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Nathalie Menigon en liberte conditionnelle
Publie le vendredi 18 juillet 2008 par Open-Publishing4 commentaires

Le tribunal d’application des peines (TAP) a donné son feu vert jeudi après-midi à la demande de libération conditionnelle de l’ancienne militante d’Action directe Nathalie Ménigon, a-t-on appris de source judiciaire.
Cette décision sera effective à partir du 3 août.
Condamnée à la réclusion à perpétuité, l’ancienne militante, âgée de 51 ans, bénéficiait depuis un an d’un régime de semi-liberté près de Toulouse. Elle travaille comme agent d’espace vert dans un centre de réinsertion.
Dans le cadre de sa semi-liberté, Nathalie Ménigon, qui est partiellement hémiplégique après deux accidents vasculaires cérébraux, était contrainte de retourner en prison après sa journée de travail. Depuis quelques mois, elle ne passait plus que ses week-ends au centre de détention de Seysses, au sud de Toulouse.
Le parquet s’était dit favorable à la demande de Nathalie Ménigon. Il avait recommandé l’application pour cinq ans de plusieurs restrictions de liberté.
Pendant cette période, l’ex-militante d’Action directe ne pourra pas quitter la Haute-Garonne, partir à l’étranger ou s’exprimer sur les faits pour lesquels elle a été condamnée, a-t-on appris auprès de son avocat, Me Jean-Louis Chalanset. Elle devra solliciter une autorisation pour sortir du département. Ses mesures prendront fin en août 2013, a-t-il précisé.
enfin....
Makhno
Messages
1. nathalie menigon en liberte conditionnelle, 18 juillet 2008, 09:14
vu sur le blog linter
le 17/07 : Un nouveau pas ... Nathalie en libération conditionnelle
Un nouveau pas ..
Après plus de vingt ans d’emprisonnement, de résistance, de combat contre des conditions de détention et des procédures judiciaire d’exception. Après une année de semi-liberté, où la prison n’était jamais bien loin, Nathalie sera début août en libération conditionnelle. C’est un nouveau pas.
Mais, il faut toujours rappeler ce chemin, fait par ces camarades. Ne jamais l’oublier. Il a été ponctué d’isolement, de grèves de la faim, de démarches toujours collectives pour le regroupement, la défense d’une identité révolutionnaire. 20 ans durant.
Et rappeler aussi que la libération conditionnelle n’est pas la liberté. Mesure d’aménagement de peine, elle autorise beaucoup de contrôles et de contraintes. D’ailleurs, les conditions de la libération conditionnelle restent strictes : un département autorisé. Et des autorisations à demander pour tout et tout le temps.
Cependant, c’est un pas essentiel. Car Nathalie n’aura plus à retourner en prison.
D’autres camarades sont encore aujourd’hui sur le chemin de la libération : Jean-Marc, toujours sem-libre, qui rejoint chaque soir une cellule. Georges actuellement au CNO, dans des conditions d’une extrême dureté après plus de deux décennies de prison.
Aussi gardons en mémoire, l’importance du combat mené par Joëlle et qu’elle exprimait lors de sa sortie. Le combat pour la libération de tous ses camarades.
Ajoutons, une liberté complète, sans limitation de parole et de mouvement, sans pression ni menace sur leur liberté.
le 14/07 : Prisonniers révolutionnaires au CNO. (Georges Cipriani y est depuis le 22 juin)
Ils ont déjà x fois posé leur demande de libération. Ils ont connu les diverses évolutions des lois sécuritaires. A chaque fois les conditions se sont durcies. Cela a été en dernier lieu la création de la juridiction spéciale qu’ont connu Nathalie, puis Jean-Marc. Juridiction qui s’appuie comme d’habitude sur l’antiterrorisme et qui a centralisé à Paris les audiences. Nathalie et Jean-Marc cependant sont sortis. (Ne l’oublions pas, en semi-liberté ... )
Et aujourd’hui, les conditions changent à nouveau. C’est la loi Dati, non applicable mais dont on applique cependant un article. Alors depuis juin, les prisonniers révolutionnaires doivent affronter cette nouvelle procédure : le passage par le CNO. (Georges Cipriani y est depuis le 22 juin)
Ce qui signifie revenir à Fresnes, dans ce qui a été pour certains leur première prison. Où ils ont connu l’isolement et les conditions extrêmes.
A Fresnes qui dans l’ordre si peu humain des prisons est parmi les plus inhumaines.
Ce qui signifie revenir après plus de deux décennies de prison, à des conditions de maison d’arrêt : les parloirs réduits, l’impossibilité de téléphoner. Se retrouver sans livres, sans rien pendant des heures et devoir construire l’attente. Etre confronté à des fouilles incessantes et en elles-mêmes violentes.
Se voir confronté au monde que l’on refuse : les médécins et les psy. Et devenir objet d’études ! Pour qui ?
Et jouer là dans ce monde clos et hostile, sa liberté.
le 14/07 : en savoir un peu plus sur les CNO http://liberonsgeorges.over-blog.com/
Alors restons vigilants, attentifs et solidaires.
Mobilisés
NE PAS PERDRE SA VIE A LA GAGNER
1. nathalie menigon en liberte conditionnelle, 18 juillet 2008, 16:56
Régis Schleicher, Goorges Abdallah, Max Frérot et d’autres sont aussi au CNO de Fresnes
Après Nath, bientot Jean Marc j’espère ainsi enfin je le souhaite pour Georges, Régis et tous les autres (Max, Georges Abdallah...)
Pensées pour Joelle
Libérez les tous
Mur par mur, pierre par pierre nous détruirons toutes les prisons
2. nathalie menigon en liberte conditionnelle, 18 juillet 2008, 22:30, par François Pellarin
Nathalie Ménigon en conditionnelle,OUF !!! Voilà une nouvelle étape de passée.Je suis,comme beaucoup,très heureux pour elle mais ,maintenant il faut libérer TOUS LES AUTRES ET TOUT DE SUITE.
Ils ont purgé leur peine qu’on leur foute la paix,ils l’ont bien méritée.
Au fait,Mesdames et Messieurs qu’on nomme Grands,qu’attendez-vous pour libérer Marina Pétrella ? Le linceul...??
François
2. Nathalie Menigon en liberte conditionnelle, 22 juillet 2008, 13:58, par FCourvoisier
Nathalie n’est plus qu’une ombre...je lui adresse ma solidarité et lui dis que j’ai souvent pensé à elle:elle est sincère et courageuse...