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Ne soyez pas surpris : je vais vous dire du bien de Marie-George Buffet !

Publie le lundi 16 avril 2007 par Open-Publishing
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de Claude MAZAURIC historien

Le meeting de Nîmes du 13 avril fut une belle réussite : salle archi-comble, un public motivé, motivé, beaucoup de jeunes (c’est assez nouveau), des visages connus mais beaucoup, beaucoup d’inconnu(e)s, une massive présence populaire (entendons, faite de salariés, de gens modestes, de chercheurs d’emploi), une réalité humaine bigarrée… Si tous ceux et toutes celles qui sont ici se transformaient en militant(e)s, combien nous serions forts !

Mais d’ores et déjà, dans cette élection présidentielle, nous aurons gagné quelque chose : la réaffirmation manifeste, active et palpable, de l’existence en France d’une formation politique inscrite dans la tradition du communisme contemporain : les croque-morts pressés d’enterrer le Pcf, son histoire et son futur, devront réviser leur cahier des charges.

Pour lire la brève déclaration ci-dessous, j’étais appelé à la tribune du meeting : j’en étais le doyen d’âge. Je m’y suis glissé pour occuper un siège situé deux rangs derrière la candidate ; j’étais curieusement entouré, à ma gauche par un collégien de quatorze ans au visage d’ange et, à ma droite par une jolie fille de dix-sept ans préparant un CAP de coiffure : le contraste de ce qu’ils étaient avec ce que je suis, m’a paru réjouissant et significatif. Voici ce que j’ai déclaré, juste avant le discours de la candidate, dans le temps de parole qui m’était imparti : trois minutes !


DECLARATION de Claude MAZAURIC, historien

Parmi les innombrables raisons que je me suis faites avant de m’engager à fond au service de la candidature de Marie-George Buffet, il en est deux, à mes yeux, essentielles.

La première raison est celle-ci : dans la personne de Marie-George Buffet, convergent, symboliquement et charnellement, c’est-à-dire, inscrites dans son être physique, social et politique, deux grands courants de lutte inscrits dans notre histoire sociale française, l’un, c’est le combat féministe contemporain en faveur de l’émancipation des femmes, cette autre partie de l’humanité si longtemps dominée, comme disait déjà en 1786, mon vieux camarade François-Noël Babeuf plus connu sous le surnom postérieur de Gracchus ; l’autre, c’est l’ancestral combat du mouvement ouvrier pour la libération du travail et l’affranchissement des travailleurs. Pour ce scrutin destiné à désigner le président ou la présidente de la république : quatre candidates seulement se présentent à nos suffrages contre huit candidats, c’est-à-dire à peine plus de la moitié de la moitié de la parité. Mais parmi ces quatre-là, seule Marie-George Buffet incarne à la fois le combat féministe comme tel et le mouvement social rassemblé sur une base de classe : sa candidature est donc celle de l’avenir, non du passé !

Ma deuxième raison est plus circonstancielle. A la différence des frégolis de l’alter-égotisme et des vigiles autoproclamés, préposés à la sauvegarde du radicalisme révolutionnaire, qui, tous, lui en faisaient grief, je considère que les hautes responsabilités que Marie-george Buffet a exercées et exerce à la direction du Parti communiste français, sont un gage, à la fois, de compétence, d’esprit de responsabilité, de droiture et même d’abnégation, ces vertus authentiques qui lui ont valu la confiance des dizaines de milliers de militants qui se sont engagés à ses côtés.

C’est pourquoi, Marie-George Buffet est la candidate de ma droite raison politique, et d’ores et déjà, l’élue de mon cœur de gauche !

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