs à nouveau, en raison de l’engouement pour l’apiculture et de la suractivité des ruchers écoles
. Professionnels : 2 000 environ soit 2,6 % mais détenant près de 50 % du cheptel français
. Pluriactifs : > 30 ruches et < 150 : environ 3 500 apiculteurs
. Petits producteurs : < 10 ruches : plus de 50 000 apiculteurs
Nombre de ruches
1995 : 1 350 000 ruches
2011 : 1 250 000 ruches
2014 : entre 1 250 000 et 1 300 000 ruches
Production nationale
En 1995 : environ 32 000 tonnes / 33 000 tonnes
En 2011 : environ 20 000 tonnes
En 2013 : près de 15 000 tonnes
En 2014 : environ 10 000 tonnes
Importation
En 1995 : entre 6 000 et 7 000 tonnes
En 2010 : 25 000 tonnes (statistiques officielles des douanes)
En 2011 : environ 24 000 tonnes
En 2013 : supérieur à 26 000 tonnes
En 2014 : Environ 30 000 tonnes
Mortalité des colonies, selon les régions entre 50 et 80% !
[...]
Insecticides systémiques : quelquesrappels En 1995, les insecticides néonicotinoïdes font leur apparition en France. Depuis lors, environ
300 000 ruches périssent chaque année et doivent être reconstituées. _ Les mortalités
passent de 5 à 30%. Les rendements de miel par ruche sont significativement réduits
divisant la production de miel française par deux en 20 ans.
Dès le départ, les producteurs de ces nouveaux insecticides ont nié leurs effets sur les
abeilles : « les abeilles n’accèdent pas à la molécule », « la rémanence est bien maitrisée »,
« les doses sont inoffensives ».
[...]
http://www.unaf-apiculture.info/ Jv5 Jv5 Jv5 Jv5 Jv5 Jv5
Attention
à la prochaine bête noire venant du sud, la bête immonde progreSSe :Aethina tumida (à suivre)soyez sur vos gardes.
http://plateforme-esa.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=441:situation-de-linfestation-par-a-tumida-en-italie-mise-a-jour-le-22-septembre-2014&catid=159:actualites-internationales-aethina-tumida&Itemid=328
Puisqu’on vous dit que c’est multifactoriel et pas multinationales.
article recueil presse plus complet :
Messages
1. Miel-Merd’in France, 31 décembre 2014, 12:26, par Jacques Fabry
Au delà de la com voilà en chanson où en sont vraiment les abeilles et les apiculteurs :
http://www.eauseccours.com/2014/10/les-apiculteurs-se-meurent-accros-a-l-utopique-alchimie-de-la-com.html
1. Miel-Merd’in France, 20 janvier 2015, 08:40, par paul Ution
quand j’entends des houdebine mauvais débateur qui n’argumente rien, qui vulgarise les choses jusquà les rendre simplistes, déjà je me méfie
2. Miel-Merd’in France, 4 avril 2015, 13:34
sans faire de l’argument d’autorité,je précise que Houdebine est directeur de recherche à l’inra je doute fort qu’il n’argumente rien.
c ’est de votre façon de discuter dont il faut se méfier.