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NPA et magouilles politiciennes

Publie le mardi 1er décembre 2009 par Open-Publishing
10 commentaires

Après un bon score aux présidentielles, la LCR décidait de fonder un nouveau parti pour peser sur la politique française : le NPA était lancé. Le climat était favorable et les premiers sondages donnaient entre 10 et 12% d’intention de vote au nouveau parti !!

 
Branle bas de combat dans la gauche classique ! Le PS voit d’un très mauvais œil la naissance du NPA et le PC qui est sous perfusion risque la mort clinique. Il faut réagir : ou prendre un vrai virage à gauche ou tuer le nouveau parti. La décision est vite prise, aucun membre des directions PS/PC n’a envie de virer à gauche, ils accompagnent le libéralisme depuis trop longtemps :la mort du NPA est planifiée.

 
Dans la foulée de la naissance du NPA, Mélenchon crée le PdG, qui instantanément s’allie au PC pour constituer le front de gauche (les discutions sont très rapidement menées). Il s’agit d’attirer des militants qui auraient été tentés par le NPA. Il faut pour faire bonne mesure porter dans la foulée un coup au NPA : on choisit un ancien de la LCR en délicatesse avec sa direction pour discréditer le nouveau parti anticapitaliste. Piquet prend sa carte au NPA le matin, il claque la porte l’après midi et fonde GU le lendemain pour rejoindre le front de gauche. Quand on sait et que l’on voit le temps qu’il faut pour créer de nouvelles alliances……….ces trois la sont les champions de la rapidité !

 
Malgré cela le climat est encore favorable au NPA, la contestation sociale lui fournit une tribune appréciable. Les manifestations de début d’années lui apportent de la sympathie et lui permettent de discuter avec de nombreuses personnes. La gauche traditionnelle voit tout cela d’un très mauvais œil. Les syndicats et surtout la CGT encore très proche des partis traditionnelles n’exploite pas le mécontentement populaire pour durcir le mouvement, y a-t-il eut connivence ? Chacun jugera !Mais n’oublions pas que le NPA c’est fait traité de charognards lorsqu’il essayait de mobiliser les salariés à la sortie de leur entreprise alors que les syndicats essayaient de calmer la grogne sociale.

 
Mais tout cela ne suffit pas,le nouveau né a la peau dure et suscite toujours de la sympathie. Alors on entame une parodie d’union et après de très brève discutions on constate qu’il n’y a pas d’alliance possible entre le front de gauche et le NPA. La machine médiatique assène un nouveau coup au NPA qui est présenté comme le vilain petit canard refusant l’union.

 
Le résultat de toute ses manœuvre est positif, a l’issu des Européenne le NPA atteint difficilement les 5%, la gauche est soulagée !!!

Espérant reprendre la main ,le NPA prends l’initiative de provoquer des rencontres unitaires avec différents mouvement dont le front de gauche pour les régionales. Le PC fin tacticien englue le NPA dans le piège des exécutifs et celui qui avait initié les rencontres unitaires est de nouveau présenté comme celui qui veut faire cavalier seul ! Le NPA est placé devant un dilemme, soit participer a des exécutifs avec des sociaux démocrates qui n’ont nullement l’intention de remettre quoi que ce soit en cause, soit être marginalisé.....

Voilà comment on tue un mouvement qui aurait pu emmener un nouvel espoir a gauche. Les différentes expérience de la gauche plurielle ont été également responsables du désengagement des citoyens envers la politique. Que le NPA ne participe pas aux exécutifs n’est pas un problème, un NPA qui aurait fait entre 10 et 12 %, même de l’extérieur aurait forcé la soit disant gauche à faire un virage a gauche. Le FN n’a pas besoin d’être au gouvernement pour faire appliquer son programme !!

Ceux qui accusent le NPA de ne pas vouloir mettre les mains dans le cambouis, ceux la , les mains ils préfèrent les avoir prés de la caisse !!!Ils ont oublié depuis longtemps les salariés et endorment le peuple en le persuadant que les problèmes sont plus complexes qu’il n’y paraient : c’est ainsi qu’on domestique les peuples, en leur ôtant toute espérance et en empêchant l’émergence de nouvelles forces.

Les salariés et les militants de la soit disant gauche sont trompé une foie de plus......

Messages

  • Quand tous les partis actuels de gôôôche (du PC au PS en passant par les chevènementistes, les verts etc...) ont trahi la classe laborieuse, quand tous ont bu la soupe capitaliste, fait le jeu du libéralisme, et choisissent de s’allier aux thuriféraires du capitalisme international (UMPS-Modem-EE et compagnie), il est vital de ne pas accepter de se compromettre avec de tels traîtres.

    Des compromis, oui, parfois. La compromission, jamais.

    (k)G.B.

  • Le NPA ne devait surtout pas être une LCR bis, c’est ce qui était dit... résultat... ben y’a qu’a comparer le BP du NPA à celui de la LCR... pitoyable. c’est devenus le parti d’Olivier Besancenot... Le même qu’avant mais en plus bobo, avec les groupies derrière...
    Alors camarades Olivier, Pierre-François, Ingrid et les autres, ce n’est pas en adoptant cette attitude cariériste que vous alez vous approcher du peuple... gardez vos "places" et gardez vos "succès" à 4 ou 5%...
    Bien à vous.

  • " C’est à une large majorité (plus de 58%) que les adhérents du parti communiste en Poitou-Charentes viennent de se prononcer en faveur d’une liste indépendante du PS au 1er tour des élections régionales. Le collectif "Pour une Alternative Unitaire à Gauche", et avec lui la FASE Poitou-Charentes dont il est membre, se réjouissent de ce résultat qui lève un obstacle majeur à la constitution d’une liste unitaire de la gauche anticapitaliste et antiproductiviste aux prochaines élections régionales. La FASE formule le voeu que le vote des adhérents du NPA les 9 et 10 décembre conforte cette unité. Dans cette attente elle confirme sa participation à la réunion-débat unitaire du 5 décembre à Niort où sera poursuivi le travail d’élaboration d’un programme pour une véritable alternative sociale et écologique en Poitou-Charentes. Ensemble nous voulons construire un projet politique nouveau, en rupture avec les politiques d’accompagnement du libéralisme. A l’hypermédiatisation et au pouvoir personnel nous voulons opposer une autre façon de faire de la politique, pour qu’enfin renaisse l’espoir à gauche.

    Jean-Pierre GAY "

    Rezocitoyen

    http://www.rezocitoyen.org/spip.php?article7588

    Je ne pense pas aux grande manoeuvres politiciennes et je ne les souhaite pas

    Aujourd’hui nous penssons que les militants des grand partis révolutionnaires vont savoir évoluer dans le bon sens celui de l’unité.

    oublions le clivage Gauche Droite et réemployons de vrais mots
    Révolutionnaires, Réformiste ou Concervateur

    En souhaitant de tout coeur que le PCF rejoigne les Révolutionnaires et les idées d’une majoritée de ses militants.

    David PCF 79

  • Dans les conditions décrites, le NPA ne s’en sort pas si mal. Ne jamais négliger le sens de l’histoire. Et les fameux "à peine 5%" des européennes ne peuvent pas masquer le pitoyable résultat du Front de Gauche qui regroupe rappelons-le le PC, le PG et la GU. L’essentiel, pour le NPA, c’est de ne pas décevoir ses "à peine 5%" qui auraient pu voter pour le FdG mais qui ne l’ont pas fait. D’autre part, les débats au sein du NPA, les différents courants du NPA, démontrent que le NPA est un véritable front, ce que n’est pas le FdG qui est un assemblage opportuniste.

  • Tant que le NPA n’aura pas de stratégie ça sera difficile pour ce parti.

    Une stratégie c’est comment aller au pouvoir des travailleurs sur leur propre sort. Il ne s’agit pas dans écrire le détail mais de tracer une orientation globale qui permette d’insérer dedans des questions comme les questions électorales, les questions d’alliance afin que celles-ci servent à faire progresser vers le but fixé.

    Une des questions essentielles actuellement est la question de la construction , reconstruction des organisations de masse de la classe populaire afin que les travailleurs aient les outils nécessaires pour transcroitre en organes de pouvoir démocratiques susceptibles de se saisir du pouvoir .

    La destruction des plus grandes organisations de travailleurs que sont les syndicats sous les assauts de la bourgeoisie et la connivence des nomenclaturas est le grand problème actuel.

    Penser qu’il y ait moyen de contourner le problème en menant des alliances vers ce qui renforce l’organisation d’en face, les institutions est une folie et une dilapidation considérable des forces militantes.

    Là où devraient converger des forces militantes pour reconstruire un syndicalisme de classe capable de réunifier et d’organiser, de construire des formes d’organisation de masse qui permettent de remporter des victoires sur le terrain réel, le NPA a perdu son temps dans des tractations incompréhensibles avec des forces qui se sont construites explicitement contre toute possibilité d’un mouvement social unifié, indépendant, centralisé qui bouscule la bourgeoise et son état sarkoziste, parce qu’au fond ces forces rabattent systématiquement et essentiellement toutes les questions vers des élections et l’enkystage institutionnel (avec l’échec systématique de ces attitudes pour les travailleurs) et sont essentiellement organisées pour obtenir des postes d’élus.

    Si on veut qu’une classe en soi devienne une classe pour soi ça ne peut passer qu’à condition qu’existent d’énormes organisations de celle-ci , indépendantes d’un état qui demeure bourgeois et surtout une formidable machine à transformer les représentants d’une classe populaire en des larbins de la classe dominante (ce n’est pas la question d’aller ou pas dans des élections, ni d’avoir des élus, ni d’aller aux institutions mais bien qui commande et où est le centre de gravité de l’activité des organisations de la classe populaire, dont les partis pour le socialisme).

    En, début d’année ce qui a manqué pour contrer sarko ce sont ces organisations de masse fortes, unifiées et démocratiques, pour être à même hauteur que les organisations des patrons et leur état ;

    Il ne manquait ni de l’énergie, ni de la sympathie aux batailles mais de l’organisation démocratique, unifiée et indépendante .

    Cette question détermine les politiques du possible. C’est là dessus qu’auraient dû se tresser les politiques d’alliance.

    L’état actuel des organisations de la classe populaire n’est pas bon, il détermine le reste.

    Ceux qui s’imaginent que face à Sarko et la droite c’est par l’unité électorale sans contenus, pour des pratiques honteuses de gestion au service des patrons, qu’on peut résister mettent les choses à l’envers.

    Pendant que les cadillacs électorales des partis de la gauche libérales et de leurs alliés du Front de gauche (dans les faits) se mettent en route, le peuple mange et en prend plein la poire.

    Le NPA avait une partie des éléments pour mener cette politique, il l’a oublié en chemin.

    Il est tant de se ressaisir pour s’adresser à la totalité d’une classe, mener propagande pour que celle-ci s’organise se réorganise, que sur le squelette de la classe on remette de la viande et du muscle.

    Si il y a des alliances, et il ne faut pas ménager sa peine là dessus, c’est pour construire et reconstruire ces organisations.

    Et ça, ce n’est pas s’adresser à des oligarques et ce ne sont pas les mêmes personnes à convaincre, ni les mêmes moyens à mettre en oeuvre.

  • Le NPA n’ira jamais au pouvoir avec des gens de partis de soi-disant de gauche qui ont trahi la classe ouvrière depuis 30 ans !

    L’indépendance de ce parti vis à vis du social-lbéralisme est sa principal force .

  • C’est tout à fait cela. Il est possible que le projet que portait le NPA, celui de construire une gauche à la gauche du PS, finisse par échouer et que Mélenchon et Buffet réussisse à faire le boulot pour lesquels le PS les paye, en nous condamnant à la gauche plurielle...