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Notre dame des sans abris perd la mémoire qd elle s’échauffe contre les don quichotte

Publie le mercredi 3 janvier 2007 par Open-Publishing
5 commentaires

Infos Apartheid social

7 familles expulsées par Notre Dame des sans abris !
Publié jeudi 12 janvier 2006

Ces derniers jours, 7 familles de demandeurs d’asile logées à l’hôtel de Bordeaux dans le quartier de Perrache ont reçu un courrier leur demandant d’en partir de la part du foyer "Notre dame des Sans-Abris" qui viennent de racheter cet hôtel . Il leur était proposé une semaine dans un autre hôtel puis le 115. Elles devaient partir mardi 10 janvier. (Voir aussi l’article précédent de Rebellyon)
Ces familles ont des enfants scolarisés dans les écoles Jarente et Alix du 2ème et aux collèges Jean Monnet (2ème) et Clémenceau (7ème). Parmi ces enfants, Chuva, une petite Angolaise qui était à l’école maternelle Gilibert l’an dernier, et autour de laquelle une belle mobilisation avait eu lieu.

Suite au soutien apporté en particulier par Résovigi, l’Alpil, des enseignants et des parents d’élèves, une négociation a eu lieu mais n’a pas abouti. Aux dernières nouvelles de mardi soir, un référé était en préparation et une famille avait accepté de partir à l’auberge de jeunesse de Vénissieux,les autres ayant décidé de rester à l’hôtel de Bordeaux.

Pour soutenir ces familles et leurs enfants, et pour dire qu’on en a marre de voir les demandeurs d’asile et leurs enfants traités comme des moins que rien, vous pouvez envoyer une protestion au Président (Mr Bruno de Boissieu) et/ou au Directeur ( Mr Contant) de Notre Dame des Sans Abris.

Vous pouvez aussi :

envoyer un fax au 04-72-76-73-71
téléphoner au 04-72-76-73-53
Ci-dessous une idée de texte à envoyer.


Monsieur le Directeur Association « Notre Dame des Sans Abris » 3, rue du père Chevrier 69007 Lyon,

Monsieur le Président, Monsieur le Directeur,

Votre décision de faire sortir 7 familles de l’hôtel de Bordeaux en plein milieu de l’hiver, en ne leur proposant que des solutions tout aussi précaires les unes que les autres, est consternante. En tant que (ex. enseignant membre du Réseau Éducation Sans Frontières), je tiens à vous faire part de mon indignation face à une telle décision qui ne tient compte ni du droit fondamental au logement de ces familles, ni du droit tout aussi fondamental de leurs enfants à une scolarité stable.

Comme toute famille, les familles de demandeurs d’asile aspirent à la dignité et les réduire à appeler chaque soir le 115 pour trouver un toit dans n’importe quel coin de l’agglomération n’est en rien conforme à cette aspiration. En tant que président/directeur de " Notre Dame des Sans-Abris ", vous n’ignorez pas la somme de souffrances qu’engendre la situation de sans abri, et je m’étonne que vous n’hésitiez pas à fabriquer vous-même de nouveaux sans abris...

Je vous demande de reconsidérer votre décision et de trouver une solution permettant aux enfants de ces 7 familles de vivre comme tous les autres élèves de l’école Jarente, de l’école Alix, des Collèges Clémenceau et Jean Monnet où ils sont scolarisés. Il est en particulier largement souhaitable qu’ils restent dans le 2ème arrondissement où se trouvent leurs écoles et que la solution trouvée leur assure sécurité et stabilité.

Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de mes sincères salutations

Messages

  • Infos Apartheid social

    Jugement pour les familles expulsées par les "Sans abris" de l’hôtel de Bordeaux
    Publié mardi 24 janvier 2006

    Depuis début janvier, sept familles ont reçu l’injonction de partir d’un hébergement assuré à l’hôtel de Bordeaux, à Perrache, par N. D. des Sans Abris. Certaines familles y résidaient depuis plusieurs années. Toute médiation ayant échoué , un jugement mi-chèvre, mi-choux a été rendu le 24 janvier.

    Lors de l’audience du 20 janvier, demandée par l’association "Notre Dame des Sans Abris", l’avocate des familles, Me Marie-Noëlle Fréry, a insisté fermement sur le fait que les familles avaient bien un contrat pour les logements mis à disposition à la "résidence de Bordeaux" ; que ces logements sont pris en charge pour une grande partie par l’ALT, c’est-à-dire la collectivité ; que ces familles ne pouvaient pas être mises à la rue comme ça sur simple injonction de "Notre Dame des Sans Abris" ; que certaines personnes avaient de gros problèmes de santé ; que certaines familles y étaient logées depuis quatre ans ; que pour une famille, l’association lui avait proposé d’aller à l’auberge de jeunesse de Vénissieux, qui non seulement pose des problèmes d’abord pour les enfants scolarisés, mais aussi parce que dans ce lieu l’hébergement s’arrête définitivement à la fin du plan froid ; que la seule explication de l’expulsion de la "résidence de Bordeaux" est pour y faire des travaux, alors que toute une partie de l’immeuble a déjà été rénovée et que les logements rénovés sont vides.

    L’avocat de "Notre Dame des Sans Abris" a rappelé que l’association n’est pas un bailleur et que son rôle est l’urgence humanitaire ; que ce sont aux familles elles-mêmes de se débrouiller pour trouver des relogements et non à l’association ; qu’elle ne peut offrir de relogements ; qu’on ne peut parler de confort pour des personnes à la rue ; que l’accueil pour ces familles, dont a été demandé le départ, a été prolongé bien au delà de la mission de l’association ; qu’on veut tuer la mission de l’association qui est d’offrir un accueil d’urgence pour de nouvelles familles, qui elles, sans cela, resteront à la rue.

    La présidente du tribunal a annoncé un délibéré pour le 24 janvier.

    Ce mardi 24 janvier, Resovigi nous annonce le verdict :

    Le jugement concernant le devenir des sept familles de l’Hôtel de Bordeaux vient d’être rendu. Le Tribunal d’Instance a statué :

    « Attendu qu’en l’espèce, l’expulsion des demandeurs n’a pas été judiciairement ordonnée ; qu’elle n’est pas réclamée, à titre reconventionnel, par l’association défenderesse ; Qu’il n’y a pas lieu à référé ; Que l’association demande à la juridiction de constater qu’elle a fait des offres de transfert d’accueil à chacun des demandeurs, et que le refus du départ et du transfert de ces familles n’est pas fondé ; Attendu que la mission du juge des référés est d’exercer des pouvoirs dans le cadre des articles 848 et 849 du NCPC [1] ; que les décisions de constat sont dépourvues de caractère juridictionnel et ne sont pas susceptibles de conférer un droit à la partie qui les demande ; Qu’il n’y a pas lieu de procéder aux constatations demandées ; Attendu que l’association demande également à la juridiction d’ordonner le transfert de l’accueil des familles à l’auberge de jeunesse de Vénissieux ; Attendu que chaque citoyen a le droit d’aller et venir à sa guise ; qu’il n’entre pas dans les pouvoirs du juge d’imposer une résidence aux demandeurs ; Qu’en conséquence toutes les demandes seront rejetées »

    Face à ce jugement qui renvoie dos à dos les deux parties, et laisse le sort des familles en suspens, la mise en place d’une négociation, telle que nous l’avons demandée depuis le 7 janvier 2006, est plus que jamais urgente.

    Dans cette affaire qui a commencé hors du droit, la justice est restée dans une position de relative neutralité, en n’ordonnant ni l’expulsion des familles, ni des délais précis pour le maintien dans les lieux.

    Resovigi demande en conséquence aux autorités publiques (État, Région, Département, Ville de Lyon...) qui subventionnent le Foyer Notre Dame des Sans-Abri d’œuvrer par tous moyens à la mise en place d’une négociation permettant de proposer une vraie solution aux familles.

    [1] NCPC : Nouveau Code de Procédure Civile

  • Le seul fait qu’elle s’échauffe contre les don quichotte laissait deviner qu’elle avait pas la conscience tranquille. Sinon, elle se serait réjouie de recevoir du renfort.

    En fait le nom de "Notre Dame des sans abri" aurait dû nous mettre la puce à l’oreille : c’est comme pour les "victimes" : on ne les aime qu’à condition qu’elles restent des victimes !

  • Bonjour,

    Tout en étant tout à fait d’accord le fond, je trouve que ça manque un peu de sériaux de mettre juste un titre et de balancer sur Bellaciao un aticle D’IL Y A UN AN paru sur REBELLYON. Il me semble qu’un petit texte d’explications était nécessaire et pour dire de façon claire que l’argumentaire n’était pas du tout actuel mais datait de l’année dernière. Certaines personnes ayant lues rapidement s’y sont laissées prendre. Il est honnête par ailleurs de citer les sources, même en libre-copie. Salutances et bien la bonne année !

    • En effet, mettez vos infos à jour car votre titre n’est en rien étayé par un argumentaire....Ca s’appelle un effet d’annonce et ne vaut pas mieux que les medias dominants. PAr ailleurs, la critique du president de la FNDSA contre Don Quichotte est à étudier dans le détail. En effet, il faut mettre côte à côte la charte et le fonctionnement du foyer. Le foyer central est quand meme ouvert 20h sur 24 là où don quichotte demande une ouevrture de 16h à 8h, entre autres....