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Moraliser le capitalisme ? La bonne blague !
Publie le mardi 21 octobre 2008 par Open-Publishing4 commentaires
Le capitalisme est en crise. Les communistes ne sont pas surpris. La crise du capitalisme est un permanente : c’est son mode de vie. Mais cette fois-ci, les apprentis-sorciers se retrouvent eux-aussi pris au piège. Partout dans le monde, les bourses s’affolent, les faillites se multiplient, des milliards d’euros partent en fumée.
Que s’est-il passé, au juste ?
Les actionnaires et les banques, qui n’ont que faire de l’économie réelle, de l’emploi, ou des salaires sont engagés depuis vingt ans dans une course à la spéculation qui vise à faire toujours plus d’argent avec de l’argent.
Les banques américaines ont endetté les ménages américains avec leurs prêts immobiliers, et c’est là que se trouve le début de la crise actuelle.
La majeure partie des richesses que nous créons sont englouties dans ces batailles gigantesques et servent à fermer des usines, à licencier…
Ils sont si bien entre eux, qu’ils ont inventé une théorie, le libéralisme, selon, laquelle l’Etat doit limiter toujours plus ses dépenses, intervenir toujours moins, vendre ses services publics, et laisser le marché (la libre concurrence) faire ses petites affaires.
Les citoyens ne décident plus, ce sont simplement les plus forts qui imposent leur loi. Un seul critère : la rentabilité et le profit maximum.
Ces logiques détruisent chaque jour l’économie et détruisent des vies humaines. Ici et ailleurs. Il n’est qu’à citer les émeutes de la faim qui en sont une des conséquences. Mais les 6000 suppressions d’emplois chez Renault, la mise en place du RSA…
Les banques et la faillite
Les scandales (Crédit Lyonnais, Société générale…) montrent le peu de scrupules qui règne dans le milieu. On veut nous faire croire que le problème vient de quelques patrons ou traders voyous, d’un dévoiement du capitalisme. Faux ! Toutes les banques, tous les établissements financiers privés sont « mouillés ».
Nous savons bien que les banques sont l’un des nœuds du système. Ce sont-elles qui étranglent les petites et moyennes entreprises en leur imposant des charges financières colossales (et certains croient que ce qui les fait plonger s’appelle « charges sociales »). Ce sont elles qui étranglent les particuliers de la même manière tandis qu’elles se servent de l’épargne populaire pour spéculer contre l’emploi et les salaires. Ce sont elles qui trouvent leur compte dans ce que l’on a appelé « épargne salariale » et qui n’avait pas d’autre objectif que de rendre les salariés prisonniers du système.
Aujourd’hui, nombre d’entre elles sont en danger. Ce n’est pas à nous de payer pour leur incurie !
Que fait la droite au pouvoir ?
La droite est bien embêtée. Elle défend le capitalisme, elle mène une politique libérale, et tout le mal que cela produit apparaît aujourd’hui au grand jour avec des conséquences en chaîne.
Alors le Président Sarkozy explique qu’il faut « moraliser le capitalisme » . D’un mot, il appelle les spéculateurs à se calmer un peu parce qu’ils sont allés trop vite.
Et dans le même temps, il se tait lorsque la multinationale Aventis supprime encore mille emplois en France ; il privatise La Poste ; il supprime 30000 postes dans la fonction publique, il réduit le budget de l’état, celui des commun es, les budgets sociaux. En imposant le traité de Lisbonne, alors que nous avions rejeté la Constitution européenne, il a instauré que « toutes les restrictions aux mouvements de capitaux … sont interdites ». Et quand il parle de taxer le capital pour financer le RSA, il se paye évidemment de mots : c’est votre patrimoine auquel il s’en prend.
Et que fait-il ? Il aide ses petits copains en versant de l’argent public à Dexia et en prévoyant d’aider les autres. Sans contreparties. Quand on sait que Dexia est le principal prêteur pour les collectivités et quand on connaît la manière dont elle les presse…
Comme à chaque fois : les pertes pour le public et les profits pour le privé ! C’est cela la politique de Sarkozy, l’ami de la finance.
Le Gouvernement annonce même son intention de prélever sur le Livret A de quoi éponger l’ardoise des banques, au détriment du financement du logement social comme de l’épargne populaire : c’est vraiment le comble !
Le pouvoir d’achat
En revanche, la droite nous dit : les temps vont être durs avec la crise, il ne faut pas trop en demander. Mais c’est leur crise, pas la nôtre. Et la seule vraie façon de relancer l’économie, c’est d’investir dans le réel : l’équipement productif, les salaires, les emplois, la formation…
Le 27 septembre dernier, nous étions près de 1000 à Marseille devant la Préfecture et 15000 personnes défilaient à Paris pour l’augmentation des salaires, des retraites et des minima sociaux. Quand on voit comment ils utilisent notre argent, il n’y a pas de quoi baisser la garde. Nous allons poursuivre la mobilisation !
C’est le capitalisme qui nous conduit au désastre
Drames sociaux, drames écologiques, la cause principale est toujours la même : la loi du profit. On veut nous faire croire qu’il serait possible de moraliser le capitalisme, de le réguler. La nature du capitalisme c’est la recherche de la rentabilité la plus forte et la plus rapide, quelque en soient les conséquences.
L’être humain n’y a sa place que comme variable d’ajustement.
Il faut mettre en place d’autres logiques. Des logiques de démocratie, de solidarité, de justice. D’humanité.
mardi 7 octobre 2008
Gauche Populaire Antilibérale -
Collectif de Rognac
Messages
1. Moraliser le capitalisme ? La bonne blague !, 21 octobre 2008, 14:39
ou sont les partis de gauche ? les salariés ? devant ce vol du siecle en direct"l’argent des contrubiables’ : direct vers les caisses des banques privés.en meme temps des umpistes demendent la signature augens contre RSA.pourquoi il ya pas une pétition contre ce vol ?
1. Moraliser le capitalisme ? La bonne blague !, 21 octobre 2008, 14:59, par Raymond
UNE PETITION, non mais je crois révé devant une telle catastrophe voila l’arme absolue, maniée avec tant de vigueur depuis si longtemps par un PCF d’operette, qui nous revient encore une fois. Devant la misere absolue qui atends les plus pauvres : UNE PETITION.......
C’est une révolution qu’il nous faut préparer sans attendre, Il n’y a rien à sauver de ce monde pouri : TOUT est A NOUS, RIEN N’EST A EUX, TOUT CE Q’ILS ONT ILS L’ONT VOLES, nous l’avons assez chanté dans nos manifs, maintenant c’est l’heure de leurs faire comprendre que ce n’est pas simplement une plaisanterie et que nous allons leur reprendre tout ce qu’ils nous ont volés depuis si longtemps.
Tous ensemble, tous ensemble dans les boites et dans la rue .
Raymond
2. Moraliser le capitalisme ? La bonne blague !, 21 octobre 2008, 18:06, par momo11
Personnellement un essai de moralisation d’un serpent a sonnette m’a suffit.Je suis mort !momo11
1. Moraliser le capitalisme ? La bonne blague !, 22 octobre 2008, 13:07, par zozo
J’ai enttendu Copé dire qu’il fallait reformer sans décapiter...
Merci a lui de nous faire part des intentions des grand chefs,
A la Coluche,
Donc ce gars racconte qu’il faudra reformé, mais c’est bien ce qu’il font depuis toujours, en tout cas depuis que moi j’existe, donc de sa bouche cela peut être traduit par ’’on continue’’ ...
Alors sans décapiter peut se traduire par ’’ on garde les têtes, ou les mêmes ’’ et on continue, la réforme quoi ...
Peinard quoi , les milliers de milliards d’ozeils en crédit débiteurs pour la populace, et ’’on continue ’’ ..
Z’ont bien raison hein, tant qu’il y aura des pigeons, il y aura de la volaille.