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Mort d’un casque bleu indien : la réaction internationale se doit d’être forte !
Publie le vendredi 26 janvier 2007 par Open-Publishing
http://www.changer-le-ps.com/article-5408586.html
La communauté internationale doit condamner au plus vite l’assassinat d’un casque bleu indien de la la Mission des Nations Unies au Soudan (UNMIS), tué par des attaquants non identifiés alors qu’il escortait une équipe de déminage.
Les casques bleus, il faut le rappeler, sont des "soldats de la paix". Ils sont étrangers aux conflits et ont pour mission de sauver des vies. Pour les combattants des droits de l’homme, plus qu’un drame, cet acte est un signe d’une nouvelle amplification du conflit.
Deux autres casques bleus indiens ont été blessés lors des tirs essuyés près de Magwe, au Sud-Soudan, a rapporté le porte parole adjoint du Secrétaire général, lors de son point de presse à New York.
Ban Ki-moon, au nom de l’ONU, a exprimé ses condoléances au gouvernement de l’Inde et aux familles des victimes.
Ce meurtre intervient une semaine après un raid dans le camp d’une ONG dans une autre région du Soudan, à Nyala, la capitale du Darfour Sud.
La police soudanaise avait arrêté plusieurs membres de l’ONG ainsi que des personnes travaillant pour les Nations Unies et pour la Mission de l’Union africaine au Soudan (MUAS). Ces travailleurs de la paix ont été torturés et brutalisés.
Dans une déclaration conjointe publiée la semaine dernière, les agences humanitaires gouvernementales et les ONG avaient tiré la sonnette d’alarme, dénonçant "la violence inacceptable" à l’encontre des travailleurs humanitaires au Darfour et expliquant que l’insécurité était devenue telle que l’accès aux populations n’était pratiquement plus possible.
"Au cours des six derniers mois, plus de 250 000 personnes ont été déplacées par les combats, la plupart d’ente eux fuyant pour la deuxième ou troisième fois. Les villages ont été brulés, pillés et bombardés de manière arbitraire. Les plantations et les récoltes ont été détruites. La violence sexuelle contre les femmes a atteint des niveaux alarmants, y compris contre des travailleurs des ONG et des missions de l’ONU", dénonçaient les agences.
On voit que la diplomatie a fait son temps. Il faut tirer un constat d’échec, certes douloureux, mais ne pas continuer dans une voie stérile.