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Mise au point à propos d’un article du Monde ("licenciement" de C. Piquet)
Publie le samedi 29 mars 2008 par Open-Publishing8 commentaires
Dans un article du Monde daté du jeudi 27 mars, Sylvia Zappi indique que « La direction de la LCR licencie son principal opposant », à savoir Christian Picquet. Cet article ne délivre pas une information exacte.
Christian Picquet était jusqu’au dernier congrès national de la LCR un membre de l’exécutif national, le Bureau politique, ainsi que de son secrétariat. Suite au congrès national, la tendance qu’il anime, la PFB a choisi dans une réunion nationale de se constituer en tendance publique, c’est à dire un regroupement, conforme à nos statuts démocratiques, dont les membres appliquent à l’extérieur de l’organisation une orientation indépendante de celle qu’a choisi la majorité. C’est leur droit mais c’est une décision politique importante dans le contexte de nos bons résultats aux municipales et des décisions du congrès concernant le nouveau parti. Bien que ces camarades agissaient de longue date publiquement, le fait même de l’acter aujourd’hui implique donc qu’ils considèrent que les désaccords se creusent entre nous. Les camarades ont demandé à la direction nationale de la LCR des moyens pour faire fonctionner leur tendance. Ils ont globalement été acceptés : une somme annuelle de douze mille euros pour financer diverses activités et réunions, une tribune régulière dans Rouge. Ils ont également obtenu un poste de demi-permanent au titre de l’animation de leur tendance. Sur ce point il y a eu divergence car les camarades demandaient un poste entier, ce que la DN a estimé incompatible avec nos moyens financiers qui restent limités et qui nous permettent seulement de rémunérer 4,5 postes de permanents pour l’exécutif national, essentiellement des temps partiels. Le résultat du dernier congrès est clair : 83 % des militantes et des militants de la LCR ont approuvé une orientation politique avec laquelle la tendance de Christian Picquet a estimé avoir suffisamment de divergence pour se déclarer en tendance publique et refuser de l’appliquer. Attribuer 4,5 postes pour la majorité des 83 % et 0,5 poste pour la minorité qui a obtenu 14 %, cela ne nous paraît pas constituer un déni de démocratie... Libre aux camarades de la minorité, si telle est leur volonté, de choisir Christian Picquet pour occuper le demi-poste qui leur est accordé. Ce qui n’est pas possible, c’est que celui-ci prétende occuper un poste entier au titre d’une orientation... qu’il se refuse d’appliquer. Rappelons qu’il ne participe plus aux réunions hebdomadaires du secrétariat du BP depuis deux ans, de sa propre initiative ! Précisons en outre que sur un Bureau politique de 20 membres, la minorité a obtenu 3 membres, dont Christian Picquet, à la proportionnelle des résultats du congrès.
Dans cette affaire, à aucun moment nous n’avons fait d’entorses à nos traditions démocratiques dont chacune et chacun s’accorde à l’accoutumée à souligner l’exemplarité. Nous redisons aux camarades de la minorité qu’ils ont toute leur place dans la construction du nouveau parti anticapitaliste dont nous sommes en train de jeter les bases et qui sera forcément pluraliste. A aucun moment nous n’avons dit ni pensé que les premiers concernés par ce pluralisme, nos propres camarades, n’auraient pas toute leur place. Nous les appelons à l’occuper à égalité avec toutes celles et tous ceux qui « prennent parti » ensemble.
Le secrétariat du bureau politique de la LCR
Messages
1. Mise au point à propos d’un article du Monde ("licenciement" de C. Piquet), 29 mars 2008, 16:41
VU DE L’EXTERIEUR....
Pourquoi la direction de la ligue n’accorderait pas un deuxiéme demi temps à C Piquet pour qu’il continue à assurer des responsabilités pour la Ligue à "Rouge" par exemple ???
Ceci étant et quelles que soient les circonstances, la décision de la direction de la Ligue sera perçue comme un signe politique négatif quant au traitement de désaccords politiques en son sein et plus encore sur le projet de création d’un nouveau parti.
Au-delà de cet évenement, le projet de ce nouveau parti me parait voué à l’échec parce qu’il ne relève pas d’une initiative collective et plurielle,d’une co-construction par des citoyens émanant de tous les courants se réclamant d’une gauche de transformation sociale.
D’autre part ce projet de nouveau parti n’éclaire en rien sur la question de la participation aux institutions y compris gouvernementales pour mettre en oeuvre une politique de transformation sociale.
JL GREGOIRE
1. Mise au point à propos d’un article du Monde ("licenciement" de C. Piquet), 29 mars 2008, 19:03
sera perçu negativement (la non reconduction du mandat de permanant de Piquet) par ceux qui ne feront pas l’effort de se renseigner à la source et par ceux qui sont toujours anti lcr quoiqu’elle fasse.
le nouveau parti est une initiative collective car outre les milliers de militants de la lcr ,il y a des milliers d’autres qui se retrouvent dans cette offre politique.
si quelquechôse est voué à l’echec c’est bien la reconstruction ad aeternam de la gauche plurielle qui voit des ministres pcf appliquer une politique de droite .
la question importante de la participation aux différentes institutions et donc au gouvernement est d’abord une question politique :
pour servir qui ??
le capital ou les salariés ??
avec le ps dans l’état actuel il est impossible de participer à un gouvernement sous sa houlette.
est ce cela qui t’empeche de regarder avec sympathie le nouveau parti ???
dans ce cas ,reste où tu es !
on a déja donné pour la collaboration de classe,et la classe ouvriere en paie le prix fort aujourd’hui.
ex pcf ,non militant à la lcr je vais rejoindre le nouveau parti car c’est une réponse anticapitaliste nouvelle ,démocratique et indépendante de la social démocratie.
les discussions ne seront pas toujours faciles,les erreurs seront au rendez vous,mais c’est la seule réponse à la hauteur de l’enjeu
en revanche les "erreurs " du type alliance avec le modem me feront sortir INSTANTANEMENT de ce nouveau parti .
Damien
2. Mise au point à propos d’un article du Monde ("licenciement" de C. Piquet), 29 mars 2008, 22:40, par a
à la LCR on est bon pour donner des leçons et fanfaronner et pourtant la réalité n’est pas bien belle...
des "révolutionnaires" qui licencient...leur propre camarade, ça laisse rêveur.
ca me fait penser à Voynet qui promet aux habitant de Montreuil de faire de la politique autrement...pour finalement pactiser avec la droite.
Quoi qu’il en soit à la LCR la construction de leur nouveau parti machin-chose, semble placée sous le signe du rassemblement !
Léo
3. Mise au point à propos d’un article du Monde ("licenciement" de C. Piquet), 29 mars 2008, 23:32, par les radis cateurs
Si j’ai bien compris, le petit père des postes a été mis au piquet ?
4. Mise au point à propos d’un article du Monde ("licenciement" de C. Piquet), 30 mars 2008, 00:54, par Christian DELARUE
POUR UNE AUTRE FORCE POLITIQUE HEGEMONIQUE A GAUCHE
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article63983#forum231633
Il s’agit de construire une force de contestation et de proposition qui soit hégémonique à gauche ce qui suppose qu’elle soit "à gauche" et qu’elle admette une variété de positions . A gauche signifie le rejet du libéralisme et du socialibéralisme et donc de ce qui constitue le fond de commerce idéologique d’une grande partie du PS mais aussi des Verts . Un tel rejet ne signifie pas refus de participer à un gouvernement avec des sociolibéraux mais ceux-ci ne doivent pas être en position de "donneur d’ordres". La gauche doit pouvoir faire prévaloir ses choix antilibéraux et anticapitalistes contre le PS et les Verts-roses qui doivent eux se contenter d’un strapontin.
Une telle force, quelqu’en soit la forme - partidaire ou autre - , suppose une méthode de débat qui permette tout à la fois la libre ’expression des différents courants de pensée de la gauche, de l’écologie, de l’antiproductivisme, de l’anticapitalisme, etc.. et l’accord sur une base minimale qui fasse de cette force politique une vraie force qui ne succombe pas aux premières manoeuvres des sociaux-libéraux roses ou verts. Une telle force doit soutenir et prolonger politiquement les luttes contre le sexisme, le racisme, les discriminations, les dégâts écologiques en les articulant aux luttes des travailleurs pour fonder un nouveau un nouveau projet hégémonique à gauche. » La difficulté réside sans doute dans les modalités de cette articulation.
– Hégémonie difficile mais à conquérir.
Je recours à Daniel BENSAID non pour l’argument d’autorité mais simplement pour ses compétences car on ne peut guère parler d’hégémonie de façon trop naïve, simplement en ressortant ce qu’en dit le Larrousse.
Dans la gauche la notion d’hégémonie a été instrumentalisée à des fins diverses qui incitent à l’exploration non dogmatique. Reste qu’il ne s’agit pas pour autant de se taire. Il s’agit d’avancer en admettant de se tromper . Par ailleurs, point d’auteur fétiche, d’autres auteurs peuvent et doivent être sollicités sur cette question .En attendant voici donc ce que j’ai retenu de Daniel BENSAID sur l’hégémonie et Gramsci. Il s’agit d’extraits d’un exposé de formation à l’université d’été de la LCR conservés sous forme de thèses (ou de positions) dégagées des arguments qui les soutiennent.
Christian DELARUE
– Au cours des années 1970, la notion d’hégémonie servit de prétexte théorique à l’abandon sans discussion sérieuse de la dictature du prolétariat par la plupart des partis « eurocommunistes ». Comme le rappelait alors Perry Anderson, elle n’élimine pourtant pas, chez Gramsci, la nécessaire rupture révolutionnaire et la transformation de la défensive stratégique (ou guerre d’usure) en offensive stratégique (ou guerre de mouvement).
– Gramsci élargit la question du front unique en lui fixant pour objectif la conquête de l’hégémonie politique et culturelle dans le processus de construction d’une nation moderne. Cette compréhension élargie de la notion d’hégémonie permet de préciser l’idée selon laquelle une situation révolutionnaire est irréductible à l’affrontement corporatif entre deux classes antagoniques.
– En opposant à la dictature du prolétariat une notion d’« hégémonie » réduite à une simple expansion de la démocratie parlementaire ou à une longue marche dans les institutions, les eurcommunisstes édulcoraient la portée des Cahiers de Prison.
– Elargissant le champ de la pensée stratégique, en amont et en aval de l’épreuve de force révolutionnaire, Gramsci articule la dictature du prolétariat à la problématique de l’hégémonie. Dans les sociétés « occidentales », la prise du pouvoir est inconcevable sans une conquête préalable de l’hégémonie, c’est-à-dire sans l’affirmation d’un rôle dominant/dirigeant au sein d’un nouveau bloc historique capable de défendre, non seulement les intérêts corporatifs d’une classe particulière, mais d’apporter une réponse d’ensemble à une crise globale des rapports sociaux.
La notion d’hégémonie implique donc chez Gramsci
* l’articulation d’un bloc historique autour d’une classe dirigeante, et non la simple addition indifférenciée de mécontentements catégoriels.
* la formulation d’un projet politique capable de résoudre une crise historique de la nation et de l’ensemble des rapports sociaux.
Ce sont ces deux idées qui tendent à disparaître aujourd’hui de certains usages peu rigoureux de la notion d’hégémonie.
– La lutte des classes n’est pas soluble dans le kaléidoscope des appartenances identitaires ou communautaires, et l’hégémonie n’est pas soluble dans un inventaire des équivalences à la Prévert.
– Les classes sont hétérogènes, déchirées par des antagonismes intérieurs, et n’arrivent à leurs fins communes que par la lutte des tendances, des groupements et des partis.
– Dans le discours léniniste, l’hégémonie désignait un leadership politique au sein d’une alliance de classes. Mais le champ politique restait conçu comme une représentation ou un reflet directs et univoques d’intérêts sociaux présupposés.
– L’ambiguïté du concept d’hégémonie doit être dénoué, soit dans le sens d’une radicalisation démocratique, soit dans celui d’une pratique autoritaire.
– Dans son acception démocratique, il permet de lier en gerbe une multiplicité d’antagonismes. Il faut alors admettre que les tâches démocratiques ne sont pas réservées à la seule étape bourgeoise du processus révolutionnaire. Dans l’acception autoritaire du concept d’hégémonie, la nature de classe de chaque revendication est au contraire fixée a priori (bourgeoise, petite-bourgeoise, ou prolétarienne) par l’infrastructure économique. La fonction de l’hégémonie se réduit alors à une tactique « opportuniste » d’alliances fluctuant et variant au gré des circonstances. La théorie du développement inégal et combiné obligerait en revanche à « une expansion incessante des tâches hégémoniques » au détriment d’un « socialisme pur ».
– La conception gramscienne de l’hégémonie jette les bases d’une pratique politique démocratique « compatible avec une pluralité de sujets historiques ».
– L’introduction du concept d’hégémonie modifie la vision du rapport entre le projet socialiste et les forces sociales susceptibles de le réaliser. Elle impose de renoncer au mythe d’un grand Sujet l’émancipation. Elle modifie aussi la conception des mouvements sociaux, qui ne sont plus des mouvements « périphériques » subordonnés à la « centralité ouvrière », , mais des acteurs à part entière, dont le rôle spécifiqyue dépend strictement de leur place dans une combinatoire (ou articulation hégémonique) de forces.
– Suivant une « logique de l’hégémonie », dans l’articulation entre anti-racisme, anti-sexisme, anti-capitalisme, les différents fronts sont censés s’épauler et se renforcer les uns les autres, pour construire une hégémonie.
– Pris dans un sens stratégique, le concept d’hégémonie est irréductible à un inventaire ou une à une somme d’antagonismes sociaux équivalents. Chez Gramsci, il est un principe de rassemblement des forces autour dans la lutte de classe. L’articulation des contradictions autour des rapports de classe n’implique pas pour autant leur classement hiérarchique en contradictions principales et secondaires, pas plus que la subordination de mouvements sociaux autonomes (féministes, écologistes, culturels) à la centralité prolétarienne.
– Le concept d’hégémonie est particulièrement utile aujourd’hui pour penser l’unité dans la pluralité de mouvement sociaux. Il devient problématique en revanche lorsqu’il s’agit de définir les espaces et les formes de pouvoir qu’il est censé aider à conquérir.
Se reporter au texte intégral pour ne pas se contenter de l’os !
http://www.prs12.com/article.php3?id_article=3954
5. Mise au point à propos d’un article du Monde ("licenciement" de C. Piquet), 30 mars 2008, 14:50, par al1_2nant’
la seule "hégémonie" légitime et souhaitable, pour moi, (oui, chacun a son "moi citoyen !"), c’est l"hégémonie du peuple", soit, en fait, ce que signifiait dans la pensée de Marx le concept de "dictature du prolétariat"...
La guerre des mots étant dans sa phase ultime, nous devons nous retrancher bien plus "en arrière" encore que dans la tranchée de "l’hégémonie" : nous devons lancer nos munitions conceptuelles à partir de la ligne de front actuelle : "la souveraineté populaire" !
Toutes nos luttes "sociales et autres" peuvent trouver leur convergence et leur approvisionnement "idéologique " commun dans la revendication rassembleuse de "conquête de souveraineté populaire", forcément "classes contre classe" : il n’y a plus qu’une "classe dominante", infiniment puissante et fragile à la fois, tant sa "puissance " est fondée sur une "économie virtuelle" , et tant sa "fragilité" est identifiable vis-à-vis du "devenir humain" !
6. Mise au point à propos d’un article du Monde ("licenciement" de C. Piquet), 30 mars 2008, 21:08, par Copas
Dis-moi :
Si tu payes un mec à faire quelque chose et qu’il ne le fait plus, tu continues de payer toujours ? Que fais-tu dans la vie mon gars ?
Permanent d’un parti ce n’est pas un droit. Là ils ont un mec qui ne fait plus le boulot pour lequel il est payé mais semble bosser pour une orientation publique contradictoire avec son parti.
Ce petit parti aurait une bureaucratie pléthorique où on peut payer des mecs à compter des mouches ok, mais là ils ont 4 permanents et demi, 4 1/2 !.
Tu veux quoi ? Qu’ils filent à un courant de 13% de leur parti, 25% des permanents pour un travail public opposé à la majorité de leur parti ?
Ils offrent un demi-poste au courant dont fait partie ce garçon pour que ce courant puisse continuer son travail d’opposition publique à la LCR, leur filent une rubrique permanente dans leur seul journal pour défendre leurs positions et du fric pour fonctionner....
Sur l’aspect politique ce parti a donc répondu : ce n’est pas une censure, ce n’est pas une tentative d’étouffement d’un courant puisque ce dernier dispose des moyens pour fonctionner, à la proportionnelle de ce qu’il représente.
L’aspect humain est pris en compte puisqu’ils ont promis publiquement de payer Picquet le temps nécessaire à son reclassement (ce qu’ils ont apparemment dit).
Que penserais-tu d’un maire battu aux élections qui hurlerait au complot politique parce qu’il voudrait conserver sa place et sa paye de Maire sans en faire le boulot ?
. Je suis sur que t’aurai la voix cassée à force de crier....
Oui ? Non ? alors ?
Les permanents, même avec un passé très honorable, dans toutes les organisations de gauche, n’ont pas vocation à être nommés à vie.
La démocratie, si elle exige que toutes les sensibilités aient droit à expression et moyen de celle-ci , n’a pas vocation à sur-représenter des courants minoritaires (ce que fait la LCR) et construire une logique bureaucratique dans un parti.
La LCR est dans l’ambigüité depuis longtemps avec cette situation, il est légitime qu’elle en sorte.
2. Mise au point à propos d’un article du Monde ("licenciement" de C. Piquet), 30 mars 2008, 19:52, par Militant LCR Douai 59
Je suis militant à la LCR, et je tiens à m’exprimer à la fois sur le "licenciement" de Christian Picquet, et sur la campagne pour un nouveau parti anticapitaliste (NPA).
En ce qui concerne Christian Picquet, il n’était pas normal qu’il puisse occuper un poste de permanent sans remplir ses obligations depuis 2 ans, et en ce qui concerne sa tendance, elle a conservé des moyens pour exister ! Pas de déni donc de démocratie à la LCR, ni de liquidation d’opposants... Je respecte la position de chacun au sein de la LCR, et je suis très heureux que le droit de tendance existe, et fonctionne. Maintenant, je déplore le "degueulage" de Picquet pour dévaloriser son organistation (mais aussi la mienne !). Je ne respecte pas cet acte. Je n’avais pas d’avis négatif sur Christian Picquet, même en désaccord avec ses opinions, mais je me souviendrai de ce qu’il a fait !
En ce qui concerne la construction d’un NPA, j’apprécie les tournures que sa construction prend. Elle rencontre un réel écho et permet d’engager des discussions très intéressantes. Je pense même que la LCR sera largement dépassée en nombre de militants dans le NPA, et que ce parti sera un vrai parti de gauche. Les échecs des comités antilibéraux ont montré qu’il n’était pas possible de construire par le haut. Le fait de tenter de regrouper par le bas n’est pas condamnable, puisque cela n’avait pas était essayé. Maintenant, même si c’était un échec, le principal aura été d’essayer !