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NI CPE NI CDI
Aujourd’hui, les diverses organisations syndicales étudiantes, alliées aux partis politiques et citoyennistes en tout genre dénoncent le CPE comme une atteinte aux droits sacrés des travailleurs. Mais quels sont les droits qu’ils défendent ?
le droit d’obtenir un salaire de misère et de remercier docilement les esclavagistes,
le droit de se faire fliquer à l’ANPE et de dénoncer ses collègues
le droit de produire des objets frelatés pour les riches, d’être "acteur de l’entreprise" et de concourir à la bonne marche de l’Etat en faisant preuve de "patriotisme économique",
le droit de montrer patte blanche aux propriétaires pour qu’ils daignent nous louer leurs studios miteux à des prix exorbitants,
le droit d’être instrumentalisé tous les cinq ans pour faire barrage au fascisme déclaré et laisser prospérer le fascisme larvaire,
le droit d’exploiter "équitablement" les pays du tiers monde,
le droit de se lever à six heures du matin pour faire un voyage gratuit dans le monde merveilleux du périphérique et de s’agglutiner sur les plages dans des décors en carton-pâte à dépenser son maigre temps libre,
le droit de ressasser sa colère contre le système et de laisser entendre dire par les tenants de l’exploitation que sa colère est une maladie qu’il faut soigner en dépensant son dernier sou chez un psy assermenté,
En un mot le droit de mourir d’ennui dans un monde falsifié, de perdre sa vie à la gagner
Les animateurs syndicalistes exhortent les étudiants à lutter pour des revendications fictives alors qu’en novembre ils se gardaient bien d’agir au moment où les flics bouclaient les quartierss à moins de trente mètres de leur fac. Nos futurs DRH font le jeu du pouvoir avec des revendications étriquées sans remettre jamais en question la valeur travail.
Désormais, l’unité la plus large doit se faire en dehors des syndicats et contre le travail. NI CPE NI CDI !
Il n’y a rien à défendre mais tout à détruire Nous ne quémandons rien, nous prendrons tout REVOLUTION SOCIALE !
Messages
1. > Ni CPE ni CDI !!, 23 février 2006, 22:53
C’est n’importe quoi ?
NOSE
1. > Ni CPE ni CDI !!, 23 février 2006, 22:59
Au contraire, non au salariat
ni cpe ni cdi, les patrons au RMI
sc_marcos94
2. je reproduis le même commentaire qu’à un article tout aussi scandaleux, 24 février 2006, 00:38
arrêtez, les gars !
vous allez vous faire du mal !
Inutile d’essayer de vous battre pour un ennui durable.
Le salariat ? ne vous en faites pas, le code du travail que vous haissez si "durablement" est bientôt derrière vous.
Je cite On nous demande de choisir entre deux postures : celle du jeune loup soucieux de son employabilité ou celle du futur parent à la recherche d’un boulot pépère dans un monde un peu triste et moche choissez ! restez couchés.
De toutes façons, vous n’avez rien à voir avec nous ; papa et maman vous assurent le couvert, la béhème pour sortir, et le boulot de directeur pour ne pas vous ennuyer , au pire : sinon, avec l’argent de poche, payez vous en un, c’est moins cher qu’un cheval.
On n’a rien d’autre à se dire : on n’est pas de la même classe sociale.
Patrice Bardet
remarque : les mêmes "articles" sont publié sur Idymédia Paris et certainement ailleurs. Il s’agit pour quelques "fils à papa" de casser la lutte ?
1. > je reproduis le même commentaire qu’à un article tout aussi scandaleux, 24 février 2006, 01:15
Ce tract émane du Comité de Lutte CPE (Chômeurs, précaires, étudiants).
Et il t’invite Patrice comme tout le monde d’ailleurs à une réunion le samedi 4 mars à 15 heures : "Quelles perspectives d’action" au 7, rue Saint Rémésy (proche du parking des Carmes) , Toulouse.
(pour éclairer ta lanterne, il s’agit de l’adresse du local de la CNT de Toulouse, mais ça tu t’en serai douter).
Bisoux
Lucie
PS : Thibault y roule en quoi ? En Logan peut être ?
2. > je reproduis le même commentaire qu’à un article tout aussi scandaleux, 24 février 2006, 10:38
Lucie,
1) Il ne semble pas que c’était écrit "CNT" sur ce texte ; ni sur ce même texte posté sur Indy Paris et Indy Toulouse (où d’ailleurs il n’y a même pas l’adresse de la réunion)
On l’apprend au détour d’un commentaire (postérieurs aux miens)
Alors, on ne peut prendre ces deux textes que comme des provocations.
2) Même avec cette précision, ce texte pose problème.
Que l’on se pose des questions sur le travail, le sens du travail, de l’auto-exploitation, etc : c’est non seulement légitime, mais indispensable ; sur cet aspect, qu’il faille donner du sens social au travail, on se rejoint sans problème.
Ou cela ne va plus du tout, c’est quand ce texte insinue qu’il faut laisser détruire toute la protection des travailleurs, au prétexte que c’est un "boulot de merde".
Ce voeu sera bientôt exaucé : la réforme du CDI est prévue pour l’été, ainsi que celle du code du travail. Et réforme, il faut bien l’entendre au sens "on achève bien les chevaux".
Le système que l’on nous construit si on laisse faire sera donc celui dont rèvent Madelin et autres Sakozy : le droit des contrats.
Ce texte le revendique ! je cite Il n’y a rien à défendre mais tout à détruire
Et dire que des générations de travailleurs se sont battus pour cette protection sociale. Certains sont morts pour ça.
Alors, je ne comprends toujours pas plus. Je ne participerai d’ailleurs jamais à un débat posé en ces termes ( même si j’habitais Toulouse)
Je cite encore Nous ne quémandons rien, nous prendrons tout REVOLUTION SOCIALE ! : vaste programme ! et pour cela, il faut certainement que l’on soit tous dans la misère, pour créer les conditions de la révolution ? non seulement je trouve que c’est cynique, mais c’est de plus imbécile ! Si la misère engendrait la révolution, on l’aurait en france, cette révolution : plus de six millions de personnes qui sont dans la survie ;
salutations
Patrice
3. > je reproduis le même commentaire qu’à un article tout aussi scandaleux, 24 février 2006, 17:33
Moi je reve qu’on se prenne encore 10 ans d’ump qu’on se la prenne bien, comme il faut pendant longtemps , et profondément , les gens vont peut etre commencé à se révolté ! oui patrice la misere est la premiere cause des révoltes c’est sans doute pas l’opulence !!
Qu’on se prenne une politique libéral à la sarko 5 ou 10 ans sans pansement socialiste et on en reparlera !!
vive l’anarchi en chiraqui !!!!!
4. > je reproduis le même commentaire qu’à un article tout aussi scandaleux, 24 février 2006, 19:31
Tu as très mal lu le texte patrice, car on y retrouve facilement la philosophie libertaire. Aussi je ne connais pas à ma connaissance d’anar qui roule en BM, on est après ds les mêmes luttes alors.
tu dois confoncre avec les troskystes
le message NI CPE NI CDI dit bien qu’il faut lutter contre le cpe, mais ne pas s’arrêter là en cas de victoire, de profiter du mvt pour lancer une révolution sociale d’envergure (surtout pas menée par les bourges de l’UNEF).
chose que l’on a pas su faire après le 29 mai
sc_marcos94
5. > je reproduis le même commentaire qu’à un article tout aussi scandaleux, 25 février 2006, 18:06
REPONSE AU SOUS CAPORAL MARCOS !
OU AU DEUXIEME CLASSE MARCOS , AU CHOIX !
je ne crois pas que patrice ait mal lu le texte , au contraire je pense qu’il l’a tres bien lu , pour ce qui te concerne tu fais dire à ce texte ce que tu veux , mais vois tu on sait lire nous aussi !
pour sous caporal je crois que ça sonne mieux pour un anar que sous commandant , je crois savoir que dans les colonnes anarchistes en Espagne , il n’y avait pas de grade .
6. > je reproduis le même commentaire qu’à un article tout aussi scandaleux, 25 février 2006, 18:08
ADDITIF
avec mes excuses j’ai oublié de signer .
claude de toulouse .
3. > Ni CPE ni CDI !!, 26 février 2006, 01:51
Le plus simple c’est de laisser patrice répondre tu ne crois pas ?
Quant au reste je crois que tu n’as pas su donner du sens au texte, ou peut-être que ton prisme
est légèrement opaque...
Quant aux attaques s/s commandant ou caporal....cela prouve une légère amertume.
los solidarios
1. > Ni CPE ni CDI !!, 26 février 2006, 08:01
A los solidarios !
pour caporal ou commandant vous vous trompez , ce n’est pas des attaques ameres , c’est tout simplement du foutage de gueule !
claude de tlse .