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Mobilisation contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, non aux forages
Publie le mardi 29 septembre 2009 par Open-PublishingLes anti-aéroport ont obtenu leur première rencontre avec le nouveau préfet de Région après une action à Angers.
NANTES

Journée chargée hier. À 20 h 15, les opposants sortent de leur entrevue avec Jean Daubigny, le préfet de Région. « C’est une rencontre intéressante », commente Sylvain Fresneau, de la coordination des opposants à la sortie de trois heures de réunions. « On ne l’a sûrement pas convaincu mais d’autres rencontres sont prévues. On n’a pas eu l’impression de perdre notre temps ». Ce rendez-vous a été calé après le blocage dès hier, 7 heures, du laboratoire des Ponts et Chaussées à Angers. Une cinquantaine d’opposants (trente selon la police) se sont enchaînés aux grilles. Le but ? Bloquer les foreuses destinées à la reprise des sondages géotechniques prévues hier à Notre-Dame-des-Landes.
Déblocage à 15 h
« On veut que Chantal Jouanno, secrétaire d’État à l’Écologie vienne voir sur place le désastre écologique de ce projet. Il est contraire aux conclusions du Grenelle de l’environnement », explique Karine Plantier, une des opposantes.
À 15 h, après des négociations avec les autorités, le site est débloqué à Angers dans le calme. À Notre-Dame-des-Landes, les militants apprennent la tenue d’un rapide forage, avec blocage des accès du bourg par les forces de l’ordre. À la Diro d’Héric, trois camions de gendarmerie veillent aussi sur les engins de chantier pouvant être utilisés pour les sondages.
Rendez-vous demandé au ministère
Les sondages, stoppés le 29 mai, doivent reprendre dès ce matin, avec toujours autant de mobilisation des anti-aéroport. 103 forages sur les 440 nécessaires seraient réalisés. Les opposants relancent leur chaîne de vigilance pour montrer leur désaccord sur place. Ils n’ont pas obtenu le gel des forages lors de leur entretien avec le préfet. Par contre, le cabinet de la secrétaire d’État à l’Écologie doit être contacté pour un possible rendez-vous avec les opposants.
Caroline Tréman,
Presse-Océan