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Nouvelle saignée de l’education nationale

Publie le mercredi 10 janvier 2007 par Open-Publishing
8 commentaires

L’information est tombée ce matin. 5000 suppressions de postes sont prévues dans l’éducation nationale pour la rentrée prochaine. Pour la seule académie de Lille, la saignée se chiffre à 701 postes. 486 au titre de l’ « évolution démographique » et 215 au tire de la modification du statut de 1950.

Rappelons qu’un décret menaçant le ce statut prévoit l’instauration de la polyvalence : « un professeur peut-être appelé à exercer dans une autre discipline que la sienne si les besoins du service l’exige ». Autrement dit, il est désormais légal de demander à un professeur d’Histoire-Géographie, de faire office de documentaliste, d’enseigner en français, en langue et pourquoi pas en mathématiques…

http://pcfarras.over-blog.com

Messages

  • on a les chiffres pour les autres académies ? C’est minable !

  • c’est ce qu’ils appellent donner les moyens à l’éducation !!!!!

    je ne suis pas enseignante mais merci pour nos gamins et surtout pour la profession qui vont encore exercer dans des conditions de merde !!

    sassufi

    • site LCI
      5000 postes d’enseignants en moins à la rentrée 2007

      Les académies de Lille, Reims, Dijon et Versailles seront les plus touchées par ces suppressions liées au projet de carte scolaire.

      2458 postes disparaîtront au titre de la baisse des effectifs. 24.757 collégiens et lycéens en moins sont attendus à la rentrée.

       le 10/01/2007 - 09h50

      A la rentrée 2007, 2458 postes d’enseignants seront supprimés au titre de la baisse des effectifs. 24.757 collégiens et lycéens en moins sont en effet attendus à la rentrée. Au total, les collèges et lycées devront se passer de plus de 5000 postes de professeurs à cause de la mise en place du projet ministériel de carte scolaire.

      Cette carte scolaire définit la répartition des moyens par académies, qui elles-mêmes effectuent la répartition par établissements, en fonction du budget voté à l’Assemblée nationale, des variations d’effectifs, du coût des formations, d’un certain nombre de critères sociaux et territoriaux et du remplacement des enseignants absents.

      Reims la plus touchée

      Cette année, selon le projet, seule l’académie de Guyane bénéficie d’un solde positif de postes d’enseignants (+63). Les autres académies oscillent entre 25 suppressions (Corse, sur un total de 1.957 postes) et 701 (Lille, sur 27.678 postes), Reims étant la plus touchée en proportion avec près de 2% de ses professeurs en moins (262 postes en tout).

      Dijon sort également très perdante de ce projet (265 postes en moins), ainsi que Versailles (- 500 postes) et Nancy-Metz (-337). Par ailleurs, 456 postes sont redéployés dans les unités pédagogiques d’insertion (UPI) et les dispositifs relais, tandis que 300 emplois d’infirmières et 50 d’assistantes sociales sont créés, selon le projet.

      100 postes en plus à Créteil

      A l’école primaire, où les effectifs doivent augmenter de 24.000 élèves, 500 postes sont créés, et 280 supplémentaires pour un rééquilibrage statutaire à Mayotte. Les académies regroupant des pôles urbains de forte densité, comme Créteil, Bordeaux, Nantes bénéficieront respectivement de 100, 91 et 84 postes supplémentaires, sachant que l’académie de Créteil est la deuxième plus grosse académie avec près de 24.000 professeurs des écoles, alors qu’ils sont la moitié à Nantes.

      L’arrivée de nouveaux enseignants dans les écoles primaires formés à l’apprentissage d’une langue vivante justifie enfin selon le ministère la suppression de 300 postes d’intervenants extérieurs.

    • C’est le cadeau de la droite qu’elle laisse à la gauche. Il y en a tant d’autres aussi abominables, les unes que les autres que ce gouvernement est en train d’éparpiller dans tous les secteurs !!!

      Mais les français ont compris la maneouvre, rien qu’en voyant comment une partie de la population était traité, en les laissant vivre pendant l’hiver sous des tentes. On n’est pas prêt d’oublier, que ça peut nous arriver, à nous aussi, qui avons un toit pour le moment, d’avoir un boulot et pourtant d’être à la rue. Ya quelque chose qui ne va plus dans cette société. Ca ne tourne plus rond...

  • C’est bien de parler de polyvalence et non pas de bivalence, car le décret Robien prévoit en effet que n’importe qui pourra enseigner n’importe quoi.
    MANIF NATIONALE LE 20 A PARIS. NOMBREUX TRANSPORTS ORGANISES DE TOUTE LA FRANCE.
    VITAL : C’est la totalité du peuple de ce pays qui est concernée, pas seulement les enseignants.