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Nicolas Sarkosy : La république des corbeaux
Publie le lundi 19 juin 2006 par Open-Publishing3 commentaires
> La mentalité de ce Sarkozy est non seulement désastreuse et dangereuse, je
> pense aussi qu’elle devient de plus en plus illégale : le Parlement vient
> de voter une loi pénalisant toute insulte, outrage ou dénigrement envers
> le drapeau français qui n’est qu’un symbole contestable et peu
> repésentatif, puisqu’il ne consiste depuis la Révolution qu’à intercaler
> le blanc royal entre le bleu et le rouge de Paris.
> N’est-il pas plus grave et condamnable de s’attaquer aux Droits de l’Homme
> qui sont une valeur beaucoup plus symbolique, fondamentale et fédérative
> de notre pays ?
> Je demande si une action collective ne serait pas envisageable dans ce
> sens, tant sur le plan judiciaire qu’auprès de nos députés et sénateurs.
> Rendre inéligible tout candidat qui critique les Droits de l’Homme
> éclaircirait le paysage politique, sans préjudice d’autres sanctions dont
> sont asséneurs ceux qui accaparent le pouvoir.
>
> e-torpedo-le webzine sans barbelés
> Nicolas Sarkosy : La république des corbeaux
>
> 10 juin 2006
> par Jean Dornac
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> Ainsi donc, N. Sarkozy, jamais en manque d’idées malfaisantes en vue
> d’asseoir pour longtemps son possible pouvoir totalitaire, veut nous
> imposer, si le pays a le malheur de lui donner une majorité conséquente
> aux prochaines présidentielles, le « témoignage anonyme »...
> J’espère que nous sommes très nombreux, dans ce pays, à réaliser la
> gravité exceptionnelle d’une telle proposition, d’une telle pratique.
> J’espère aussi que nous sommes le plus grand nombre à réaliser, avec le
> recul que nous avons désormais, que, loi après loi, le ministre de
> l’Intérieur construit avec la complicité de l’UMP un cadre de lois fait
> pour son pouvoir, un pouvoir qui ne pourra être que policier, donc
> totalitaire. En outre, lorsque nous voyons la mentalité désastreuse de ce
> ministre sur le plan de l’humanisme, même le plus simple, on comprend que
> nous entrons dans une période noire de notre histoire, pas la première du
> genre, hélas, tout au moins si nous laissons faire et surtout si nous
> laissons arriver cet individu au pouvoir.
> L’essentiel du cadre des lois Sarkozy, les unes après les autres,
> s’articule autour de la délation, chose qui est fondamentalement abjecte.
> La loi sur la délinquance en est le plus cruel exemple, loi qui veut
> obliger les éducateurs de tous milieux à devenir, par force de loi, des
> délateurs officiels ; loi qui veut obliger les maires à devenir complices
> du « tout répressif », surtout à l’égard des familles pauvres, immigrées
> ou sans-papiers. Et il paraît, selon certains sondages (dans la mesure peu
> probable où on peut encore leur faire confiance) qu’un nombre important de
> Français approuvent ces méthodes indignes relevant d’époques que nous
> croyions révolues... C’est le retour à l’esprit de Vichy. La délation
> était reine dans le royaume du Maréchal et cette délation a envoyé plus
> d’une famille juive dans les camps de la mort tenus par les bouchers
> nazis.
> Qu’adviendra-t-il si Sarkozy parvient à ses fins ?
> Il arrivera ce qui est arrivé dans tous les pays et tous les régimes ayant
> institué ce genre de pratique criminelle, c’est-à-dire la validation du
> témoignage anonyme.
> Tout le monde surveillera tout le monde.
> Personne ne pourra plus avoir confiance ni en ses voisins, ni en ses
> relations de travail, ni en ses amis, voire en certains membres de sa
> propre famille.
> La vie démocratique ne sera plus possible car aucune activité de
> résistance civile ou de simple contestation, ne sera possible sans que les
> responsables ne soient dénoncés comme des subversifs dangereux.
> C’est l’étouffement mental très rapide qui nous menacera.
> Ajoutez à cela l’interdiction d’être pauvre ou étranger, la surveillance
> constante au travers des caméras de plus en plus disséminées dans nos
> villes, voire dans nos immeubles ; la surveillance très commode et
> discrète au travers des puces équipant nos ordinateurs, nos cartes de
> crédits, nos téléphones portables ; ajoutez y la très probable obligation
> d’être détenteur d’une carte d’identité numérique et biométrique.
> Tout cela conduira inévitablement à la haine grandissante des milieux
> subissant la répression et à la déchirure profonde de la cohésion
> nationale.
> En fait, il n’y aura plus de cohésion nationale possible puisque chaque
> individu rencontré, quidam inconnu, enseignant, travailleur social, sera
> un délateur potentiel. La méfiance, obligée dans un tel cas, fera de nous
> un peuple paranoïaque, un peuple complètement désaxé mentalement.
> Seuls bénéficiaires évidents, Sarkozy, ses soutiens et ses mandataires
> financiers ou idéologiques. Mais le peuple, lui, sera prisonnier, ayant
> perdu toutes ses libertés hormis celle de consommer. Nul ne sait combien
> d’années, voire de décennies, nous aurons à souffrir pour avoir été
> complices par refus de résister, donc par complicité passive, d’une telle
> mesure humainement indigne, puisque chaque individu croisé est
> potentiellement un ennemi.
> Quoi qu’on en pense, ce tableau n’est pas trop noir.
> Ce malheur a frappé, récemment, l’Algérie et avant l’URSS et les pays
> satellites. En fait, ce type de situation dramatique existe dans tout pays
> soumis à un régime totalitaire, que ce soit pour des raisons politiques ou
> religieuses.
> Y a-t-il des raisons d’espérer ?
> L’espoir ne réside que dans l’hypothèse de sondages truqués.
> Mais si ceux-ci reflètent bien la pensée d’une majorité de Français, nous
> n’éviterons pas un tel drame.
> On a vu, hélas, à l’époque de Vichy, qu’ils n’étaient pas rares ceux qui,
> anonymement, s’amusaient à dénoncer des juifs, des résistants ou
> simplement des auteurs de marché noir. Bien plus récemment, lorsque qu’il
> y a quelques années déjà le gouvernement de l’époque voulait instituer une
> taxe sur les magnétoscopes, les services du Trésor Public avaient été
> écourés par le nombre de lettres anonymes qui dénonçaient des voisins
> possédant un tel appareil. C’est dire si Sarkozy roule sur du velours...
> et si nous devons être vigilants...
> Quels moyens pour résister ?
> A mon sens, il n’y a que la résistance civile.
> C’est-à-dire des actions non-violentes en privilégiant la désobéissance
> civile. Cela me paraît évident et moralement obligé pour les enseignants,
> les éducateurs, le milieu des travailleurs sociaux et pour les maires les
> plus lucides, si la nouvelle loi sarkozienne sur la délinquance est
> adoptée.
> Et comment ne le serait-elle pas avec l’Assemblée UMP ?
> Si les recours, que j’espère, au Conseil Constitutionnel échouent, ce qui
> est encore bien possible, alors, oui, il ne restera à tous les concernés
> que le recours à la désobéissance civile pour faire échouer cette loi
> indigne d’une démocratie.
> Quant à la dénonciation anonyme, là encore, le seul moyen me semble être
> la désobéissance civile. Toute personne qui a encore le sens de la dignité
> humaine, le sens de la démocratie, le sens de la valeur d’une loi, ne
> pourra que refuser, catégoriquement, de devenir un dénonciateur, un
> délateur, même si la loi autorise ce défoulement immoral, voire
> l’encourage. Il y va du plus élémentaire sens de l’honneur personnel. Je
> crois que nous devrons créer une liste officielle, du genre pétition, où
> tous ceux qui veulent défendre l’idée du pays des droits de l’homme, qui
> veulent défendre le respect de l’autre, mais aussi leur respect propre,
> pourront annoncer officiellement,
> s’engager sur l’honneur par conséquent, à ne jamais accepter de devenir
> délateur, anonyme ou non.
> Ce sera le seul moyen de faire échouer cette abjection, de garder la tête
> haute et de sauver une part de la dignité française.
> En prime, voici une célèbre fable de Jean de la Fontaine légèrement
> détournée par moi-même. C’est une manière, pour moi, de rendre hommage à
> la Fontaine qui, par ses fables, résistait déjà, de façon non violente au
> despotisme de son époque. A nous de montrer que nous avons su garder la
> même valeur morale individuelle et collective.
> Bien des Français, sur la télé perchés,
> Tenaient en leur bec la liberté.
> Maître Sarko par l’odeur alléché,
> Leur tint à peu près ce langage :
> « Et bonjour valeureux Français.
> Que vous êtes jolis ! que vous me semblez beaux !
> Sans mentir, si votre ramage
> Se rapporte à votre plumage,
> Vous êtes les phénix des hôtes de ce pays »
> A ces mots ces Français ne se sentent pas de joie ;
> Et pour montrer leur belle voix,
> Ils ouvrent un large bec laissent tomber leur liberté.
> Le Sarko s’en saisit et dit : "Mes bons Citoyens,
> Apprenez que tout flatteur
> Vit aux dépens de ceux qui l’écoutent :
> Cette leçon vaut bien votre prison sans doute."
> Ces Français honteux et confus
> Jurèrent mais un peu tard, qu’on ne les y prendraient plus.
>
> source :
> altermonde.levillage
> Jean Dornac
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> Liste de discussion nationale contre la delation
> Antidelation@abri.org
> http://lists.abri.org/mailman/listinfo/antidelation
Messages
1. > Nicolas Sarkosy : La république des corbeaux, 19 juin 2006, 15:26
Il vaut mieux prévenir, que guérir. On évitera bien des malheurs à notre pays en ne votant pas pour lui. On évitera ainsi affrontements, conflits, blessés, morts...en refusant de confier notre destin à ce fléau. On connaît déjà le scénario par coeur. Les Français sont matures et intelligents. Alors à d’autres...
1. > Nicolas Sarkosy : La république des corbeaux, 19 juin 2006, 22:24
Lisez l’article du monde demain sur la firme sarkozy par Bacque,la journaliste.Vous aurez les cheveux dressés sur la tête à l’idée de ce qui nous attend s’il est élu.Il est parano, un dangereux malade pour notre démocratie !!Il vamettre la france àfeu et à sang comme il l’a déjà fait dans les banlieues.Faites une campagne acharnée contre lui si vous voulez le bonheur de la France et de nous Il faut voter à GAUCHE et soutenir le candidat qui a toutes les chances de l’abattre afin qu’ il ne puisse jamais se relever lui et sa cohorte de lèche-culs qui sont à sesordres sans jamais protester.!!!!!Il faut l’éliminer dès le premier tour sans scrupules !
2. > Nicolas Sarkosy : La république des corbeaux, 19 juin 2006, 19:55
Je suis tout-à-fait d’accord avec sa loi sur les immigrés mais à condition qu’elle s’applique avec effet rétroactif on pourra ainsi le renvoyer en hongrie...