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NON À LA MONARCHIE MÉDIATIQUE !

Publie le mardi 6 janvier 2009 par Open-Publishing
7 commentaires

PLUS DE 70% DES FRANÇAIS SONT OPPOSÉS À LA NOMINATION DU PRÉSIDENT DE FRANCE TÉLÉVISIONS PAR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Ils ont été sondés, ils ont donné leur opinion, mais on s’en fout !

Pour exprimer votre ras-le-bol de cet énième déni de démocratie fomenté par le roitelet et sa clique, le Rassemblement pour la démocratie à la télévision (RDT) vous propose d’utiliser le logo ci-dessous.

Il peut être mis sur vos sites, blogs, courriels et peut également vous être adressé gracieusement sous forme de petites étiquettes adhésives, à coller, par exemple, au dos de vos envois postaux.

Ce sont des gestes simples, symboliques, qui, en faisant boule de neige, démontreront la force de la protestation démocratique.

En ce début d’année, d’autres bonnes résolutions sont possibles : boycotter les prestations médiatiques des présidents (de France Télévision et de la République), zapper les chaînes privées bénéficiant de la nouvelle manne publicitaire « made in Elysée », soutenir les journalistes en grève contre la mise en place de l’ORTS…

Et surtout : participer, le 29 janvier prochain, à la journée de manifestations et de grève générale lancée par l’ensemble des confédérations syndicales.

Cessons de subir et de nous appauvrir !

Faisons de 2009 une année neuve !

Rassemblement pour la démocratie à la télévision (RDT)
28, rue d’Entraigues 37000 Tours
Tél. 02 47 39 58 30 (de 14h à 18h) / 06 71 08 96 45
 Blog
 Mél

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Messages

  • D’accord avec çà, mais la télé publique de Chabot, Calvi ou Pujadas, très peu pour moi. jamais je ne me battrai pour ces tranches de foie vendues au pouvoir et foncièrement anticommunistes. Jamais.
    léon

  • Sarkozy et la mise au pas de la télévision publique
    Par Olivier Laurent
    24 décembre 2008

    Le programme de réforme de la télévision publique du président Sarkozy est en passe de se réaliser. Il s’agit surtout de renforcer son contrôle sur celle-ci, il est vu par beaucoup de commentateurs comme une atteinte à la liberté de la presse. Il advient à un moment où, face à la crise sociale provoquée par sa politique de régression sociale et la récession, le gouvernement monte une série d’attaques contre les droits démocratiques (prison à l’âge de12 ans, amende de 12000 euros pour le DAL — Droit Au Logement, atteintes au droit de grève — service minimum d’accueil dans les écoles, service minimum dans les transports en commun).

    La réforme aura aussi l’avantage pour le chef d’Etat de générer des profits juteux pour ses amis proches de l’élite financière française.

    Le projet de Loi doit être examiné par le Sénat au début de janvier.

    Les présidents des groupes publics France télévision et Radio France seront dorénavant nommées par le président de la République, sur avis conforme du Conseil supérieur de l’Audiovisuel (CSA). Cette nomination se fera pour cinq ans, mais le président de la République pourra la retirer à tout moment, avec l’accord du CSA. Jusqu’ici il était nommé par le CSA seul et la révocation n’était envisageable qu’en cas de faute grave. Un sondage réalisé en juillet indiquait déjà que 71 pour cent des Français sont opposés à cette mesure.

    Ce projet de grande réforme de l’audiovisuel avait été annoncé le 8 janvier 2008, Sarkozy avait déclaré : « Je propose [...] que nous accomplissions une véritable révolution culturelle dans le service public de la télévision [...] Je souhaite que l’on réfléchisse à la suppression totale de la publicité sur les chaînes publiques. »

    Il prenait ainsi par surprise ses adversaires de la gauche bourgeoise, d’autant que durant sa campagne électorale, il avait déclaré le 15 février 2007 dans un entretien accordé à l’Express : « Je préfère qu’il y ait un peu plus de publicité sur les chaînes publiques plutôt que ces chaînes n’aient pas assez de moyens pour financer beaucoup de programmes de qualité. »

    On a beaucoup dit qu’il s’agissait d’une décision prise « sur un coup de tête », ce dont le président serait coutumier. Cependant, à l’automne 2007, TF1 (la principale chaîne privée) avait adressé au gouvernement un livre blanc qui contenait cette proposition.

    La publicité représente une part importante des revenus des chaînes publiques : 833 millions d’euros, soit 36 pour cent. Le remplacement de ces revenus sera assuré par des taxes sur les compagnies de téléphone, les fournisseurs d’accès Internet et les recettes publicitaires des chaînes privées. La suppression de la publicité sur les chaînes publiques constitue une manne pour les chaînes privées et en particulier TF1, détenue par Martin Bouygues, milliardaire du secteur du bâtiment et ami proche de Sarkozy (il fut témoin à son premier mariage). Le gouvernement envisage de permettre deux coupures publicitaires pendant les films diffusés sur les chaînes privées, jusqu’ici limitées à une seule.

    Ce mode de financement constitue à la fois une atteinte économique (les entreprises concernées vont évidemment reporter le manque à gagner de la taxe sur leurs clients et leurs salariés) et une atteinte à l’indépendance des chaînes de télévision puisque le montant de la taxe ne leur sera pas directement affecté (contrairement à la redevance actuelle) mais versé au budget de l’État qui décidera chaque année de ce qu’il leur accordera.

    De l’aveu même du gouvernement, les rentrées attendues de ces taxes ne se montent qu’à 450 millions d’euros. L’ensemble va donc s’accompagner d’une baisse de la qualité des émissions et des salaires dans le groupe France Télévision. Le projet prévoit également de réunir les 49 entreprises du groupe en une seule, un moyen d’asseoir l’autorité du président en raccourcissant la chaîne de commandement et occasion de licencier une partie du personnel.

    L’utilisation de la publicité pour financer les services publics, les met sous la tutelle des grandes entreprises. Cette suppression était traditionnellement une demande de la gauche mais dans ce cas ce n’est nullement une mesure progressiste car elle vise à mettre les chaînes publiques sous contrôle direct en réduisant leur autonomie financière.

    L’opposition PS, PCF et Verts, la gauche bourgeoise, a voté contre le projet de loi, après avoir déposé 400 amendements pour ralentir la procédure. L’orateur du PS, Didier Mathus, a dénoncé la « berlusconisation » du paysage audiovisuel français. Noël Mamére, député Vert, a proposé de réévaluer le montant de la redevance (actuellement de 116 euros), qui est plus faible qu’en Grande-Bretagne (195 euros). Mais ils acceptent tous de confiner le débat à l’alternative entre financement publicitaire et redevance. Aucun des 400 amendements proposés n’envisageait la simple idée du financement par les fonds publics.

    Le parallèle avec Berlusconi est largement valide étant donné que le pouvoir accru du président sur les chaînes publiques est complété par des relations privilégiées avec les grandes chaînes privées. Ainsi, au lendemain de l’élection présidentielle, Martin Bouygues avait nommé le directeur adjoint de la campagne électorale de Sarkozy, Laurent Solly, au poste de directeur adjoint de TF1. Mais ces liens sont plus anciens : En 1985, alors maire de Neuilly, Sarkozy avait créé un club, Neuilly Communication, où se côtoyaient Arnaud de Puyfontaine (PDG du groupe de presse Mondadori-France), Nicolas de Tavernost (patron de la chaîne M6), Guy Verrecchia et Alain Sussfeld (à la tête de la chaîne de cinémas UGC), Philippe Gaumont (agence de publicité FCB) ou le patron de la Sacem (Société qui perçoit les droits d’auteur), Jean-Loup Tournier.

    Le gouvernement, ne parvenant pas à obtenir une adoption définitive de son projet de loi dans les temps, a pris la décision de demander à Patrick de Carolis, président de France Télévisions, de décréter lui-même la suppression partielle de la publicité entre 20h et 6h. Patrick de Carolis avait initialement menacé de démissionner si cette réforme entraînait une baisse des moyens de la télévision publique, mais il s’est exécuté et a également proposé que les économies d’échelle réalisées par la fusion des 49 entreprises du groupe passent de 140 à 200 millions d’euros.

    Le Parti socialiste a annoncé qu’il saisirait le Conseil constitutionnel sur la constitutionnalité de cette procédure. Selon un article du Monde du 15 décembre, le ministère de la Culture explique néanmoins que la décision de contourner le parlement ne pose pas de problème juridique et qu’il s’agit « d’une simple anticipation de la loi ».

    Ce genre de raccourci avec les procédures démocratiques est typique du régime sarkozyste. Ainsi, le projet, bien qu’annoncé au début de l’année, n’a été déposé au Parlement qu’en novembre pour imposer l’utilisation d’une procédure de vote d’urgence qui limite les débats. Christine Albanel, ministre de la Culture, avait également indiqué à plusieurs reprises qu’il n’était pas exclu que la suppression de la publicité sur les télévisions publiques, prévue pour le 5 janvier, se fasse par décret si la réforme n’était pas adoptée à temps.

    Le président est également coutumier des menaces à peine voilées contre tous ceux qui s’opposent à son autorité, notamment dans les médias. Cet été, le site Internet Rue89 avait diffusé des images enregistrées par une caméra de la chaîne France 3 lorsque le président patientait en attendant le début d’une interview.

    Nicolas Sarkozy avait dû traverser une manifestation de plusieurs centaines de salariés dénonçant le « Hold up sur le service public » et affirmant « Plus belle la vie sans Sarkozy » pour rejoindre le plateau de l’émission. Une fois assis, il s’était plaint du manque de politesse d’un technicien, qui ne l’avait pas salué : « On n’est pas dans le service public, on est chez les manifestants... Incroyable... Et grave ! » Après qu’une journaliste lui a répondu, « C’est la France », il a dit : « ça va changer, là. » Ensuite, il a plaisanté sur la « placardisation » de l’un des journalistes, Gérard Leclerc, faisant partie des signataires d’une tribune très critique sur la réforme en cours, « T’es resté combien de temps au placard ? »

    La direction de France 3 avait alors procédé à une première en droit français, demandant la destruction de la séquence vidéo et la communication de leurs sources aux journalistes de Rue89 (la demande de sources a été abandonnée par la suite).

    Le journaliste Ulysse Gosset, animateur d’un talk-show politique sur France 24, a appris vendredi 12 décembre au dernier moment que le centième numéro de son émission ne serait pas diffusé et que son contrat n’était pas renouvelé pour l’année prochaine. Cet été, il avait consacré une émission au ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, présenté comme un « homme de gauche passé à l’ennemi avec charme et bagages ». L’épouse de Bernard Kouchner, la journaliste Christine Ockrent, est directrice de France 24.

    Tous les médias sont concernés. Le 28 novembre, un journaliste de Libération avait été réveillé à 6h30 du matin, menotté devant ses enfants et emmené en garde-à-vue pour une affaire de diffamation. Des excuses ont été présentées par la suite mais certains ministres, Rachida Dati, Michèle Alliot-Marie, avaient défendu l’action de la police et n’ont pas été contraintes de démissionner ou ni n’ont été réprimandées.

    Mardi 16 décembre des policiers ont empêché deux photographes de l’Agence France-Presse (AFP, agence de journalistes à financement public mais au fonctionnement indépendant) de faire leur travail lors d’une manifestation lycéenne à Lyon. La police a saisi de force un des appareils et en a effacé le contenu. Une enquête interne à la police a été ouverte. Pour l’intersyndicale de l’AFP, le comportement des policiers, « n’est que le reflet d’une volonté, au plus haut niveau, d’étouffer les mouvements sociaux et leur retransmission dans les médias ». Il existe un autre projet de réforme visant à privatiser l’AFP.

    Ces atteintes à la liberté d’information constituent des coups de sonde, l’élite française se prépare à une confrontation d’envergure.

    source : http://www.wsws.org/francais/News/2008/dec08/tele-d24.shtml

    • La télé n’informe pas : jetez là. Il n’y a plus rien à sauver dans ce ramassis de lèche bottes.

      Informez vous sur internet. Bloguez, écrivez, réagissez, et partagez de vraies infos, de vrais articles à vos carnets d’adresse au lieu d’envoyer des powerpoint débiles. Voilà ce qu’il faut faire... Astiquer les cuivres du Titanic ça ne sert à rien.

    • C’est un peu vite dis : il y encore 50 pour cent de la population qui n’a pas internet, ou alors avec un très bas débit (qui est de plus en plus lent puisque les ADSL et autres ont la priorité dessus) ou de manière intenrmitente au boulot, à la fac ou dans un café-ternet, bref dans de mauvaises conditions. La télé et la radio restent des moyens d’infirmation cruciaux pour eux, ne les négligeons pas.

  • Moi il y a belle lurette que je ne regarde plus cette télé de merde et mes infos je vais les chercher sur internet. Alors bien sur, ce n’est pas tout le monde qui a internet, il y a ceux qui ne sont pas reliés et ceux qui n’ont pas les moyens de se payer un abonnement alors lorsque je trouve des infos interessantes, je les imprime et je les distribut autour de moi. Bien sur ça coute du papier et de l’encre mais quand je revois les gens a qui j’ai donné ces infos pour la plupart ils me disent " et quand tu en a d’autre, tu penses a moi" et seulement ça, ça paye les frais.

    Varenne

  • Vu Carolis, Chabot, Calvi et autres racailles de la télé publique, cette même télé c’est plus qu’une fille publique. Ca fait des mois qu’on voit la propagande grandir, l’info se caporaliser, tout ça parce que cette bandes de péteux à la trouille de se faire virer.

    En l’état, que la télé publique crève. De toute façon, je ne regarde plus les infos télé, quelques films de temps en temps, c’est tout.

    S’il n’y a que les télés Bolloré et Bouyges, elles vont monter encore le curseur de la connerie et de la propagande. Alors peut-être que tous les plantés devant TF1 se diront que c’est vraiment plus possible. Alors, tout deviendra possible. Une vraie télé publique, les chaines associatives, les radios associatives développées...

    Sans compter que je suis radicalement contre la pub.

    Soleil Sombre

    • Vous allez rigoler, mais je ne vois aucune différence entre la télé "publique" sans pub ou avec, tellement je zappe ou fais autre chose pour éviter les "spots". Le discours est le même partout, ils ont tous les mêmes méthodes pour nous intoxiquer et ils nous montrent ainsi qu’ils sont plus cons que nous car ils ne font que se copier les uns les autres. Ils, ce sont toutes les marionnettes qu’on supporte à l’écran ou à la radio (7/9 à France Inter, présentateurs et trices) et leurs montreurs (masculins et féminins) cachés et véreux.
      Comme vous, j’ai envie de dire :"Qu’ils se démerdent !".