Accueil > Mon indentité nationale
Une réponse en nouvelle sur le faux-débat de l’identité nationale, dans une métaphore du voyage grâce au véhicule qu’au terme de l’histoire, pas toujours drôle, le narrateur se réjouira tout compte fait d’avoir acquis, même s’il n’est pas conforme aux normes... le bagage de la vie (écrire aussi). La personnalité à la place de l’identité (qui la détruit). Être-là. Une éducation sociale, le passage du temps, la sensibilité du vide après les symboles perdus, quand la multiplication des signes installe le contresens obligé du choix et son contraire : l’obligation absurde de tracer les origines introuvables. Mais encore on se dit ce qui compose la vitalité d’une population européenne, telle qu’ici aujourd’hui : la succession des générations d’immigrés et des premières générations natives de la migration, au fil du temps, pays et régions, et les mélanges avec les natifs de plusieurs générations, traçant le profil de l’improbable gaulois, comme si la trace ethnique n’était qu’une mythologie bureaucratique. Bien sûr. Et comble des filiations, s’il arrive qu’une mère ignore malgré elle le nom de ses parents. Reste le viatique en place du sol (la culture ce n’est pas exactement l’agriculture). Ce qui fait de l’histoire un conte philosophique... [ Ndlr ]
Présentation de Mon identité nationale
de Georges Moréas
http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article1549
Discrètement, celui qui a écrit la nouvelle, que La revue des ressources nous propose de découvrir délocalisée de son blog source Le Monde, pour l’installer parmi d’autres créations littéraires aux formats brefs, peut-être qu’il ne peut s’exprimer en terme d’opinion sur la question autrement qu’à créer un journalisme sensible ?
Parce que c’est un ancien top flic dont le blog est "observé" et qu’ensuite il y fait le point sur les questions légales liées à la police, tranquillement mais surement, sans en rajouter... ce n’est pas un révolutionnaire mais une personne informée de la loi que la défense des libertés et leur cohérence intéresse, a fortiori les changements dans ces domaines, quasiment "techniquement", pourrait-on dire... et il écrit bien.
Une précision : ce n’est pas lui qui dirigeait le OCRB au moment de l’assassinat de Mesrine.
Il a démissionné de la police en 1985, on se demande bien pourquoi, il n’était pas si vieux ? Si ?... Que s’est-il donc passé en 1985 ? Qui gouvernait sous les ordres de Mitterrand, alors ? A moins qu’il en eut vraiment marre... puisqu’il est parti naviguer pendant quatre ans...
Cordialement ;-)
PS / J’ai beaucoup aimé ce texte, court et simple, fort dans sa construction du sens depuis l’émotion populaire sans populisme... qui nous a faits penser d’un côté à Charles-Louis Philippe et à Henri Calet, et de l’autre à Ray Carver (le recueil Tais-toi je t’en prie...)