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Noirs, nous sommes tous Noirs

Publie le jeudi 8 mai 2008 par Open-Publishing
12 commentaires

De Olivier Cabanel

Face aux provocations lepénistes, à la politique de fermeture ethnique du gouvernement, des chercheurs sont arrivés à une conclusion qui remet le racisme à sa place.

Les déclarations scandaleuses de James D. Watson, spécialiste de la génétique et prix Nobel, portant sur l’intelligence des Noirs, ont ouvert une polémique.

Bertrand Jordan, chercheur généticien au CNRS, et auteur d’un livre récent (L’Humanité au pluriel), tout en essayant de minorer les propos du prix Nobel, a déclaré : « Watson déconne, il aime provoquer. Il se base sur des travaux qui ont été totalement remis en question. »

La polémique a été relancée par la publication (le 9 décembre dans le Sunday Times) d’une étude scandinave qui affirme que l’ADN de nos ancêtres comporte 16% de gènes légués par des ancêtres noirs, et 9% par des aïeux asiatiques.

Pour Craig Venter, biologiste de l’université de Buffalo : « Il est impossible de découper l’humanité en plusieurs races, au sens scientifique du mot, en dépit des différences morphologiques. »

La revue Science va plus loin : elle vient de publier l’étude génomique la plus complète jamais effectuée. Cette étude porte sur 938 individus, issus de 51 ethnies différentes, et a comparé 650 000 nucléotides. Les conclusions font apparaître qu’il existe sept groupes biologiques et une seule race : les Africains sub-sahariens, les Européens, les habitants du Moyen Orient, les Asiatiques de l’est, les Asiatiques de l’ouest, les Océaniens et les Indiens d’Amérique.

Howard Cann, de la fondation Dausset, et cosignataire de cette étude, apporte en effet une lumière nouvelle et révolutionnaire :

« Tous les hommes descendent d’une même population d’Afrique noire, qui s’est scindée en sept branches au fur et à mesure du départ de petits groupes dits fondateurs. Leurs descendants se sont retrouvés isolés par des barrières géographiques (montagne, océan...) favorisant ainsi une légère divergence génétique. »

Cela revient à dire que nous sommes à l’origine tous des Noirs.

Cette découverte aurait rempli de joie le regretté Claude Nougaro, lui qui aimait à chanter :

« ...au-delà de nos oripeaux, Noirs et Blancs sont ressemblants comme deux gouttes d’eau »

Si les sept groupes sont génétiquement très proches, c’est en raison de la relative jeunesse de l’espèce humaine.

En 60 000 ans, l’évolution n’a pas eu le temps de creuser des fossés génétiques.

Car à bien y réfléchir, au fil des ans, il n’y a eu que 3000 générations pour arriver à ce que nous sommes aujourd’hui.

Quant à la prétendue supériorité intellectuelle des Blancs sur les Noirs, fondée sur des critères génétiques, Bertrand Jordan déclare :

« C’est totalement faux : il est possible que quelques centaines de gènes induisent des variations dans les aptitudes que possède en moyenne une population par rapport aux autres. C’est possible, mais bien difficile à mettre en évidence, tant l’influence de la culture brouille les pistes. »

Tout porte à croire qu’avec la facilité que nous avons aujourd’hui à nous déplacer, ces sept groupes finiront dans quelques milliers d’années par se rassembler pour ne faire plus qu’un seul et unique groupe.

A condition bien sûr que l’homme, avec son étrange faculté de détruire son environnement, ne provoque avant la création de cet unique groupe, sa propre disparition.

Nous avons fabriqué assez de bombes nucléaires pour détruire plusieurs fois la planète, et nous sommes en train de piller toutes les richesses énergétiques de notre sous-sol en quelques années.

Car comme disait un vieil ami africain :

« Tous les hommes blancs ont une montre, mais ils n’ont jamais le temps. »

de Olivier Cabanel

 http://www.agoravox.fr/article.php3...

http://olivier-cabanel.fr/

Messages

    • oui le tien par exemple, tu l’as mis où ?

    • Tu fais le malin, mais on ne voit pas le tien non plus ! De quelle couleur t’es toi ?

    • Ce watson s’était déjà fait remarquer il y a qlq temps !

      Christiaan Delarue

      La tentation de la race

      http://www.bellaciao.org/fr/spip.php?article54451

    • C’est quoi ces conneries ?
      Moi je suis blanc !
      Comme Hendrix...
       ;)

      Brunz

    • Soutien de qui ? de quoi ?

      Continue comme ça ! Après eux ça sera ton tour et là tu ne pourras plus faire semblant.

    • Le Massacre de Thiaroye

      Le mépris de la France

      Le Massacre de Thiaroye

      (Première publication le 18 novembre 2004)

      Sur ordre des autorités françaises, les « tirailleurs sénégalais », du camp militaire de Thiaroye, sont massacrés pendant la nuit (le 1er décembre 1944, à 3 heures du matin) par l’armée française, parce qu’ils réclamaient leur solde !

      La dette de la France :

      Si la France a pu avoir un vaste empire colonial, c’est grâce en grande partie aux « tirailleurs sénégalais ». La participation des « tirailleurs sénégalais » a été déterminante aussi dans l’issue des deux guerres mondiales. L’Afrique fut le cœur de l’armée de libération de la France. C’est en effet sur le sol africain que l’on trouve la plus grande partie de l’Armée française de libération. C’est en Afrique que s’est joué l’essentiel du destin de la France.

      Si le premier bataillon des « tirailleurs sénégalais » a été formé à Saint-Louis (au Sénégal), la majorité des soldats ne sont pas originaires du Sénégal. On y trouve des originaires du Sénégal mais aussi du Mali, du Burkina Faso, du Tchad, de la République Centrafricaine, etc. Dans son excellent livre sur les « tirailleurs sénégalais » ( La France et ses tirailleurs, éditions Duboiris, 2003) Charles Onana, que j’ai eu l’occasion de rencontrer une fois lors d’une présentation de livres dans une mairie à Paris, rappelle que la France utilisait quelquefois des méthodes barbares pour enrôler les Africains. Il cite le témoignage d’Ateba Yene : « Dans les villages, la mission ambulante de mobilisation forcée faisait rage. Les indigènes à la carrure d’athlète étaient ramassés et attachés par une corde autour des reins avec comme lieu de destination ad patres, la boucherie nazie. Les missionnaires catholiques, eux aussi, jouèrent un rôle très important et ne furent pas inactifs. L’évêque français, Monseigneur Graffin, en 1941, avec la connivence d’un administrateur cerbère nommé Salin, organisa une rafle ignominieuse au sortir d’une grand-messe à la mission catholique de Mvolyé, la seule église qui accueillait tous les fidèles de Yaoundé. Ce dimanche-là, c’était comme par hasard, l’évangile du bon serviteur. A la sortie de la messe, l’église était cernée par un cordon de soldats mitraillettes aux poings. Alors que ces fidèles venaient béatement d’honorer le seigneur, ils furent embarqués sans ménagement dans des camions militaires... » Monsieur Amadou Mahtar M’Bow, ancien directeur général de l’UNESCO, constate : « L’incorporation des « tirailleurs sénégalais » se faisait ainsi, du moins en ces temps-là, selon des méthodes qui s’apparentaient à celles utilisées dans le recrutement de la main d’œuvre destinée au travail forcé auquel étaient soumis les indigènes, sujets français ».

      Pourtant, comme le dit si bien Charles Onana : « Dans l’histoire de la deuxième guerre mondiale, l’histoire des « tirailleurs sénégalais » n’existe pas. Absente des manuels scolaires, écartée des grandes commémorations nationales, invisible dans le répertoire des monuments de la capitale française, rien ou presque rien ne témoigne de la présence déterminante de l’Afrique dans la libération de la France...Nous avons donc décidé de fouiller pour savoir et faire savoir ce que tous les livres d’histoire dissimulent aux enfants de France et d’Afrique : le rôle et l’action des « tirailleurs sénégalais » » Comme dans de nombreux domaines, la France a encore fait le choix de la falsification historique.

      C’est en Afrique que de Gaulle, le chef de la France Libre, organise la résistance, « seulement un nombre très limité de Français ont accepté de rejoindre le général de Gaulle au début de la résistance. L’homme du 18 juin, a fini par trouver, malgré le peu de soutien de ses compatriotes, l’enthousiasme et la disponibilité chez les Africains pour continuer le combat ». Alors que des personnalités blanches comme le maréchal Pétain, l’amiral Darlan, le ministre Laval, le haut commissaire Boisson, le général Husson, l’amiral Platon, sont les complices des crimes nazis, une personnalité noire accorde son soutien à de Gaulle. Il s’agit du gouverneur Félix Eboué.

      Des « Tirailleurs sénégalais » détestés par les Nazis :

      Il est clair pour les Nazis que les « tirailleurs sénégalais » sont des singes. Pour les Boches, les Nègres souillent l’armée française. Les Allemands sont fous de rage car ils ne s’attendaient pas à trouver une grande résistances chez les Noirs. La haine, qu’ils ont pour les Noirs, va les pousser à commettre d’horrible crime. Citons trois cas :

      Le premier cas est celui de Chasselay, un village situé à 30 km de la ville de Lyon. Une vingtaine de Blancs d’encadrement et environ 180 à 200 tirailleurs sénégalais, après un dernier combat, sont encerclé par les Allemands. Les Nazis ont le dessus et ceux qui défendent la France sont faits prisonniers. Puis les Boches exécutent à la mitraillettes tous les Noirs et laissent la vie sauve aux Blancs.

      Le deuxième cas est celui d’un noir, le capitaine N’Tchoréré, assassiné par balles à bout portant par les nazis alors qu’il demandait, en qualité d’officier français, à être traité avec le respect dû à son grade.

      Le troisième cas est celui de Jean Moulin, un des héros de la résistance. Alors que des malheureux individus sont victimes des bombardements nazis, les Allemands décident de rejeter la responsabilité sur les Noirs. Ils veulent que Jean Moulin, à l’époque Préfet, reconnaisse en signant le protocole : « des femmes et des enfants Français...ont été massacrés après avoir été violés. Ce sont vos troupes noires qui ont commis ces crimes dont la France portera la honte ». La réponse de Jean Moulin est sans ambiguïté : « ils (nos tirailleurs) sont incapables de commettre une mauvaise action contre des populations civiles et moins encore les crimes dont vous les accusez. » Jean Moulin sera torturé pendant sept heures mais ne signera pas ce papier. Puis il fera une tentative de suicide en se tranchant la gorge : « Je ne peux être complice de cette monstrueuse machination qui n’a pu être conçue que par des sadiques en délire ». Quel grand homme !

      Des « Tirailleurs sénégalais » méprisés par la France :

      Acte 1

      Sur ordre des autorités françaises, les « tirailleurs sénégalais », du camp militaire de Thiaroye, sont massacrés pendant la nuit (le 1er décembre 1944, vers 3 heures du matin) par l’armée française, parce qu’ils réclamaient leur solde !

      La tragédie se déroule au Sénégal. Vers la fin du mois de novembre 1944, un bataillon de 1280 tirailleurs arrive au camp de transit de Thiaroye pour être démobilisés. Il s’agit d’un retour forcé en Afrique. Ces hommes se sont battus contre les Allemands pour libérer l’Europe et en particulier la France. Certains avaient été torturés par les boches. Leur fierté d’anciens combattants fait bientôt place à la désillusion devant les promesses non tenues par la France, concernant en particulier leur pécule, les humiliations et le racisme de la hiérarchie militaire au sein de l’armée française. D’énormes discriminations apparaissent dans le paiement de solde, à cause de la couleur de la peau. Les tirailleurs se mutinent et s’emparent d’un général qui finit par promettre de régulariser la situation. Enorme mensonge ! car à peine remis en liberté, il sera donné l’ordre de massacrer les tirailleurs. Pendant la nuit (le 1er décembre 1944, vers 3 heures du matin), plusieurs unités de l’armée française, appuyées par la gendarmerie, vont massacrer ces Héros Noirs, réveillés en plein sommeil et complètement désarmés et dupés. Ils ont payé très cher leur confiance en la France. Il y a très peu de survivants et les autorités françaises vont garder le silence sur le nombre exact des tués. Des chiffres farfelus sont avancés mais « il n’y a jamais eu de commission d’enquête indépendante sur cette affaire » précise Charles Onana.

      Ce journaliste d’investigation, auteur de livres sur le Rwanda et sur Bokassa, a eu l’occasion de dire dans le magazine Cité Black (numéro 36, lundi 06 septembre 2004) : « ce fut un carnage à ciel ouvert, un bain de sang préparé et exécuté par l’armée française. En 44, les tirailleurs demandent, comme les soldats français, leur solde de prisonnier de guerre. Mais les colons, aigris et frustrés de voir que ce sont des africains qui reviennent victorieux alors qu’ils sont restés trop longtemps fidèles à Pétain, ne l’entendent pas de cette oreille. Les télégrammes venant de la métropole expliquent qu’il faut restaurer le prestige du Blanc à l’égard du Noir. Ils décident de les massacrer purement et simplement pour solde de tout compte. »

      Acte 2

      Déjà cité, le magazine Cité Black écrit : « Malgré ces faits d’armes, aucun combattant d’Afrique n’eût l’honneur de défiler le jour de la libération sur les Champs-Élysées. Pire, tous les bataillons avaient été blanchis ! »

      Acte 3

      La cristallisation des pensions des « tirailleurs sénégalais » La loi de finances de 1959 « signifie en termes simples que les anciens combattants africains qui avaient lutté pour la France allaient désormais toucher une pension inférieure à celle qu’ils recevaient jusque-là. Pis, celle-ci se présenterait sous forme d’indemnités fixées à la « tête du client ». » D’autres lois viendront renforcer cette loi.

      Acte 4

      Le mensonge et l’ignorance sont entretenus dans nos livres d’histoire. Les Américains sont présentés comme les champions de la libération de la France, les Africains et plus généralement les Noirs (car il y avait aussi des Antillais) font figure de « lépreux » ou de « singes ».

      A lire rapidement : « La France et ses tirailleurs, enquête sur les combattants de la République », Charles Onana, éditions Duboiris, 2003.

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      Jaquette DVD
      Distribué par la Médiathèque des Trois Mondes www.cine3mondes.com

      A voir impérativement : le film de Ousmane Sembene, « Camp de Thiaroye », version original française et wolof STF, 1988, 147 minutes, Sénégal.

      par René-Louis Parfait Etilé africamaat.com

    • REGARDEZ BIEN LEUR PEAU, ELLE EST MARRON PLUS OU MOINS FONCEE. NOUS SOMMES TOUS MARRONS PLUS OU MOINS FONCE DES QUE LE SOLEIL CARESSE NOTRE PEAU.

      LA RACE BLANCHE N EXISTE PAS. CEUX QUI PRETENDENT LE CONTRAIRE N ONT QU A S EXPOSER AU SOLEIL ,ILS AURONT VITE FAIT DE SE RENDRE COMPTE QU ILS SONT DEVENU CHOCOLAT.

      UN TERRIEN QUI AIME BIEN LE SOLEIL QUI RECHAUFFE SA PEAU.

      DEPRECIER LE SOLEIL C EST NIER SA PROPRE EGXISTENCE.

      FELIX

    • c’est marrant moi au soleil je deviens rouge ecrevisse et jamais marron, je ne suis donc pas Noir. melanisme go home ! europe tempérée a ses naturels !