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Nicolas Sarkozy veut ouvrir les magasins le dimanche

Publie le samedi 1er mai 2004 par Open-Publishing
6 commentaires

samedi 1 mai 2004

Nicolas Sarkozy veut ouvrir les magasins le dimanche pour relancer la consommation, selon le "JDD"

PARIS (AP) - Le ministre de l’Economie Nicolas Sarkozy veut assouplir les règles d’ouverture des magasins le dimanche pour relancer la consommation, selon le "Journal du Dimanche".

Selon l’hebdomadaire, c’est une des mesures que le ministre doit rendre publiques mardi lors de sa première conférence de presse trimestrielle destinée à présenter sa politique économique.

A l’heure actuelle, les enseignes peuvent ouvrir leurs portes cinq dimanches par an. Cette autorisation pourrait être assouplie, "peut-être jusqu’à 10 dimanches", selon le JDD. Par ailleurs, les zones touristiques où les magasins ne ferment pas le dimanche devraient être élargies. En contrepartie, les hypermarchés seraient priés de faire un geste sur leurs prix.

Selon "Le Journal du dimanche", Nicolas Sarkozy devrait par ailleurs évoquer l’ouverture de capital de deux sociétés d’autoroutes : la Société des autoroutes du Nord et de l’Est de la France (SANEF) et la Société des autoroutes Paris-Rhin-Rhône (SAPRR). L’opération pourrait être mise en oeuvre "avant l’automne".

Le ministre devrait enfin confirmer que les baisses d’impôts ne sont plus une priorité à l’heure actuelle. Lors de sa conférence de presse jeudi dernier, le président Jacques Chirac avait expliqué qu’elles "dépendra(ient)" désormais du niveau des déficits, de l’emploi, et de la croissance. AP

Messages

  • Le Bon Dieu nous demande de ne pas travailler le dimanche. Qu’est ce que ça veut dire ?
    Cela veut dire qu’il faut travailler tous les autres jours...

    Monsieur Sacre Ozy nous dit qu’il faut travailler le dimanche. Qu’est-ce que ça veut dire ?

  • Pour relancer la consommation, pas de miracle : il faut relancer l’ Emploi et diminuer fortement le chômage. Sans argent, pas de consommation sauf alimentaire et encore...
    Sarkozy cherche-til à endetter certaines familles déjà gravement touchés par ce fléau : le crédit trop facile.
    Une fois de plus, Sarkosy ne propose rien de novateur sinon que de mes les familles déjà en difficultés dans la m....
    Et, depuis 2 ans, la priorité pour l’emploi, si chère à Messieurs Chirac et Raffarin ou est-elle ?
    Joël B

  • Il n’est pire mal, dans nos sociétés, que la prétention de l’économie à tout régenter. N’en déplaise aux cénacles et clubs privés ultra-libéraux, il est des impératifs qui échappent à la dictature du marché. Le dimanche en fait bien partie. Le repos dominical, en France comme en Europe, constitue une tradition qui participe des fondements de notre civilisation.

    C’est donc avec effroi que nous constatons aujourd’hui que les coups portés au repos dominical, en particulier dans la grande distribution, se font de plus en plus brutaux. Ainsi en 1991, Monsieur Zelnick, patron français de Virgin, avait entamé une campagne, notamment par voie d’encarts publicitaires dans LE FIGARO et LIBÉRATION.

    Ce « courageux croisé » proclamait à l’époque nous « libérer d’une loi archaïque, venue du fin fond des âges ». C’est sur intervention expresse du Ministre du Travail de l’époque que Monsieur Zelnick avait été prié de calmer son offensive. Ce qui n’a pas empêché Virgin de réitérer lors du Mondial en essayant de faire passer les ouvertures non-stop.

    Heureusement, face à ces zélés « Sans-culotte », (la Révolution Française avait prétendu remplacer le rythme de la semaine par le « décadi » de 10 jours, supprimant le dimanche et obligeant les travailleurs à 9 jours de corvée d’affilée) existent des résistances fortes. Ces résistances vont des Eglises à certains économistes (tel Pierre Larrouturou), des associations laïques et bien entendu jusqu’aux syndicalistes.

    A une époque que l’on sait formée de désarroi profond, d’absence de repères, peut-on imaginer les résultats pour un enfant, d’un dimanche sans sa mère ou son père, retenus au travail ? Il ne resterait plus alors comme palliatif à nos chers petits que de goûter « aux joies » de la balade dans les rayons aseptisés de grandes surfaces. Avec toutes les conséquences que l’on imagine. Le dimanche constitue, de même, un jour clef pour la vie associative. Sa remise en question serait un autre facteur de déstructuration sociale. Il est clair aussi qu’en s’attaquant à des symboles forts, un patronat toujours plus avide de flexibilité (pour les autres) cherche à tester nos dernières barrières, à trouver d’autres failles où s’engouffrer.

    L’accepter sans lutter serait renier une partie de nous-même, accepter le primat de la sphère économique, accepter de n’être plus qu’un « homo economicus » né uniquement pour produire et consommer.

    • Cher ami,

      Pourquoi ne formerait-il pas avec le zigoto Alain Madelain un couple aussi célèbre que Laurel et Hardy ?

      Jacquot lui a bien savonné la planche et c’est le printemps. Le joli mois de mai est le temps des grèves et des revendications, il finira bien par trépasser "Sa Narcose" futur Napoléon IV.

      A propos, je ne suis pas un ami du borgne Le Pen, mais le soir des régionales sa trouvaille fut : "Partout où passe Sarkozi le petit Attila rien ne repouse !"

      Entre temps, ne vous énervez point trop, il n’en vaut pas la peine et cela ce sait !