Accueil > NON à la destruction de la cité universitaire d’Antony
NON à la destruction de la cité universitaire d’Antony
Publie le vendredi 26 juin 2009 par Open-PublishingRassemblement vendredi 26 juin à 19h devant la mairie d’Antony pour dire bruyamment
NON à la destruction du C.
Stop à ces élus qui détruisent le bien public.
La Communauté d’Agglomération des Hauts-de-Bièvres, propriétaire de la résidence
Jean Zay depuis décembre 2008, s’offre cet été le luxe de vider tout un bâtiment de
notre cité universitaire sans se soucier des vies qu’elle précarisera davantage en
mettant à la porte près de 600 personnes (550 résidants, 36 élèves de l’école
maternelle, les personnels du CROUS et de l’éducation nationale).
Mais de quels droits bénéficient ces décideurs pour se permettre d’expulser
aveuglément tant d’individus qui élaborent en ce lieu leur vie intime et collective
aujourd’hui menacée par ceux qui désirent une fois de plus détruire impunément une
partie de la résidence ?
Nous avons affaire à des responsables politiques qui usent abusivement de leur titre
à gouverner pour raser un bien public dans lequel nous vivons dans de bonnes
conditions à un prix raisonnable mais qui ne rapporte rien à ceux qui aimeraient
engranger des profits sur le terrain occupé par notre cité U qui rempli à ce jour un
rôle social majeur pour les étudiants d’Ile de France.
A la place de ce bâtiment, les élus locaux comptent construire entre autres une
discothèque et un cinéma de 10 salles. C’est une véritable provocation, une décision
intolérable et indécente.
En 1986, cette même « bande organisée », fit appel aux bulldozers pour raser le
bâtiment B et y implanter à la place des bureaux aujourd’hui inoccupés.
Nous ne les laisserons pas une fois de plus s’amuser de leur pouvoir et de leur
déraison.
Notre cité U gène l’élite qui nous gouverne. Nous en avons pris note. Mais nous
empêcherons et par tous les moyens la destruction du C.
Il ne faut pas perdre de vue qu’en 1988, le bâtiment C fut menacé de rachat et de
destruction par la mairie d’Antony chapotée à l’époque par Patrick Devedjian. Une
forte mobilisation des résidants permis de faire sauter ce projet antisocial.
En 1995, rebelote. Le bâtiment G, habité par des couples fut à sont tour menacé mais
une nouvelle mobilisation avec occupation du restaurant universitaire permis au
parti des résidants de préserver cette partie de la résidence.
Pour info, Patrick Devedjian est aujourd’hui en ces temps de crise notre fameux
ministre de la relance. relance notamment de la décision de démolir le C ! Ces
gestionnaires de la CAHB qui n’en finissent pas de pourrir la vie des habitants de
Jean Zay, ont obtenu gratuitement la propriété de la totalité de notre résidence
malgré l’avis du CROUS qui s’opposa démocratiquement (par voix de vote interne) au
transfert de propriété de la cité U qui eu pourtant lieu au cours de cet hiver.
Il nous faut alors apprendre à dire NON, en menant ensemble et fraternellement notre
lutte contre cette ignoble décision.
NON je ne quitterai pas ma chambre pour être réadmis dans celle d’une personne qui
vient d’être expulsée de la résidence pour des prétextes inadmissibles. En effet,
pour permettre le relogement des habitants du C réadmis mais drastiquement
sélectionnés, des résidants du A, D et E ayant quelques jours de retards dans le
paiement de leur loyer ont été expulsés ou sont en cours d’expulsion. C’est
révoltant, de constater à quel point le CROUS facilite les démarches de ceux qui
comptent détruire notre logement social et les liens qui se sont tissés en ces
lieux. Les lettres que nous avons reçues du CROUS attestent de sa collaboration
d’avec ces petits chefs qui veulent tout casser. Cette lettre nous dit que le
bâtiment devra fermer le temps de travaux. Quelques jours plus tard, la tête du
comité visible, Georges Siffredi, a annoncé récemment dans le Parisien que « la
fermeture du C est une première phase » et qu’ils allaient « rattraper le retard ».
NON, vous ne détruirez pas un seul bâtiment de notre résidence.
NON, à toutes les décisions de ces élus qui détruisent le bien public.
Ces objections nécessitent d’être accompagnées d’un mouvement de l’ensemble des
résidants de la cité U sans lesquels il sera impossible de contrer cette nouvelle
menace s’apparentant à un projet terroriste : détruire un bâtiment sans se soucier
de la vie de ses occupants.
Il revient à chacun de s’impliquer dans le mouvement en s’engageant dans les divers
comités créés (comité d’action, de mobilisation, de communication et d’animation de
la résidence).
Chaque résistant devra se tenir informé et prendre part à l’élan du mouvement s’il
veut, et nous le pouvons, faire sauter les décisions arbitraires venant d’en haut.
Ce mouvement se passera de chefs, nous devons tous être des meneurs.
A chacun de prendre l’initiative et de proposer des actions ou d’en mener
individuellement, pour permettre au mouvement de préserver le C et les autres
bâtiments de la résidence de toutes tentatives de destruction.
Nous devrons être très nombreux vendredi 26 juin à 19h devant la mairie d’Antony
pour dire bruyamment NON à la destruction du C.
Venez y déguisés, en musique, percussions diverses et avec tous un tas de banderoles
et de panneaux pour faire passer le message qui nous unit en ce temps de lutte :
« A bas les décisions injustes et les discours méprisants de ceux qui abusent de
leur pouvoir ! Longue vie à Jean Zay ! »
Contact : sauvonsjeanzay@laposte.net