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Mme Buffet (PCF) : "nous sommes face à un choix de société"
Publie le vendredi 1er octobre 2004 par Open-Publishing1 commentaire
Marie-George Buffet, secrétaire nationale du Parti communiste français (PCF), a affirmé que "nous sommes face à un choix de société", jeudi à Paris, pour la première grande réunion publique des communistes dans leur campagne pour le non à la Constitution européenne.
Réunis dans la salle de la Mutualité, quelque 800 militants et plusieurs membres de la direction du PCF, ont entendu la numéro 1 du PCF plaidé pour "une autre Europe que cette Europe libérale" et affirmé que "nous sommes face à un choix de société" avec le référendum national pour la Constitution européenne prévu l’année prochaine et "nous avons vraiment le choix".
"Ne croyons pas que cette Europe si loin de nous ne s’occupe pas de notre vie quotidienne", a-t-elle dit, en citant en exemple les services publics ou encore les droits sociaux. Elle a exhorté les militants à "être à l’offensive" dans cette "bataille que nous pouvons gagner".
"Le courage est d’affronter le débat", a-t-elle lancé en s’opposant à tous ceux qui veulent imposer l’idée qu’il n’y ait "qu’une seule réponse possible" et refusant que le débat soit limité à "ceux qui seraient pour l’Europe et ceux qui seraient contre".
"La période qui s’ouvre sera intense", a-t-elle averti, car "il faudra repousser l’assaut libéral en Europe" et "bâtir une alternative pour en finir avec le mal-vivre, les inégalités, les dominations, la désespérance".
"Il y a besoin d’Europe pour transformer le monde", a assuré pour sa part, le député européen Francis Wurtz, qui a pourtant été l’un des premiers à dénoncer ce texte "à la trame libérale". "Notre non est un non d’ouverture sur une grande ambition de l’Europe", a-t-il affirmé.
Se réjouissant que le camp du non ait progressé et que "maintenant", ce sont les tenants du oui qui sont "sur la défensive", il a minimisé les "avancées" revendiquées par les partisans du texte, qu’il qualifie de "fausses fenêtres" et dénoncé les "dérives" et le "délire libéral.
Et si le non devait l’emporter, M. Wurtz a affirmé que ce ne serait "ni le chaos, ni le statut quo", mais un "séisme politique aux répercussions considérables" avec "l’irruption citoyenne sans précédent dans un des pays fondateurs pour s’insurger" contre la construction actuelle de l’Europe.
De même Mme Buffet a assuré que la victoire du non serait "un coup de tonnerre à même de réorienter les politiques européennes" et non "le chaos" annoncé par "les mages savants de l’Europe libérale".
La soirée avait commencé par un hommage aux deux jeunes femmes italiennes qui viennent d’être libérées en Irak et aux deux journalistes français et leur guide syrien toujours otages dans ce pays. (AFP)
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_politique_040930204152.f6jau9r9.html
Messages
1. > Mme Buffet (PCF) : "nous sommes face à un choix de société", 3 octobre 2004, 20:22
Tout cela est bien beau mais le PCF a suffisamment montré de quoi il était capable : du cassage des luttes depuis des lustres, jusqu’à sa participation au gouvernement il s’est compromis à tous les niveaux... même ce grand benet de Robert Hue (soutenu par le PS pour casser les pied à Buffet... c’est beau la politique politicienne...) est au Sénat (on croit rêver)... Et ces bureaucrates viennent jouer les devins et les conseilleurs ? Rejettons les comme la peste, on sait ce que coûte de les croire et de les suivre.
Nelson