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Nous luttons contre un ennemi très puissant capable d’utiliser n’importe quel moyen pour détruire la Révolution
Publie le samedi 30 septembre 2006 par Open-PublishingA rappelé le premier vice-président Raul Castro à la clôture du 19e Congrès de la Centrale des travailleurs de Cuba, qui a transmis aux délégués un message de Fidel
LE général d’Armée Raul Castro, second secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba, a affirmé que face aux grands dangers extérieurs et ceux qui dérivent des déficiences intérieures, il est nécessaire de travailler avec plus d’organisation, de constance et de discipline.
Le premier vice-président cubain a résumé au Palais des Conventions de La Havane le 19e Congrès de la Centrale des travailleurs de Cuba (CTC), et transmis aux délégués les félicitations de la part du président Fidel Castro.
Il a rappelé que c’est la première fois, depuis le triomphe de la Révolution, que Fidel n’est pas présent physiquement lors d’un congrès du mouvement ouvrier mais il a ratifié l’expression des délégués que ses idées et ses enseignements ont été présents tout au long du Congrès.
Il a souligné que « nous ne pouvons pas oublier un seul instant que nous luttons contre un ennemi très puissant et capable d’utiliser n’importe quel moyen pour atteindre leur objectif de faire disparaître la Révolution de la surface de la terre, sans qu’il reste le moindre vestige de son existence.
« Il suffit de feuilleter le dénommé Plan Bush et de se rappeler son annexe secrète, pour vérifier que l’empire se propose d’arracher à notre peuple jusqu’à la dernière des conquêtes obtenues durant tant d’années de lutte », a-t-il ajouté.
Il a indiqué que l’objectif de Washington est de « ramener ce pays à une situation encore plus terrible que celle de décembre 1958, à une époque où la répression, le deuil, l’humiliation, la misère, le chômage, l’analphabétisme et les maladies s’abattaient sur des milliers de foyers cubains ».
« Ils ont même déjà nommé l’administrateur yankee, un certain McCarry, comme si rien n’avait changé dans ce monde depuis 1898, date à laquelle ils nous ont privés de notre indépendance et imposé divers administrateurs », a-t-il rappelé en référence à l’intervention étasunienne dans la guerre à la fin du 19e siècle alors que les Cubains avaient déjà remporté la victoire contre la métropole espagnole.
« Le président des États-Unis agit selon la même logique quand il déclare qu’il doit y avoir une transition à Cuba, c’est-à-dire, un retour honteux au cloaque du capitalisme néo-colonial qu’ils ont imposé dans ce pays durant exactement 60 ans, ou quand il nous a menacés récemment de dresser la liste de tous ceux qui s’opposeraient à cela.
« Je répète le conseil que j’ai donné récemment : mieux vaut qu’ils dressent la liste des annexionnistes salariés de leur Bureau des Intérêts, qui sont peu nombreux, car ils vont avoir besoin de beaucoup de papier pour écrire les noms des millions de femmes et d’hommes qui sont prêts pour accueillir, fusil en main, son administrateur nommé », a déclaré Raul au milieu des applaudissements nourris des délégués.
Celui qui est aussi ministre des Forces armées révolutionnaires a rappelé les efforts durant cet événement de la part des travailleurs pour trouver des solutions aux principaux problèmes qu’exige la situation actuelle, qui est différente et plus complexe que lors des années 70 du siècle dernier, quand s’est déroulé l’historique 13e Congrès - le dernier auquel a participé le leader ouvrier Lazaro Peña.
Il a indiqué que ce serait une erreur de penser que tout est résolu et il a appelé les cadres syndicaux à identifier la tâche principale au milieu des défis si variés de la vie quotidienne.
Il a souligné que l’un des défis les plus difficiles du travail politique est de parvenir à ce que les travailleurs se sentent les propriétaires collectifs des richesses de la société et agissent en conséquence, et il a appelé la classe ouvrière, force essentielle dans la construction du socialisme, à affronter d’une manière résolue les vices et les déficiences.
SALVADOR VALDES MESA, NOUVEAU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA CTC
Durant la séance finale le nouveau secrétariat national de la Centrale des travailleurs de Cuba a été présenté avec à sa tête Salvador Valdés Mesa.
Le Conseil national de l’organisation, composé de 157 membres, a été aussi rendu public.
Les délégués ont adopté à l’unanimité la Déclaration finale de la réunion, le Rapport central et les 16 résolutions examinées dans les neuf commissions qui ont siégé durant l’événement.
La lutte contre le blocus des États-Unis, la défense du processus social du pays et la demande de liberté pour les cinq anti-terroristes emprisonnés par Washington, constituent des accords adoptés dans la Déclaration finale.
Le texte dénonce et rejette aussi les plans de déstabilisation de la Maison Blanche et appelle ardemment à trouver les moyens pour accroître la préparation politique, idéologique et militaire de la population.
Nous réaffirmons une fois encore que les rues de Cuba appartiennent et appartiendront toujours aux révolutionnaires et qu’elles ne pourront jamais être prises par les traîtres à la patrie, affirme-t-il.
Dans le paragraphe concernant l’autodétermination, les travailleurs de l’île ont ratifié leur plus profonde conviction que la seule transition possible à Cuba est une transition vers plus de révolution, de justice sociale et de socialisme.
http://www.granma.cu/frances/2006/septiembre/juev28/40clausura.html