Accueil > NE LAISSONS PAS PARTIR LES ENFANTS chronique du jour à compléter
NE LAISSONS PAS PARTIR LES ENFANTS chronique du jour à compléter
Publie le vendredi 9 juin 2006 par Open-Publishing6 commentaires
resf
il y a quelques temps est passé sur la liste un document recensant les
numéros de téléphone des préfectures, centres de rétention, etc.
Je pensais l’avoir enregistrée ... mais non.
L’un d’entre vous aurait-il ce document fort utile ?
Sur un tout autre sujet, sachez que le RESF95 vient de se créer sur le
Val d’Oise et que nous avons besoin du plus de monde possible pour
nous aider à structurer le réseau, préparer l’été, gérer les dossiers,
etc.
Plus d’infos : resf95@yahoo.fr
Messages
1. > NE LAISSONS PAS PARTIR LES ENFANTS chronique du jour à compléter, 9 juin 2006, 16:12
APPEL AU MONDE CULTUREL CONTRE LA LOI SARKOSY initié par Etienne Balibar
Ils prévoient une liste des premiers signataires et une conférence de presse
lundi (lieu et heure non encore définis)
Brigitte
APPEL A LA VIGILANCE
Nous , artistes et créateurs en tous genres,
intellectuels, avons pris la mesure du lent travail
des cultures dans l’histoire pour qu’éclose
difficilement l’idée de l’unité et de l’indivisibilité
de l’humanité.
Nous voulons avoir constamment en mémoire ce jugement
de Robert Antelme qui, à la sortie du camp de
concentration dans lequel il avait été exposé à la
mort, écrivait : « La variété des rapports entre les
hommes, leur couleur, leurs coutumes, leur formation
en classes masquent une vérité qui apparaît ici [dans
les camps de concentration allemands] éclatante, au
bord de la nature, à l’approche de nos limites : il
n’y a pas d’espèces humaines, il y a une espèce
humaine. C’est parce que nous sommes des hommes comme
eux que les SS seront en définitive impuissants devant
nous. C’est parce qu’ils auront tenté de mettre en
cause l’unité de cette espèce qu’ils seront finalement
écrasés. Mais leur comportement et notre situation ne
sont que le grossissement, la caricature extrême - où
personne ne veut, ni ne peut sans doute se reconnaître
– de comportements, de situations qui sont dans le
monde et qui sont même cet ancien "monde véritable"
auquel nous rêvons. Tout se passe effectivement là-bas
comme s’il y avait des espèces , ou plus exactement
comme si l’appartenance à l’espèce n’était pas sûre,
comme si l’on pouvait y entrer et en sortir, n’y être
qu’à demi ou y parvenir pleinement, ou n’y jamais
parvenir même au prix de générations , la division en
races ou en classes étant le canon de l’espèce et
entretenant l’axiome toujours prêt, la ligne ultime de
défense : "Ce ne sont pas des gens comme nous" » .
Fidèles à l’appel à la vigilance d’Antelme et de bien
d’’autres, nous avons décidé de ne jamais laisser
passer les « comportements » et les « situations » du
« monde véritable » - le nôtre - qui créent les
conditions pour que « tout se passe effectivement
comme s’il y avait des espèces » humaines.
Nous jugeons que les choix actuels du gouvernement
français distinguant entre une « immigration choisie »
et une « immigration subie » appartiennent à une
politique économique qui tout en développant sa
logique propre, contre laquelle nous nous élevons,
s’appuie de surcroît délibérément sur des orientations
racistes dont aucun de nos gouvernements, de quelque
bord qu’il soit, n’a malheureusement jamais tenté de
débarrasser complètement nos institutions. Ces
tendances, quel que soit ’’écho qu’elles reçoivent
dans certaines couches de la population, et les
tentations démagogiques qu’elles entraînent, ne
sauraient en aucun cas être identifiée à la volonté du
peuple français.
Nous affirmons une fois de plus qu’il est de la plus
haute importance de considérer que « tous les gens
sont comme nous » et que ce principe ne doit pas être
remis en cause.
A partir de ce principe intangible, nous appelons
solennellement l’opinion publique à s’opposer à la
réforme en cours de la politique française
d’immigration. Nous invitons les formations
politiques, les organisations syndicales et
associatives, les églises et tous les citoyens
organisés à se mobiliser contre cette réforme. Nous
exigeons du gouvernement qu’il se ressaisisse
d’urgence.
1. > NE LAISSONS PAS PARTIR LES ENFANTS chronique du jour à compléter, 9 juin 2006, 16:15
Encore une fois, le gouvernement a "oublié" de soumettre le texte de la
loi CESEDA à la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme.
Celle ci s’est donc auto-saisie et a rendu public le 1er juin son avis
sur le texte :
I Observations générales
http://www.commission-droits-homme....
II Observations thématiques
http://www.commission-droits-homme....
II Observations thématiques - fin -
http://www.commission-droits-homme....
2. > NE LAISSONS PAS PARTIR LES ENFANTS chronique du jour à compléter, 9 juin 2006, 16:32
*Uni(e)s contre une immigration jetable*
*Journée nationale d’actions dimanche 11 juin 2006*
Après son vote par l’Assemblée nationale, le 17 mai dernier, le projet de loi sur l’immigration et l’intégration est examiné par le Sénat depuis le 6 juin. Le gouvernement ayant décidé la procédure d’urgence, il reviendra à une commission mixte paritaire des deux chambres de trouver un compromis sur le texte définitif.
À l’issu de cet ultime arbitrage, la future loi sera sans doute examinée au début de juillet par le Conseil constitutionnel sur la base du recours déposé par des parlementaires.
Il reste donc du temps pour s’opposer encore au projet de loi, et la mobilisation doit s’amplifier
L’UCIJ appelle :
– à une *journée d’actions dans toute la France le week-end du dimanche 11 juin* - à Paris, un grand pique-nique protestataire se tiendra pelouse de Reuilly à partir de 11h
(http://contreimmigrationjetable.org/article.php3?id_article=557), pour les autres villes, consultez l’agenda
(http://contreimmigrationjetable.org/agenda.php3)
– à une *manifestation nationale à Paris le samedi 1er juillet 2006*.
En attendant, faites circuler l’info, signez (si ce n’est déjà fait) et/ou faites signer la pétition :
http://contreimmigrationjetable.org/article.php3?id_article=7
de même que celle du Réseau éducation sans frontières : http://www.educationsansfrontieres....
contactez l’UCIJ, relayez vos infos : antoine@fasti.org
2. > NE LAISSONS PAS PARTIR LES ENFANTS chronique du jour à compléter, 9 juin 2006, 16:18
La réforme du CESEDA (code de l’entrée et du séjour des étrangers et du
droit d’asile) est en cours. Ainsi, les droits fondamentaux des
travailleurs migrants tels que le droit de vivre en famille, d’étudier,
d’obtenir des soins.seront totalement laminés pour laisser la place à
une « immigration choisie », soit une politique de quotas.
Cette immigration, soigneusement triée sur le volet, n’aura bien entendu
d’autre but que de répondre aux besoins d’un patronat avide de main
d’ouvre qualifiée et bon marché, et de servir les intérêts de l’économie
nationale. En somme, un utilitarisme migratoire au service du
capitalisme et du « rayonnement de la France » dans le monde.
Les modalités de séjour et d’expulsion prévues par le texte sont
drastiques et vont considérablement diminuer la marge d’action des
collectifs et des soutiens en réduisant les capacités de recours
quasiment à néant.
Les personnes seront plus facilement refoulées, traquées, raflées,
expulsées.et viendront grossir la masse des travailleurs déjà contrainte
à vivre sans papiers, véritable vivier de main d’ouvre exploitable et
corvéable à merci pour les patrons des secteurs non délocalisables tels
que le bâtiment ou la restauration, et seront soumises à des conditions
de vie inacceptables.
Le CESEDA s’inscrit dans une logique globale de précarisation des
travailleurs. Il trouve naturellement sa place dans le projet de société
que l’on nous prépare, où tous les travailleurs seraient mis en
concurrence les uns avec les autres, pris entre précarité, flexibilité
et flicage permanent.
Alors que la question de « l’immigration » sert à l’évidence de champ de
bataille électoraliste à Sarkozy et à ses congénères d’extrême droite,
il est plus que jamais nécessaire de se mobiliser et d’affirmer notre
solidarité internationale pour rejeter en bloc ce projet. La rue a fait
reculer le gouvernement sur le CPE, elle doit maintenant le mettre à
genou en refusant le CESEDA, le CNE, la LEC et tout ce qui constitue
notre précarité.
Politique des quotas :
Ne subissons plus nos exploiteurs ! Ne choisissons plus nos décideurs !
UNISSONS NOUS !
La CNT appelle à la manifestation le samedi 10 juin à 14h Place de Clichy
Contre le CESEDA et pour LA LIBERTE DE CIRCULATION !
Les Travailleurs n’ont pas de pays, les travailleurs n’ont pas de patrie !
SOLIDARITE INTERNATIONALE
1. > NE LAISSONS PAS PARTIR LES ENFANTS chronique du jour à compléter, 9 juin 2006, 16:24
pour les tels des centres de rétention, il faut consulter le rapport 2004
de la CIMADE (ceux indiqués sur la page de l’Organisation Politique ne
sont pas bons)
pour les préfectures consulter
http://www.interieur.gouv.fr/rubriques/c/c4_les_prefectures
pour consulter les archives de la liste, faire une recherche, etc
http://pajol.eu.org/rubrique73.html
ou http://pajol.eu.org/article201.html
informations institutionnelles (ministères, parlement, Europe,
organisations internationales)
http://pajol.eu.org/rubrique8.html
pajol est un site collaboratif : pour ceux/celles qui pensent que l’info
préfectures serait fort utile sur le site pajol ils sont les bienvenus
pour constituer une telle page (un document Word suffira)
Pour les centres de rétention suffit de constituer une page à partir du
rapport CIMADE (c’est ce qu’avait fait il y a longtemps le CAE... mais
bien sûr l’info est maintenant obsolete)
2. > NE LAISSONS PAS PARTIR LES ENFANTS chronique du jour à compléter, 9 juin 2006, 16:27
Projet de loi sur l’immigration : le Sénat fait reculer le gouvernement
LE MONDE | 08.06.06 | 15h35
Pour obtenir une carte de séjour, les conjoints de Français, entrés
régulièrement en France avec un visa de court séjour, ne seront finalement
pas contraints de repartir dans leur pays pour demander un visa de long
séjour.
Accédez à l’intégralité de cet article sur Lemonde.fr
http://www.lemonde.fr/web/article/0...