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Non-participation du Réseau "Sortir du nucléaire" au Débats public sur les déchets nucléaires

Publie le lundi 12 septembre 2005 par Open-Publishing
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Cher-e-s ami-e-s,

L’Assemblée générale de février 2005 a mandaté le Conseil d’Administration du Réseau "Sortir du nucléaire" pour évaluer la situation et, le moment venu, décider de la participation ou non du Réseau aux différents Débats publics sur le nucléaire.

Débat public sur les déchets nucléaires

Le CA a constaté qu’il n’y avait pas de consensus, bien au contraire, pour que le Réseau "Sortir du nucléaire" participe à ce Débat public. En particulier, les collectifs Stop-Bure et la Coordination nationale contre l’enfouissement des déchets nucléaires, en première ligne sur la question des déchets, appellent à "ne pas cautionner un débat public tronqué et trompeur".
En conséquence, le Réseau "Sortir du nucléaire" ne participera pas au Débat public sur les déchets nucléaires.

Important : la non-participation du Réseau "Sortir du nucléaire" au Débat public ne s’impose pas à ses associations et individus membres (et a fortiori non membres), qui gardent bien sûr leur entière liberté. Par contre, il est logiquement demandé à ceux qui participeraient quand même au Débat public de ne pas engager le Réseau (prises de parole dans la salle, déclarations aux médias, etc). Quelles que soient les stratégies retenues, il sera important de se retrouver tous unis, et ce dès le 24 septembre lors de la Manifestation nationale à Bar-le-Duc, pour laquelle le Réseau s’engage fortement.

Pour autant, le Réseau ne "déserte" surtout pas et sera présent devant chaque étape du Débat public :
 pour faire entendre la voix des antinucléaires
 pour diffuser le journal spécial de 12 pages : "Déchets nucléaires, le casse-tête"

Des informations seront diffusées sous peu sur l’organisation de ces mobilisations. Notez d’ores et déja :

 lundi 12 septembre 2005 - Très important : Ouverture du Débat public
Rassemblement à 17h30 devant le Lycée agricole de Bar-le Duc (Meuse)

 mardi 13 septembre 2005 - Second débat
Rassemblement à 17h30 devant la "Salle du palace" de Saint-Dizier (Haute-Marne)

Sur le fond, nous attirons en particulier l’attention sur les problèmes suivants :

 les parlementaires et l’industrie nucléaire ont d’ores et déjà décidé, avant la tenue du Débat public, de construire un nouveau réacteur nucléaire, l’EPR, qui produira lui-même de grandes quantités de déchets. Or, la position du Réseau "Sortir du nucléaire" est qu’il faut, avant tout, arrêter de produire des déchets radioactifs. Le Débat public n’est-il pas rendu caduque par la décision préalable de construire l’EPR ?

 l’approche restrictive de la question des déchets nucléaires, imposée par la saisine gouvernementale et la loi "Bataille" de 1991, est contestable : les déchets "de haute activité et à vie longue" posent certes un problème crucial, mais le nucléaire produit aussi des quantités incroyables de déchets et résidus radioactifs de tous ordres, dont la dissémination pose aussi un très grave problème pour la santé publique et pour l’environnement.

Débats publics sur le réacteur EPR et la ligne THT
Dans le respect de la décision de l’AG, le CA étudiera la situation jusqu’au dernier moment, ces débats devant commencer en octobre.

A bientôt dans la lutte antinucléaire
Le CA du Réseau "Sortir du nucléaire"

Messages

  • A noter que les verts, la confédération paysanne et greenpeace (entre autre) ont fait le choix de participer à cette parodie de démocratie participative. Ces orgas continuent leur mouvement participationniste de soumission aux stratégies d’intégration de la contestation. elles ont d’ailleurs essayé de peser sur le réseau sortir du nucléaire pour l’amenrer à adopter leur position.
    cependant la sratégie du réseau est également ambigue, dans sa volonté de rassembler le plus large possible notamment dans les cadres restreints du limitantisme. Des particpationnistes aux groupes qui refusent l’intégration... du développement durable à la décroissance.
    On voit là la limite d’une stratégie consensuelle de rassemblement...

    Il est par contre encourageant de voir le réseau s’écarter des stratégies d’intégration de la contestation. c’est bien dans l’opposition radicale à la société nucléaire qu’il faut se rééngager. mais la radicalité c’est également aller au fond des choses et des fondement de la société qui fonde le nucléaire...

    Comme il n’y a pas de capitalisme à visage humain, il n’y a pas de développement durable...

    A.Clotz